Pierre-etienne Rault est officier de la marine marchande lorsqu'il rencontre pour la première fois des bergers béarnais et attrape le "virus" des brebis qui ne le quittera plus. Plutôt que de retourner naviguer pour le compte de la mondialisation, il devient berger dans les Pyrénées et les Alpes avant1…
de s'installer éleveur en Bretagne. Il est également l'auteur de Végano-sceptique -regard d'un éleveur sur l'utopie végane-. aux éditions du Dauphin.
La frénésie anxieuse engendrée par l'urgence environnementale laisse manifestement davantage prospérer et propager les illusions, la confusion, les propos partiaux et moralisateurs qu'elle ne donne à penser une écologie participative et factuelle, c'est à dire une écologie érigée collectivement et dont les fondements reposeraient essentiellement sur l'expérience et l'observation de faits.
La morale végane a toute sa place dans un monde dualiste, héritier de la culture judéo-chrétienne qui envisage les relationnalités selon des considérations de « bien » et de « mal ». Mais cette même morale n'est pas introductible dans le cadre des interrelations et des interdépendances qui engendre l'adaptabilité des êtres sur leurs territoires.