La mondialisation souvent utilisée comme obstacle aux transformations révolutionnaires, est-elle en train de changer de camp ? Gilets Jaunes et comme un écho : USA, Albanie, Belgique, Angleterre, Grèce, Hollande, Hongrie, Pologne, Portugal, Serbie, Tchéquie, des régions d’Allemagne, Espagne. Tous rejettent l’injustice sociale, l’autoritarisme qui empêche de maîtriser son sort et le mépris subi.
La gratuité est un enjeu de débats autour des droits fondamentaux que peuvent être la santé, la culture, l’eau, l’énergie, les transports locaux et autres… Il s’agit de débats vertueux qui nous amènent à réfléchir à l’utilisation des ressources limitées, ce qui se traduit parfois par un quota gratuit assuré à chacune et chacun et une tarification dissuasive au-delà de ce seuil.
Je n’aborderai pas la gratuité à partir du verbe avoir, ce qui réduit les individus à des consommateurs mais sous l’angle des rapports sociaux et du rôle social de chacun. La grande portée de cette idée est qu’elle nous dégage des valeurs marchandes et nous tourne vers la valeur d’usage. C’est la définition des activités professionnelles et sociales qui est posée dans d’autres termes.
"Gratuité et émancipation"
Cerises veut promouvoir la gratuité comme champ d'une résistance créatrice à la logique de marchandisation généralisée de l'ensemble des sphères de vie. Une gratuité non seulement conçue comme le non paiement de telle ou telle réalisation, mais comme moyen de construire d’autres rapports sociaux.
Gratuité et émancipation
Cerises veut promouvoir la gratuité comme champ d'une résistance créatrice à la logique de marchandisation généralisée de l'ensemble des sphères de vie. Une gratuité non seulement conçue comme le non paiement de telle ou telle réalisation, mais comme moyen de construire d’autres rapports sociaux.
Janvier 2018, maire d'une petite commune, 500 habitants, la gazette locale l'interroge : "quels faits marquant pour 2017? les premiers six mois du gouvernement sont-ils satisfaisants ?".
À Cerises nous voulons aller au fond des choses, prendre du recul, nous voulons nous armer pour inventer un autre futur. Quand les mobilisations sociales grandissent pour dire « on n'en veut plus de cette société », il faut œuvrer aussi à la « besogne d'avenir ».
Étienne Adam donne un éclairage sur les réformes de l'assurance chômage et des retraites.
À Cerises nous voulons aller au fond des choses, prendre du recul, nous voulons nous armer pour inventer un autre futur. Quand les mobilisations sociales grandissent pour dire « on n'en veut plus de cette société », il faut œuvrer aussi à la « besogne d'avenir » .
À Cerises nous voulons aller au fond des choses, prendre du recul, nous voulons nous armer pour inventer un autre futur. Quand les mobilisations sociales grandissent pour dire « on n'en veut plus de cette société », il faut œuvrer aussi à la « besogne d'avenir ».
Le dossier du numéro de novembre 2018 de Cerises posait la question : que manque-t-il à nos luttes pour être victorieuses ? Le profond mouvement populaire des Gilets Jaunes (GJ) entre directement en résonance avec cette question.