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C’est le troisième épisode de la saga des conneries (hors-macrubu).
https://blogs.mediapart.fr/jean-max-sabatier/blog/110125/quel-con-etes-vous
et
https://blogs.mediapart.fr/jean-max-sabatier/blog/250125/boulevard-epee-cuchet
Aujourd’hui, conneries cleubiennes (hors les miennes).
Marcel-André Laburne
est ignare, grossier, bête, et lâche. Malhonnête, quoi !
Il a l’habitude de dépublier ses articles quand quelqu’un vient lui mettre le nez dans son caca. Rage, dépit, vengeance ou simple souci de cacher sa bêtise, Monsieur Je-me-coupe-le-sifflet-pour-couper-le-sifflet-à-l’autre, à chaque fois qu’il l’a dans le baigneur, s’auto-explose. Une bonne chose, la plupart du temps, vu l’ineptie générale de la non-pensée du zigus.
La dernière fois qu’il m’a fait rigoler, c’est quand il a parlé de Sophocle. Qui s’était crevé les yeux ! Je m’étais empressé de lui rectifier l’énucléation, en indiquant que ce n’est pas Sophocle, mais Œdipe son personnage, qui, devant l’étendue du désastre consécutif à ses actes, se crève les yeux. En croyant probablement échapper à ce spectacle. Complexe ! Trop complexe pour MAL ? Ça a pas loupé. Le bas-cuistre dépublie. C’est une sorte d’auto-énucléation, aussi, l’auto-dépublication ! Marcel-André Laburne tente lui aussi d’échapper à un enfer, celui de son ignardise.
Plus récemment, il a recommencé. Il avait probablement lu mon J’peux pas, j’ai Onfray, qui pointait sur un autre billet, Présomption et Melon. Là, il a pu trouver un commentaire dans lequel il s’est reconnu. Dans un billet à propos de Retailleau (autre type bien, honni par la meute islamo-woko-gauchiste), il a donc encore trouvé le moyen de déverser des tombereaux de merde sur Onfray. J’avais oublié de sauvegarder, pas grave, je restitue en substance, pas loin du verbatim cependant. Dans l’article il fait référence à « l’âne d’Onfray », ce qui signifie probablement « cet âne d’Onfray ».
Max-Olaf Itinérant :
"l'âne d'Onfray". Je savais pas qu'Onfray avait un âne. Qui parle, en plus. Même, qui écrit. Chouette. J'en suis heureux pour lui. C'est sympa, un âne. Je sais pas si vous avez lu les Mémoires d'un âne, mais c'est excellent. Plein d'empathie pour ce gentil quadrupède ongulé (de frais) injustement calomnié et maltraité par homo sapiens.
Homo sapiens, qui nomme "con" qui refuse d'obéir quand on abuse. Un oiseau blessé d’une flèche.
Marcel-André Laburne
Même le monde diplomatique et le canard enchaîné disent qu'Onfray est un âne. Vous datez du pléistocène.
[ Suite d'injures en tout genre ]
Max-Olaf Itinérant
Quelle classe ! Quel style ! Quelle délicatesse ! Quelle subtilité dans la pensée !
Marcel-André Laburne
Toutes choses que vous n'avez pas.
Il est quand même pas si con, Laburne. Parce qu’apparemment, s’il s’est auto-explosé, c’est qu’il a fini par s’apercevoir de sa connerie en relisant tout son toutim. La grave connerie saute aux yeux même des cons ! Et ça se passe de commentaires, donc j’en fais pas.
Dans l’échange suivant, nous n’étions pas encore fâché. C’était avant que je devienne facho et troll. J’avais publié deux sujets de disserte sur Camus. C’était le confinement, j’avais créé une édition pour donner du boulot aux écoliers. J’étais pas encore troll ni facho, mais cependant personne n’a souhaité y collaborer.
Marcel-André Laburne
La philo c'est simplement une école comme l'école hôtelière par exemple ensuite, il y a en effet les philosophes et c'est la que les choses se gâtent car , pour certains , philosopher c'est de suite poser 50 questions dans un propos de 20 lignes
Il convient donc de trier. Pour ma part , j'aime Nietzsche , Camus, Spinoza etc. Ceci dit , il ne faut surtout pas s'arrêter a a philo , il y a la socio , l'anthropo , l'ethno. La philosophie n'a heureusement plus le monopole de la totalité des connaissances.
