Minga est une organisation d’acteurs professionnels et citoyens engagés dans la production d’une économie de proximité et de qualité, au niveau local comme international.
Ensemble, dans la diversité1…
de leurs métiers, de leurs activités et de leurs statuts, les membres de Minga posent la question du travail, des solidarités et des droits à renforcer pour l’articuler aux questions sociales, écologiques et démocratiques de notre temps.
Leurs divers engagements ont pour commune ligne d’horizon l’article 23 de la déclaration universelle des droits de l’Homme :
Toute personne a droit au travail, au libre choix de son travail, à des conditions équitables et satisfaisantes de travail et à la protection contre le chômage.
Tous ont droit, sans aucune discrimination, à un salaire égal pour un travail égal.
Quiconque travaille a droit à une rémunération équitable et satisfaisante lui assurant ainsi qu’à sa famille une existence conforme à la dignité humaine et complétée, s’il y a lieu, par tous autres moyens de protection sociale.
Toute personne a le droit de fonder avec d’autres des syndicats et de s’affilier à des syndicats pour la défense de ses intérêts.
Rehaussons le niveau d’ambition de la transition alimentaire.
Il est toujours difficile de rester lucide quand on est sur un marché qui connaît un niveau de croissance record depuis plus de deux ans (+ 20%) et que cela indique, fort heureusement, une préoccupation grandissante en matière de qualité alimentaire.
Minga, l’OPASE (l’Organisation Professionnelle des Artisans Semenciers Européens) et l‘Alliance des cuisiniers de Slow Food France ont décidé de s’unir pour mener 3 mois durant à partir de septembre 2017, une campagne de promotion du métier d’artisan semencier sur la métropole parisienne.
La forte croissance du marché de la bio montre que les citoyens sont de plus en plus préoccupés par la qualité de leur alimentation. En soi, c’est une bonne nouvelle.
Mais cette croissance est-elle en mesure de tirer vers le haut les revenus des agriculteurs (1 sur 3 gagne moins de 350 euros par mois) ? Rien n’est moins sûr.
La faillite de la start’up « Take eat Easy » (plateforme numérique de service de livraison à vélo des restaurants en ville) en juillet, révèle la réalité économique et le mode d’organisation sociale de certaines entreprises du numérique. Cet événement met à nu les limites d’un modèle d’organisation du travail et de réussite sociale fondé exclusivement sur l’entrepreneuriat.
La tentation d’un modèle autoritaire à la chinoise fait son chemin dans l’esprit des organisations patronales, et ce d’autant que leur représentativité est de plus en plus contestée par leurs bases.