Je me suis tenu à l'écart des réseaux sociaux, qui en ce moment fourmillent d'un débat sur le deuxième tour. Et puis, par inadvertance, à partir d'une blague lancée pour soulager un peu mon esprit, blague que j'ai reproduite en titre de ce post, j'ai fini par replonger ... ce qui me conduit à demander à ce qu'on arrête de s'autoflageller l'esprit sur ce vote de deuxième tour.
Je n'ai jamais aimé les tricheurs. Ceux qui tuent le jeu. Celui qui se rajoute un billet de Monopoly supplémentaire parce qu'il tient la banque. Qui profite du fait que tu ne connais pas bien les règles pour s'arranger avec elles. Alors quand François Hollande vient de s'affranchir du verdict du suffrage universel, je me suis souvenu d'une tricheuse mémorable ...
Le porte-à-porte ça devient de plus en plus inquiétant pour les militants. Je ne sais pas pourquoi. Moi, quand j'en ai marre de l'entre-soi, c'est ma bouffée d'oxygène. Du coup ici j'en raconte un bout, tiré d'une session effectuée hier, à six jours des élections régionales. Pour donner envie, pour relater aussi ce qui en transparaît, dans le rai de lumière de la porte entrouverte.
J'ai connu beaucoup de « premières » en quatre années de militantisme politique, et dans mon parcours de citoyen qui avait commencé quelques années avant. Et toutes ont contribué à un parcours initiatique que je garde en mémoire avec délice.
Ça y est, le paysage de la campagne se profile, les dernières listes se déposent en préfecture et la campagne officielle va bientôt commencer. C'est un moment un peu particulier pour moi qui participe à ma première élection municipale et qui découvre les rythmes propres, parfois éprouvants, de ce type de période.
En poursuivant votre navigation sur Mediapart, vous acceptez l’utilisation de cookies contribuant à la réalisation de statistiques et la proposition de contenus et services ciblés sur d'autres sites.