C'est la biologie qui a cassé " la " prétention totale philosophique qui voulait expliquer le tout sur le tout
Max-Olaf Itinérant
Oui. Et ce qui est magnifique dans la pensée de Camus, c'est cette courtoisie intellectuelle, je veux dire par là le courage d'affronter le complexe et le contradictoire (prouesse) et le respect de la pensée contraire.
Marcel-André Laburne
Oui vulgariser entre guillemets dans etre vulgaire ( sens large ) mais Camus était journaliste aussi donc il voulait etre compris du plus grand nombre
Max-Olaf Itinérant
Puisqu'on a le temps, on peut prendre ce travail dans sa dimension culturelle, historique et politique.
Innovons. Pour pondre notre essai sur un de ces trois sujets, on a le temps, d'abord, de se documenter. Par exemple, en ce qui concerne le texte de Camus, qui sont Rabeau et Adam ? Outre Malraux et Sartre, qui étaient les autres écrivains conspués ? On démarre la recherche avec Georges Adam , Lettres françaises, et avec George Rabeau, l'Aube. Le malheur est qu'il s'agit de deux journalistes obscurs ! L'idéal serait de trouver les numéros des revues concernés.
Une minute de recherche m'a déjà conduit à un mémoire de maîtrise sur Camus et le communisme.
Je vous laisse la suite !
Pour la disserte, je vous suggère de considérer au préalable les diverses acceptions du mot "loi", ce qui est très riche. Puis de structurer votre disserte sur un certain nombre de ces acceptions, qui vous sembleront principales. N'oubliez pas que la première étape de la dissertation est de reformuler le sujet après avoir défini les mots. En l'occurence, il n'y en a qu'un, à plusieurs acceptions ; en quoi diffèrent-elles, et en quoi sont-elles liées ?
Marcel-André Laburne
Non non je disserte pas je préfère te lire
Yapakun Nane
Passionnant billet, passionnants commentaires.
Merci et bravo !
À cette époque, MAL et moi, vous voyez, ça se passait bien. Il maniait déjà un géant emporte-pièce tout terrain, mais comme il ne m’avait pas encore insulté, vomi, honni, vilipendé, ostracisé, et que sa niaiserie était pas plus scandaleuse que celle de tout un tas d’autres médiapartistes, ça m’amusait sans m’agacer. Un peu comme les vanités des personnages de Goscinny, par exemple. Assurancetourix et Panoramix sont potes. La vanité, c’est toujours un peu la nôtre. Ainsi que la couardise et la couennerie.
Vous avez noté les considérations oiseuses, hors sujet, dénigrantes sur la philo et Camus, les envolées autocentrées, et les efforts louables que je fais pour introduire les enjeux des textes. Vous avez noté aussi l’absence de réaction de MAL à ces tentatives. MAL n’a rien à dire mais parle quand même.
Yapakun Nane
Mais cet échange est surtout là pour présenter Yapakun Nane, qui, à cette époque, ne me traite pas encore de troll sur tous les fils où il en a l’occasion. Bien que ce soit un emblème pour moi d’être traité de troll par un trouduc, sa démarche peut sembler pertinente : Yapakun Nane informe que je suis un troll, comme d’autres rappellent que je vote à présent RN et Reconquête ! Ni l’un ni l’autre ne savent que c’est jouer contre leur camp : ça rend les cons encore plus cons, oui, mais ça fait réfléchir les gens qui sont là par erreur, un peu comme moi en 2018. De la même façon que des gens comme Levieux ont hâté ma compréhension de ce qu’est l’extrême-gauchie véritable, je pense que mes échanges vont faire de même avec d’éventuels nouveaux bleu-bites.
Yapakun Nane et Marcel-André Laburne, même combat ! Lanceurs d’alerte ! Par exemple, Bonnie, belle blonde, me tient pour un troll nazi, grâce à MAL. Et sur la recommandation de Yapakun Nane, je ne sais combien de moutons bêlants pensent eux aussi que je suis un troll.
Plaisez aux cons, vous aurez du monde. Plaisez aux gens honnêtes, vous aurez du beau monde.
Car Yapakun Nane est réputé. Et pas que sur Mediapart. C’est un artiste reconnu. Sa spécialité est la flatulence inversée. Comme il arrive dans À rebrousse temps de Philip K. Dick, où tous les mouvements, tous les phénomènes s’inversent, Yapakun Nane fait sienne la pestilence d’une salle ou d’un amphi, d’un stade ou d’une chambrée, et l’ingurgite par l’anus ! Il embaume, en fait. Quand ça s’arrête de puer, c’est comme si ça sentait bon. Une sorte de pétomane à l’envers. Il est très demandé dans les meetings LFI, NPA ou autres sectes (anti)fascistes. Alors évidemment, ça aide pas, d’être traité de troll par lui !
