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Billet de blog 15 juin 2018

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"Mai 68 par celles et ceux qui l'ont vécu" : un cadeau pour transmettre

Pour la fête des pères, offrez "Mai 68 par celles et ceux qui l'ont vécu" à vos enfants ! Un véritable condensé de moments forts et magiques, d'émotions et de souvenirs… Pour que la flamme de Mai traverse les âges et les générations !

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Parmi les avis de lecteurs ou les retours des témoins, nous sommes frappés de constater la portée intergénérationnelle du livre "Mai 68 par celles et ceux qui l'ont vécu" !

En ce week-end de fête de pères, pourquoi ne pas inverser le cours des choses et offrir le livre à vos enfants ?

Quelques papas de notre Mai 68 par celles et ceux qui l’ont vécu :

Michel Antony : « Le matin de la manifestation, petite alerte : des gendarmes sont aux portes de l’École normale ! En fait c’est mon père, gendarme du pays de Montbéliard mobilisé sur Besançon, qui est venu embrasser son fils. Très beau souvenir pour moi : l’amour paternel sans aucune remarque ou remontrance, alors que je saurai par la suite que mon père est inquiété et menacé de transfert à cause de ses fils agités, moi au sein de l’ENI et un autre de mes frères qui fait le piquet de grève chez Peugeot. »

Anonyme : « Celui qui, en Mai 68, me dit « viens, on va voir ce qui se passe à la Sorbonne », c’est pas ma sœur, c’est pas mon frère, c’est mon père… Donc c’est mon papa qui m’a présenté mes premiers gauchistes ! »

Daniel Thierry : « Avant que le général n’ait fini son discours, mon père a craché sur le poste. Il l’a essuyé, mais j’étais sidéré, car je ne l’avais jamais vu faire cela avant. »

Brigitte Deleplancque : «  J’avais 11 ans et je me souviens de cette période comme d’un long été. Dans mon souvenir, il faisait beau et il y avait un mélange d’insouciance et d’inhabituel.Mon père, qui travaillait à la RATP, était à la maison alors que ma mère se rendait au cabinet d’avocats où elle exerçait comme secrétaire.C’est donc en relation avec mon père que je me souviens de l’inhabituel : il avait la moustache et, à cette époque, il s’est laissé pousser la barbe ; il fumait et, comme les cigarettes devaient se faire plus rares, il est passé à la pipe à l’odeur bien plus agréable. »

Toujours et encore, vous avez la parole. Comme chaque vendredi, voici cinq témoignages inédits  :

N'hésitez pas à venir rencontrer les auteurs et éditeurs de l'ouvrage lors des rencontres organisées autour de ce livre partout en France dans les jours prochains (ici).

Pour commander le livre, c'est ici.

Pour feuilleter un extrait, c'est ici.

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