Parmi les avis de lecteurs ou les retours des témoins, nous sommes frappés de constater la portée intergénérationnelle du livre "Mai 68 par celles et ceux qui l'ont vécu" !
En ce week-end de fête de pères, pourquoi ne pas inverser le cours des choses et offrir le livre à vos enfants ?

Quelques papas de notre Mai 68 par celles et ceux qui l’ont vécu :
Michel Antony : « Le matin de la manifestation, petite alerte : des gendarmes sont aux portes de l’École normale ! En fait c’est mon père, gendarme du pays de Montbéliard mobilisé sur Besançon, qui est venu embrasser son fils. Très beau souvenir pour moi : l’amour paternel sans aucune remarque ou remontrance, alors que je saurai par la suite que mon père est inquiété et menacé de transfert à cause de ses fils agités, moi au sein de l’ENI et un autre de mes frères qui fait le piquet de grève chez Peugeot. »
Anonyme : « Celui qui, en Mai 68, me dit « viens, on va voir ce qui se passe à la Sorbonne », c’est pas ma sœur, c’est pas mon frère, c’est mon père… Donc c’est mon papa qui m’a présenté mes premiers gauchistes ! »
Daniel Thierry : « Avant que le général n’ait fini son discours, mon père a craché sur le poste. Il l’a essuyé, mais j’étais sidéré, car je ne l’avais jamais vu faire cela avant. »
Brigitte Deleplancque : « J’avais 11 ans et je me souviens de cette période comme d’un long été. Dans mon souvenir, il faisait beau et il y avait un mélange d’insouciance et d’inhabituel.Mon père, qui travaillait à la RATP, était à la maison alors que ma mère se rendait au cabinet d’avocats où elle exerçait comme secrétaire.C’est donc en relation avec mon père que je me souviens de l’inhabituel : il avait la moustache et, à cette époque, il s’est laissé pousser la barbe ; il fumait et, comme les cigarettes devaient se faire plus rares, il est passé à la pipe à l’odeur bien plus agréable. »
Toujours et encore, vous avez la parole. Comme chaque vendredi, voici cinq témoignages inédits :
- « Demain, tu restes ici », par Marie-Thérèse Augereau, 13 ans, collégienne, Cholet (Maine-et-Loire)
- « Un couvercle avait été soulevé et personne ne savait ce qui sortirait à la fin de ce chaudron… », par Annie Lebaillif, 25 ans, sténo-dactylo à Clichy-la-Garenne (Hauts-de-Seine)
- « Affecté à l’atelier populaire, j’ai découvert le travail à la chaîne », par Philippe Pradel, 13 ans, collégien, Paris
- « Tout le monde se bouge, vous n'allez pas rester à rien faire ! », par Christine Belsoeur, 19 ans, élève de Terminale dans un lycée privé d’Angers (Maine-et-Loire)
- « Un “service” presque pas militaire, sauf en mai 1968 », par Jacques Terraza, 24 ans, marié, instituteur en service militaire au 7e régiment du Génie, Avignon (Vaucluse)
N'hésitez pas à venir rencontrer les auteurs et éditeurs de l'ouvrage lors des rencontres organisées autour de ce livre partout en France dans les jours prochains (ici).
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