Jean-Pierre Cabestan est directeur de recherche émérite au CNRS rattaché à l’Institut de recherche sur l’Asie de l’Est de l’Inalco. Il est aussi chercheur à Asia Centre, Paris. Il répond à mes questions à l’occasion de la parution de son ouvrage « Deng Xiaoping. Révolutionnaire et modernisateur de la Chine ».
Quelles sont les pressions subies par la communauté arabo-musulmane au sein de la société française ? Comment se matérialisent-elles dans les sphères politiques et culturelles ? Dans quelles mesures le statut d’artiste lui permet-il de dénoncer et surmonter ces inégalités ?
Quel état des lieux peut-on dresser du droit international aujourd’hui ? Quelle posture les pays européens, historiquement défenseur du droit international, adoptent-ils à l’égard de ce dernier ? Comment résister et se mobiliser en faveur des droits humains ?
Quel état des lieux peut-on dresser du conflit à Gaza, tant sur le plan humain que géopolitique et économique ? En quoi constitue-t-il un « cauchemar dans le cauchemar » ? Cette guerre « inhumanitaire » peut-elle s’aggraver davantage ?
Comment a évolué le traitement médiatique et de l’information sur le conflit israélo-palestinien ? Quelles sont les causes de ce glissement vers un point de vue unilatéral du conflit dans les médias ? Est-ce que l’on peut parler d’un lobby pro-israélien et quels en seraient les contours ?
Quel éclairage peut-on apporter quant au(x) positionnement(s) du Parti socialiste à l’égard de la situation à Gaza ? Dans quelle mesure les différentes appréciations de la gauche sur la situation au Proche-Orient pourraient-elles empêcher les partis de se coaliser ?
Quelles sont les raisons de la radicalisation du débat français sur les questions d’intégrations religieuses ? Dans quelle mesure les médias sont-ils des acteurs politiques à part entière ? Comment repenser le droit pour qu’il puisse répondre correctement aux problématiques internationales contemporaines ?