Deuxième épisode de la série L'art des Bru(i)ts paru dans Revue & Corrigée en 2016, cette fois en entretien avec Antoine Capet et David Lemoine, les deux membres fondateurs de BrutPop, activistes déterminés des pratiques brutes 2.0, entre open-source, subversion des énonciations contemporaines, lutherie sauvage et ironie féroce. Ces deux-là ont de la ressource et la partage.
Première proposition d'une série de quatre articles publiés durant l'année 2016 dans les pages de Revue & Corrigée, «surface écrite des pratiques sonores expérimentales». Comme une introduction aux travaux que nous mènerons depuis avec le collectif La Belle Brute.
A l'annonce de la fermeture des écoles, des lieux d'accueil et des suivis divers, de très nombreux parents, proches ou professionnels d'enfants autistes ont, dans un premier mouvement, penser que la situation allait potentiellement être infernale. Or, pour beaucoup des ces enfants, le confinement n'est pas du tout l'enfer qu'on croit.
A l'heure du confinement imposé pour les raisons sanitaires légitimes que l'on sait, nous voulions revenir quelques jours en arrière et rappeler comment les Rencontres Internationales autour des Pratiques Brutes de la Musique ont tenté de penser des pratiques hors normes quant à l'accueil et l'accompagnement des personnes isolées du fait de leur handicap, leur maladie ou leur condition atypique.
La sortie du film Hors Normes sur les "cas complexes" en autisme est l'occasion d'aborder la délicate question de l'accueil des personnes s'inscrivant dans le monde de façon atypique. Est-il suffisant de répondre à la relégation officieuse des autistes par l'inclusion péremptoire dans les espaces de socialisation, de l’école au travail, sous la condition de la normalisation ?