Nous sommes ici tous assis, résorbésDevant l'Exigence serions-nous tous rassis ?Je m'épelle et je perçois ma peurAccélération du pouls, vitrification de l'humeurJ'exhume de sous la peau des humeursVitreuses d'angoisseEst-ce la fin de la sieste infinie du mondeD'un monde ?
Ils sont partis sans crier gareAvec leurs mômes et leurs guitaresNos frères gitans de Saint-Ouen.Elles sont parties, à tire-d'aileEt sans retour, les hirondellesParis n'en avait plus besoin.Flots de béton et de bêtiseFaut des drugstores et du strip-teaseDes buildings et des souterrainsEt de Boulogne et de VincennesEt des quais fleuris de la SeineBientôt, il ne restera rien.
Alors voilà, parce qu'il arrive toujours un moment où il faut se décider, choisir son camp et mouiller la chemise, je me suis mis à militer avec le Front de Gauche et je me suis décidé à prendre ma carte à la CGT.Et puis, parce que je ne suis pas un mouton qui exécute bêtement des consignes venues d'en haut, j'ai capté dans les messages de notre candidat aux élections présidentielles, l'apparition récurrente de l'expression : « radicalité concrète ». Cela semble capital pour Jean Luc Mélenchon que ce concept de « radicalité concrète » et comme j'ai un faible pour les concepts et l'activité intellectuelle, je m'y suis un peu intéressé.