La classe !
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La créature bleue et ballonnée vue tout en haut est un Blongo. Les individus de cette espèce, rencontrée par Lanfeust et ses potes sur une station orbitale agricole dans l'album précédent, se gonflent d’un gaz plus léger que l’air quand ils ont peur. Et il s’envolent, ce qui les met à l’abri. Pour redescendre, ils doivent péter. Et lui, là, comme il a eu très peur (dans les cuisines de Meirrion, les marmitons l’ont confondu avec un gibier échappé de sa cage), quand il pète, c’est une vraie fusée. Le troll Hébus adore.
Hébus est fidèle en amitié. Enfin, tant qu’il est enchanté, parce que s’il se libère de l’enchantement, il redevient un troll. Cependant, il s’éclate tellement dans ses aventures avec Lanfeust, que même libéré, il finit par rester pote ! Hébus est une représentation de la racaille qui finit par s’assimiler. Par contre, il continue à puer et à se montrer répugnant en de nombreuses occasions.
Yapakun Nane, lui, n’est pas fidèle à son jugement. Comparez l’appréciation qu’il porte à mon billet sur Camus et le fait qu’il m’insulte et me traite de troll à tout bout de champ ! Juste parce qu’il n’arrive pas à se figurer que le fait que je vote à présent à droite ne change rien à mon aptitude à pondre des billets qui lui plaisent. Le sectaire dans toute sa splendeur, sans aucune excuse de fougue juvénile.
Bovarouge,
contrairement à MAL, n’a pas l’excuse d’un petit niveau scolaire qui justifie son ignardise. Elle a en effet étudié, et elle a même enseigné ! L’économie, je crois me souvenir. Comme Sandrine Rousseau. C’est peut-être ça, l’explication : le bac B (puis ES). Le bac des gens qui sont ni matheux ni littéraires, mais qui veulent quand même le bac. Si MAL avait été plus fayot et moins rebelle, il aurait très bien pu être prof d’éco à la place du prof d’éco.
Bovarouge est visiblement marxiste, convaincue et prosélyte, missionnaire. Sa mission : convertir au marxisme, c’est à dire convaincre de ne pas penser.
Cet échange a eu lieu parce que je parlais de construire un site pour s’atteler à l’élaboration d’une souveraineté du peuple. Pour un « Parti des Gens ». Vous pensez peut-être : quelle présomption ! Réfuter la soumission au Goulag est aussi grave que réfuter la soumission à dieu.
Les passages en gras sont tout de mon cru, comme dit Zarmo chez Milos. J’ai choisi de laisser tout l’échange. Avantage : pas d’extraction, pas de mensonge. Inconvénient : c’est un peu longuet.
Bovarouge
Petite étude de marché : dans le clube, il n’y a quasiment que des gens qui écrivent et qui aimeraient qu’on les lise ou d’autres qui viennent là pour commenter, même sans lire. Alors un grand site, j’ai un peu de mal à y croire.
Ensuite, pour fédérer « les gens », ce qui est un peu court, comme slogan, il faut ratisser large. Le propre des démagogues, c’est bien de mélanger le vrai, le faux, le presque vrai et le presque faux, de façon à ce que chacun y trouve son bonheur et c’est bien le hic, avec la méthode Onfray, de mon point de vue. Penser par soi-même, ça ne veut rien dire, parce que si tu étais né au XIIe siècle, tu aurais de grandes chances de penser par toi-même que la terre est plate.
En philo, en histoire et dans les sciences humaines, il faut aussi, comme en physique ou en maths, des connaissances assez solides, pour pouvoir débattre, pas seulement des opinions. Or, cette confusion permanente entre connaissances et opinions est en général ce qui alimente tous les fils sur lesquels on se promène ici, ne serait-ce parce que la connaissance produit du doute et de la nuance et que ces deux-là, on ne les rencontre pas souvent.
Max-Olaf Itinérant
Au contraire. Au 12ième siècle, penser par soi-même, c'était par exemple imaginer que la terre tourne autour de la terre. (je pige pas pourquoi tu parles de la rotondité ; au 12ième siècle, ça en fait déjà dix sept autres qu'Ératosthène, a calculé le diamètre de la terre. Et depuis quand savait-on qu'elle est ronde ?
Mais on ne peut pas décrire la lumière et la couleur à un aveugle.
Bovarouge
Ce n’est pas le sujet de fond, déjà, même si sur le détail tu as raison. Le gars du village, à mon avis, il n’avait qu’une idée très approximative des deux et en pensant par lui-même, c’était pas gagné.
