Créée en 1898 pour défendre un innocent, le capitaine Dreyfus, la LDH (Ligue des droits de l’Homme) est de tous les combats pour la justice, les libertés, les droits civiques et politiques, les droits1…
économiques, sociaux et culturels, contre le racisme et l’antisémitisme depuis plus de 120 ans. La LDH est une association généraliste et indépendante de citoyennes & citoyens qui s’engagent pour défendre tous les droits, pour toutes et tous ! La présidence de la LDH est assurée par Nathalie Tehio depuis fin mai 2024.
La LDH ne peut que réaffirmer la position adoptée dès le début de la guerre d’agression. La résistance opposée par le peuple ukrainien à une armée russe dotée d’une force de frappe bien supérieure mérite respect et solidarité. Cette solidarité impose que la résistance armée à l’invasion, légitime au regard du droit international, bénéficie d’un soutien apporté par la fourniture des moyens militaires de défense qui lui sont indispensables.
À ce jour environ 120 enfants français sont toujours prisonniers dans les camps du Nord-Est syrien, ouverts en 2019 à la suite de la défaite militaire de l’organisation État islamique et gérés par les FDS, d’obédience kurde. Ils y vivent dans des conditions qui mettent en péril leur santé physique et psychique, dénoncées comme « apocalyptiques » par le CICR...
Comme l’a fait valoir la LDH lors d’une récente session du Forum social européen à Florence, il y a urgence à reconstruire, dans le cadre d’une véritable solidarité internationale, un projet progressiste qui articule des réponses démocratiques, civiques, sociales, économiques, écologiques et culturelles pour fournir un accès effectif, et non sélectif, aux droits fondamentaux.
Tels sont les vœux exprimés par la LDH au terme de ce catalogue des améliorations à apporter en matière de droits et libertés. S’il ne faut pas s’illusionner sur les chances de les voir tous se réaliser dans l’immédiat, il n’en résulte pas moins une feuille de route des objectifs à poursuivre.
Le ministre de l’Intérieur, sans souci des règles d’un Etat de droit, se refuse en revanche à prendre les mesures nécessaires pour mettre un terme aux dévoiements d’une police dont il a la responsabilité, que ce soient les violences policières, l’usage incontrôlé d’armes à feu lors de refus d’obtempérer, ou l’abus de verbalisation vis-à-vis de catégories de population stigmatisées.
L’onde de choc provoquée par la poussée de l’extrême droite aux élections présidentielle et législative est à peine dissipée que notre pays, ramené à une réalité quotidienne des enjeux et des choix politiques, se trouve confronté à de multiples défis aux issues incertaines.
L’onde de choc provoquée par la poussée de l’extrême droite aux élections présidentielle et législative est à peine dissipée que notre pays, ramené à une réalité quotidienne des enjeux et des choix politiques, se trouve confronté à de multiples défis aux issues incertaines.
La LDH sollicite les parlementaires en vue de restaurer la confiance envers les forces de l’ordre et dans le souci de protéger les individus contre une utilisation non nécessaire ou disproportionnée de la force par la police.
Des organisations de la société civile, associations, syndicats, collectifs, militants mutualistes, usagères et usagers du système de santé, lancent un appel solennel au président de la République et au gouvernement pour que soient prises immédiatement des mesures pérennes afin d’éviter une nouvelle catastrophe sanitaire qui nous toucherait toutes et tous.