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Le président de la République s’est dit favorable à l’écriture dans la Constitution des « spécificités de la communauté insulaire corse… celles d’une communauté insulaire, historique, linguistique et culturelle ». Afin de construire un dialogue durable entre la Corse et l’État, il est primordial aujourd’hui de travailler en ce sens et traiter spécifiquement la question politique corse.
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Nous appelons les parlementaires à abroger le délit de « groupement en vue de la préparation de violences », l’une des dispositions pénales floues qui, récemment encore, à l’occasion des manifestations contre la réforme des retraites, se révèle être une importante entrave au droit de manifester pacifiquement. Cette réforme est urgente et nécessaire.
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La liste des victimes s’allonge chaque jour, à Gaza et aussi en Cisjordanie. Certes l’inhumanité des actes à caractère terroriste commis par le Hamas permet à Israël traumatisé dans son existence même d’invoquer la légitime défense. Mais cette notion, qui suppose une riposte proportionnée, n’autorise nullement le recours à une violence elle-même inhumaine dictée par une vengeance aveugle.
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Le 29 novembre 1947, l’Assemblée générale des Nations unies approuve le plan de partage de la Palestine, alors sous mandat britannique, en prévoyant la création d’un Etat juif – sur 60% des territoires – et d’un Etat arabe, avec placement de la ville de Jérusalem et de sa proche banlieue sous contrôle international.
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Le meurtre du jeune Nahel tué par un policier, suivi des révoltes dans les quartiers populaires et aussi d’autres victimes de violences policières, a mis en exergue l’impérieuse nécessité d’agir à la fois contre les méthodes répressives du pouvoir et pour la prise en compte effective des légitimes revendications sociales. Tribune de Patrick Baudouin, président de la LDH
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La liberté associative est quant à elle menacée par le risque de suppressions arbitraires des subventions accordées aux associations. (...) C’est pourquoi, face à un tel danger, la LDH a sonné l’alarme et appelle celles et ceux qui entendent défendre notre modèle démocratique à s’engager à ses côtés avec détermination.
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Le feu couvait et l’incendie était programmé. Après toute une série de mesures sécuritaires, liberticides, antisociales, un pouvoir autoritaire, négligeant toutes les alertes sur les risques encourus, s’est entêté à faire passer quoi qu’il en coûte le texte sur la réforme des retraites.
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Le territoire français et les grandes villes plus particulièrement sont depuis plusieurs jours le théâtre d’opérations de maintien de l’ordre de grande ampleur, violentes et totalement disproportionnées. Avec cette pétition, la LDH et les citoyennes et citoyens signataires appellent votre gouvernement à la raison et exigent de vous, Madame la Première ministre, Monsieur le ministre de l’Intérieur, le respect des droits fondamentaux.
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Bien que la situation sociale et politique demeure fortement préoccupante dans notre pays, le présent texte se doit d’être consacré à l’Ukraine, un an après l’invasion de ce pays par les troupes russes.
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La LDH ne peut que réaffirmer la position adoptée dès le début de la guerre d’agression. La résistance opposée par le peuple ukrainien à une armée russe dotée d’une force de frappe bien supérieure mérite respect et solidarité. Cette solidarité impose que la résistance armée à l’invasion, légitime au regard du droit international, bénéficie d’un soutien apporté par la fourniture des moyens militaires de défense qui lui sont indispensables.