Dans tes réponses, tu fais toujours dévier le tir et c’est exactement la technique dite du hareng fumé :
- Ne joue pas avec ce bâton, tu vas te faire mal.
- Ce n’est pas un bâton, papa, c’est un pistolet intergalactique.
Se focaliser sur un point précis, chercher à humilier l’adversaire en le prenant pour une idiote, aussi.
Max-Olaf Itinérant
Tu m'as horripilé. Je ne peux pas rester calme quand on nie ainsi la liberté de penser. Je ne cherche pas à t'humilier. Je te dis sans détour ce que je pense de ton conformisme, de ta servitude. La liberté de parole accompagne peut-être trop la liberté de penser ? Le hic, c'est ça : quand on pense, on a envie de communiquer sa pensée, donc de parler. C'est tragique quand on est obscur. Parce qu'on a affaire à des tas de gens comme toi. C'est comique aussi : si on ne se laisse pas dissuader. C'est poétique, au final. Parce que, fatalement, on est amené, contraint, à créer.
Quand la dialectique qui m'est proposée est ainsi révoltante par sa pauvreté, j'essaye d'abord la fuite, l'ellipse, la métaphore, l'ironie. Avec toi, ça ne marche pas. Tu veux qu'on te mette les points sur les i.
Bovarouge
Je ne vois vraiment pas où j’aurais nié la liberté de penser.
Max-Olaf Itinérant
« Penser par soi-même, ça ne veut rien dire, parce que si tu étais né au XIIe siècle, tu aurais de grandes chances de penser par toi-même que la terre est plate. »
Bovarouge
Penser par soi-même et liberté de penser ça ne veut pas dire la même chose du tout. Tu devrais lire Marx, finalement.
Max-Olaf Itinérant
Comme j'ai coutume de penser par moi-même, je n'ai pas besoin de lire Marx (ou quiconque, d'ailleurs, mais Marx, ça me fait bien rigoler quand-même) pour estimer que penser par soi-même c'est exercer sa liberté de penser.
C'est peut-être ça qui me saoule, chez toi. Ce marxisme. Cette religion. Qui transforme les gens comme moi en hérétiques. C'est aussi pénible de parler avec toi que de discuter de métaphysique avec des cathos bigots ou des salafistes.
Sinon, il y a un marxisme que j'apprécie, celui de Chico, Harpo, Groucho et Zeppo, ils sont garantis sans prosélytisme.
Bovarouge
Ça me donne l’impression que les détenteurs de blogs aiment bien débattre, à condition qu’on soit d’accord avec eux et qu’on leur tresse des couronnes. Ou, s’agissant des filles, qu’on s’en tienne à une posture de gentille évaporée.
Max-Olaf Itinérant
Tiens, ça c'est chouette. J'avais pas encore rencontré le point Godwin misogyne.
Bovarouge
Alors soyons factuels : dans l’Europe chrétienne, la rotondité de la terre n’a commencé à être enseignée dans les universités qu’à partir du XIIIe siècle et le premier globe terrestre a été fabriqué en 1492.
Max-Olaf Itinérant
Ça m'étonne pas que tu prennes la Sorbonne chrétienne comme référence. T'as bien pris Marx, y a quelques temps. Effectivement, dans ces deux cas de sectes, penser par soi-même, ça ne veut rien dire.
Cherche surtout pas à savoir qui était Ératosthène et ce qu'il a créé, découvert et calculé.
Moi, j'ai découvert assez tôt que les intégrismes, les obscurantismes de tout poil, étaient appelés à bien s'entendre entre eux.
Tiens, pour te montrer que je suis pas complètement puceau en novlangue obscurantiste décomplexée :
L'ignorance, c'est le savoir.
La paix, c'est la guerre.
Et j'augmente Orwell en te citant :
Penser par soi-même, ça ne veut rien dire.
Penser par soi-même et liberté de penser ça ne veut pas dire la même chose du tout.
Bovarouge
Mais non, ça veut juste dire que les gens ne le savaient pas, gros malin ! Et pour le reste on peut contester les prolongements politiques de la pensée de Marx mais pas son apport aux sciences humaines.
Max-Olaf Itinérant
« On ne peut pas contester l'apport de Marx aux sciences humaines. »
Comment se fait-il que moi, et d'autres, le contestent ? En fait, on peut.
« les gens ne le savaient pas »
Mais ça dépend des gens ! Encore une essentialisation.
