Modifier le mode de production de la subjectivité humaine. Tel est il me semble l'enjeu central qui pose d'innombrables questions et problèmes de tous ordres depuis fort longtemps. Les idéologues de la fin de l'histoire on tout fait pour le mettre en bocal afin de le ranger sur une étagère et qu'on en parle plus. Selon eux, il était temps de passer à des choses sérieuses : produire et gagner du pognon en rationalisant au maximum les rapports de production. Mais voilà, ça ne se laisse pas enfermer si facilement le désir de vivre et c'est tant mieux, ça faisait un bail qu'on avait pas eu des problèmes intéressants à se mettre sous la dent.
Les personnels des urgences psychiatriques des hôpitaux publics de la Haute-Garonne (CHU Rangueil et Purpan) sont en grève depuis le 12 Juillet. La psychiatrie est dans tout ses états parce que le monde de la finance non seulement ne veut en savoir que ce qui l'intéresse (au sens monétaire) mais qu'en plus il considère que certaines bouches ne valent pas que l'on distrait de précieuses devises pour elles.
Le monde où je vis soumet à de cruelles tensions l'enveloppe où je me reconnaissais jusque là au prix de quelques efforts thérapeutiques réguliers. Mais l'aujourd'hui, autant professionnel, familial, qu'environnemental et politique, avec ses horreurs quotidiennes, le mensonge permanent, la haine et la misère, se résume en agressions multiples qui déchirent cette enveloppe fréquemment.
L'homme ne peut rien faire de ce qu'il ne connaît pas.Aussi ai-je toujours pensé que l'homme n'avait pas peur de l'inconnu. Ce qu'il nomme ainsi n'est pas inconnu de lui mais c'est en quelque sorte, une réalité hantée, un in-connu.