Pour comprendre le message lancé à travers l'image présentée ici, il faut se référer à l'article du quotidien Libération dans lequel il est dit que les élites du Congo-Brazzaville, sous le régime de Sassou Nguesso, se comportent comme une MAFIA...
Le fils de l’homme, le ministre de la coopération et du partenariat public-privé, Christel Sassou dit « Kiki le pétrolier », n’est pas prêt à se séparer de ses vieilles lubies. « Chassez le naturel, il revient au galop ». Christel Sassou ne semble pas à des années-lumière de la réputation exagérée qu’on a fait de lui. Celle d’un petit marquis, poudré de suffisance et ébloui de rutilance.
L'empereur des truands, des voyous et des fossoyeurs du Congo et son clan montrent à tous les Congolais ce qu’ils savent faire quand ils ne planquent pas l’argent volé du Congo dans les paradis fiscaux. Et Sassou Nguesso s'offre chaque jour un salaire de 855 626 925,75 FCFA par jour.
Aujourd'hui ou demain, s'il arrive quelque chose à M. Modeste Boukadia, président du CDRC, il faudra se tourner vers Bernard PONGUI qui a lancé une Fatwa contre lui. Il appelle à assassiner M. Modeste Boukadia. C'est très grave !
En 2018, il y a trois, parlant de la corruption et des détournements de fonds dans son message à la nation, prononcé devant le Parlement, M. Sassou Nguesso avait déclaré urbi et orbi qu'il entendait faire de la lutte contre les délits économiques l'une de ses priorités pour l'année 2019. Depuis, le peuple congolais n'a vu ni menus fretins, ni gros poissons remplir la nasse.
Il y a belle lurette que la « guignolisation » de la scène politique du Congo-Brazzaville n’est plus une vue de l’esprit. Elle est devenue une réalité de la vie quotidienne. C’est le théâtre de chez nous. La Cour Suprême du Congo-Brazzaville dirigée par Henri Bouka, ci-devant Président de la CENI, en est la dernière illustration.