Comment ne pas être émerveillé? Même par les participants de la petite finale, celle qui a vu la victoire de l'Allemagne devant l'Uruguay (3-2), samedi 10 juillet, en attendant la grande, dimanche 11 juillet, qui oppose les Pays-Bas à l'Espagne.
Au moment même où les paris en ligne sont légalisés, il n'a jamais semblé aussi difficile de faire des pronostics. La Coupe du monde de football 2010 collectionne les surprises (et les déceptions). Comment deviner qu'en quarts de finale l'Allemagne allait pulvériser l'Argentine, devenue favorite de la compétition depuis l'élimination du Brésil par les Pays-Bas (2-1)? Et bien, c'était quasiment impossible!
On voulait savoir on ne saura rien. Les Bleus sont rentrés (en fait, ils sont déjà repartis). Et, une nouvelle fois, ils n'ont pas tenu leurs promesses. Ils devaient parler. Ils ont ont parlé mais pour ne rien dire ou presque. Pour les révélations et la vidange des sacs, vous repasserez. Vide et incohérence.
Voilà. Le monde entier rit du football français. En quelques heures, nous sommes devenus l'exemple à ne pas suivre. Que faire pour retrouver un semblant de crédibilité?