Bovarouge
Sur "les gens", c'est vraiment l'hôpital qui se fout de la charité. La majorité de la population, si tu préfères. Quant à l'apport du marxisme aux sciences humaines, c'est pareil, il n'est pas contesté dans sa globalité. Il y a quand même peu de gens pour nier que les conditions socio-économiques dans lesquelles nous nous trouvons influent au moins en partie sur notre façon de penser.
Max-Olaf Itinérant
« Il y a quand même peu de gens pour nier que les conditions socio-économiques dans lesquelles nous nous trouvons influent au moins en partie sur notre façon de penser. »
Puissant apport.
Dans le marxisme, par dessus les lieux communs, il y a un certain nombre d'inepties, dont la moindre n'est pas la "transformation radicale de la société". Dire que ce fou a trouvé preneur !
Tu ajoutes, ce que j'ignorais, la petite pépite qui sert de première charnière à ce fil, la seconde étant la rotondité (sur laquelle je me suis laissé entraîner, pour cause d'affection pour le concept, bien qu'il ne se soit pas agi de penser, mais de savoir ; enfin si, un peu, de penser : au début, quand elle a été imaginée, par des génies oubliés aujourd'hui, peut-être persécutés comme plus tard Galilée, puisqu'ils avaient à lutter contre des dogmes).
Tout ce malentendu vient peut-être de ce que je parle un peu beaucoup de "révolution". Encore un mot imparfait, incomplet, ambigu. Pour les éventuels et improbables ceusses qui sont là, je précise : la révolution dont je rêve est sans violence, mais avec liberté de penser, d'imaginer, de créer, et donc avec propriété privée des moyens de production, comme des moyens de bonheur.
Bovarouge
Ça ne coulait pas de source au début du XIXe siècle. Et si j’ai parlé de Marx, c’est simplement parce que tu as dit sur un autre de tes fils que tu ne l’avais pas lu, tout en reprochant aux autres de critiquer Onfray sans l’avoir lu, ce qui ne manquait pas de piquant.
Max-Olaf Itinérant
Moi, ça ne me pique pas vraiment. La critique du marxisme peut se passer de sa lecture : l'histoire est très pédagogique. De la même façon, j'ai pas lu la Bible. Mais je sais un certain nombre d'inepties qu'elle contient. Marx, les potes, ne lisez pas : la vie est trop brève pour perdre ainsi son temps. D'ailleurs, je lirai peut-être d'autres passages de la Bible. C'est un récit. Ça doit certainement pas prendre la tête comme le Capital.
Par contre, Onfray, vous pouvez y aller. C'est pas du roman, mais ça va (et j'ai pas lu tout non-plus).
Peut-être, d'ailleurs, que je commence à comprendre l'antipathie dont il est victime dans ce nid rouge. Onfray est athéologue. Il critique les religions. Or le marxisme en est une, une des plus meurtrières, d'ailleurs. Changer radicalement la société. Ça, on peut le dire. Comme tout impérialisme, tout colonialisme. Qu'ils soit religieux ou matérialistes.
Quelle pétaudière que Mediapart. Ramener encore sa fraise avec Marx. Quand je pense que tu n'es pas la seule. Je comprends de mieux en mieux la nature du malentendu.
Bovarouge
Du début jusqu’à la fin, tu auras détourné et biaisé tout ce que j’ai dit.
Max-Olaf Itinérant
Allez, tiens, inspiré par toi, je vais continuer d'augmenter Orwell :
réfuter, c'est détourner.
S'opposer, c'est biaiser.
Comme on pouvait s’y attendre, Bovarouge est très platonicienne. Il est clair qu’il faut une aristocratie intellectuelle (les gardes) pour diriger la Cité Idéale. Concept de Roi-Philosophe. Avec un sens tout à fait particulier au mot « philosophe », qui est d’ailleurs peut-être à l’origine d’une certaine image négative : sectateur d’une pensée à ne surtout pas contester. Philosophe = imam = rabbin = prêtre. « Penser par soi-même » t’est interdit, car tu es trop con. Laisse penser ceux qui savent. En gros, on ne peut pas faire confiance au peuple : c’est trop complexe pour lui, la politique, pour paraphraser le guignol de l’info de Ségo.
Vous noterez aussi un trait très trotskiste : les reproches qu’elle vous fait sont le plus souvent des reproches qu’elle devrait se faire à elle-même. Exemple avec « tu fais toujours dévier le tir ». Introduire la rotondité de la terre en science politique ! C’est pas « dévier le tir », ça ? Vous pouvez vous amuser à chercher d’autres exemples.