A chaque fois qu’on a dit que notre modèle démocratique s’abîmait, le génie de notre peuple a su le ressusciter grâce à son opinion publique alerte et par la richesse de notre dialogue. Il est donc essentiel que les citoyens sénégalais continuent à exprimer leurs attentes et leurs préoccupations, et à demander des réformes institutionnelles lorsque cela est nécessaire.
Arrêtons de nous laisser dresser les uns contre les autres si nous voulons « faire pays» ensemble. ... Méfions-nous chers compatriotes d’affaiblir notre État quelque soit ses imperfections ! Cet État est le garant de notre existence et le socle de notre vivre ensemble.
Nous répétons ici qu’après avoir donné au peuple la parole, il nous faut l'écouter d’abord et lire ce qu'il nous a dit. Et pour ce faire c'est la CNRV qui est habilitée à nous le dire. Restons donc certes mobilisés mais aussi calmes, vigilants et patients.
A ce jour, il y a encore de par le monde, 55 à 57 millions d’enfants en âge d’être scolarisés qui ne sont pas à l’école; 263 millions de garçons et de filles de 6 à 17 ans sont, soit non scolarisés ou sortis du système scolaire avant la fin du secondaire[1]. La plus grande partie d’entre eux vivent dans des pays à forte population et à fort croissance démographique, en Afrique et en Asie.
Les excellents managers et chefs de projets que nous avons au Sénégal savent, qu'une mise en production pareille d'un projet stratégique comme l'ouverture de l'AIBD nécessite réflexion et concertation stratégique (en terme métier et connaissance de management de projet) et devant les enjeux on opte souvent entre deux approches: faire une bascule progressive ou appliquer "la méthode big bang".