Après Donald Trump, Javier Milei annonce à son tour le retrait de son pays de l’OMS.
Les raisons invoquées sont absurdes, et en parler – même pour les ridiculiser – ne fait que les renforcer. C'est comme taper sur une merde : ça éclabousse.
Mais ces discours ne sont que des écrans de fumée. Plutôt que de perdre du temps à les déconstruire, regardons ce qu’ils tentent désespérément de cacher.
Dans sa pièce de théâtre « Rhinocéros », Eugène Ionesco raconte comment, dans les années 30, les idées extrémistes ont peu à peu contaminé la population, transformant les gens en bêtes, en rhinocéros sauvages, juste bons à charger et à écraser les plus faibles... Cela fait des années que mes réunions de famille me rappellent cette pièce.
Je sais que ce n’est pas politiquement correct de dire ça, que lors des attentats du 7 octobre le monde entier s’est mobilisé et a défilé dans les rues pour se promettre que rien ne changera, que Charlie restera Charlie.
Mais ce n’est pas vrai.
Je m’appelle Maxime, j’ai 47 ans, et après presque 30 ans de participation citoyenne, j'ai le sentiment que mon vote n’a jamais servi à rien.
Les partis que j’ai choisis n’ont jamais gouverné.
Les candidats que j’ai soutenus n’ont jamais été élus.
Vous me direz : "C’est ça la démocratie, la dictature de la majorité."
D’accord... Mais suis-je vraiment dans la minorité ?