Que ce soit des manifs, des tractages, des blocages, des sabotages, des contentieux, les habitant·es font fuir cette industrialisation. Résolument pour la sortie du nucléaire, rejetant le mythe d'un capitalisme vert, ainsi que la vision d'une transition écologique allant vers une société de surconsommation ultra-connecté, nous rappelons qu'il y a suffisamment de surfaces artificialisées pour assurer une réelle bifurcation écologique.
Ce lundi 16 juin à l'Assemblée, sera examinée une nouvelle loi favorisant le saccage de terres agricoles, naturelles et forestières1 par des centrales photovoltaïques industrielles.
Au milieu de cette déferlante photovoltée, une douce saveur musquée de fromage de chèvre, met un peu de baume au cœur. Dans ce département, la Conf' Paysanne vient de gagner la Chambre. La Fnsea a fait un recours, l'a perdu, et mauvais bougres, refusent de siéger au bureau. C'est d'ailleurs l'une des quatre chambre détenues par La Conf', avec la Corse, la Guyane, et Mayotte.
Depuis des mois une mobilisation acharnée vise à empêcher l'installation de centaines d'hectares de photovoltaïque. Un texte de revendication signé de « La montagne de Lure qui se défend » nous est parvenu. Extraits.Paru dans l'Empaillé n.13.
L'histoire de « l' agrivoltaïsme » est celle d'un coup marketing de Christian Dupraz, agroforestier EELV mondialement connu, et de l'entrepreneur Antoine Nogier, patron actuel du lobby France agrivoltaïsme (auquel adhère Dupraz et co-dirigé par la FNSEA), mettant en avant ce terme afin de se distinguer d' un « autre photovoltaïque », dès lors considéré comme vulgaire.