C'est la lecture du très bon billet de Franck Bergerot sur le site de Jazz Magasine qui m'a donné l'impulsion de revenir ici ce matin, et aussi parce que cela fait un moment que je n'ai plus rien posté, faute d'actualités en rapport à ce blog. Car que dire de l'exercice de l'État depuis un an, sinon notre consternation ? Quelle tristesse que ce ministère de la Culture qui illustre par son silence l'impuissance de l'état face aux grands défis qu'il est censé relever.
Après la direction de TSF Jazz (tous les djeeeezzzzz), du Duc des Lombards, du festival Django Reinhardt à Sammois, plus quelques autres prérogatives, voila que Sébastien Vidal - dont je rappelle que la manière toute personnelle de gérer les affaires courantes est à l'origine de mon blog Révolution de Jazzmin - vient de décrocher la direction artistique du Festival de Jazz de Nice, dont le maire n'est autre que l'illustre Christian Estrosi, grand ami de Nicolas Sarkozy et héraut de la droite décomplexée. Je ne doute pas que dans notre communauté si indépendante et courageuse, ce rapprochement pour le moins surprenant ne manquera pas d'être dénoncé.
Le saxophoniste new-yorkais Alex Hofmann (photo) fait beaucoup de bruit depuis quelques jours dans la jazzosphere qui s'excite à nouveau de l'arène qu'il a ouverte et de son odeur de sang si forte qu'elle attire tous le musiciens du monde vers sa page FB (avec son lot d'outrances et d'indignités qui n'est pas sans rappeler le débat qui s'est tenu ici et qui a déclenché notre processus de consultation). L'étincelle fut allumée par ces simples mots sur son mur FaceBook : Fuck Wayne Shorter.