Par Kaze Tachinu
| 126 commentaires
| 68 recommandés
L'invitation au voyage - Mon enfant, ma soeur, Songe à la douceur D’aller là-bas vivre ensemble! Aimer à loisir, Aimer et mourir Au pays qui te ressemble! Les soleils mouillés De ces ciels brouillés Pour mon esprit ont les charmes Si mystérieux De tes traîtres yeux, Brillant à travers leurs larmes. Là, tout n’est qu’ordre et beauté, Luxe, calme et volupté.
Par Kaze Tachinu
| 409 commentaires
| 7 recommandés
« Votre âme est un paysage choisi
Que vont charmant masques et bergamasques
Jouant du luth et dansant et quasi
Tristes sous leurs déguisements fantasques.
.......
Au calme clair de lune triste et beau,
Qui fait rêver les oiseaux dans les arbres
Et sangloter d'extase les jets d'eau,
Les grands jets d'eau sveltes parmi les marbres. »
Par Kaze Tachinu
| 555 commentaires
| 8 recommandés
Que de fois, seul, en proie à mes rêves d'amour,
Au fond d'un bois épais et d'une grotte obscure,
Je cherche autour de moi cette femme si pure
Que me ravit la tombe où j'aspire à mon tour !
( Pétrarque, Sonnet 13 )
Par Kaze Tachinu
| 629 commentaires
| 10 recommandés
« Je dis : une fleur ! et, hors de l’oubli où ma voix relègue aucun contour, en tant que quelque chose d’autre que les calices sus, musicalement se lève, idée même et suave, l’absente de tous bouquets. » Stéphane Mallarmé
Par Kaze Tachinu
| 720 commentaires
| 7 recommandés
Ecclésiaste 13J'ai appliqué mon coeur à rechercher et à sonder par la sagesse tout ce qui se fait sous les cieux: c'est là une occupation pénible, à laquelle Dieu soumet les fils de l'homme. 14J'ai vu tout ce qui se fait sous le soleil; et voici, tout est vanité et poursuite du vent. 15Ce qui est courbé ne peut se redresser, et ce qui manque ne peut être compté.…
Par Kaze Tachinu
| 888 commentaires
| 7 recommandés
« Un jour Un jour je m’attendais moi-même Je me disais Guillaume il est temps que tu viennes Pour que je sache enfin celui-là que je suis Moi qui connais les autres Je les connais par les cinq sens et quelques autres [ ... ] Le cortège passait et j’y cherchais mon corps
Tous ceux qui survenaient et n’étaient pas moi-même
Amenaient un à un les morceaux de moi-même » Guillaume Apollinaire