En pleine affaire des violences sexuelles à Bétharram, Élisabeth Borne dans sa grande finesse souhaite des fouilles inopinées des élèves pour lutter contre les violences à l'école.
Françoise Gullung enseignante à Bétharram au milieu des années 1990, a interpellé directement Bayrou, ainsi que sa femme qui y enseignait le catéchisme : «J’avais l’impression que pour elle, [...] ces enfants-là, c’était normal qu’on les batte ». Des têtes à claques à corriger en somme ! Comme cet enfant à qui Bayrou, en 2002, mettait fièrement une claque en direct devant les caméras…
Mediapart révèle que le gendarme chargé, à l’époque, de l’enquête Bétharram a dénoncé l’intervention de François Bayrou dans la procédure judiciaire. Bayrou crie au "fantasme" et rajoute ainsi un couplet à la chanson de Brel : Faut vous dire, Monsieur, que chez ces gens-là, on n'ment pas, Monsieur, on n'ment pas, on respire.
Après avoir parlé d'un "sentiment de submersion" des Français face à l'immigration (alors que selon la dernière enquête sociale européenne, près de 70% des Français n'éprouvent pas de sentiment de submersion migratoire), à la violence du racisme d’État, François Bayrou ajoute celles du mensonge et de l'inaction, aux violences faites aux mineurs.
Olivier Faure confirme que le PS s'engagera bien dans le débat nauséabond sur l'identité nationale, thème cher au RN, à Darmanin, Retailleau et autres petits soldats du fascisme rampant. Avant de connaître les critères du "bon" Français, nous connaissons désormais ceux du mauvais socialiste.
Macron promet 109 milliards d'investissement dans l'IA après avoir amputé de 1,2 milliard le budget de l'éducation nationale et de 1,3 celui des universités et de la recherche ! Un défi à l'intelligence humaine...