Le calvaire subi par Dinah nous a tous dévastés. La douleur et la sidération dans lesquelles nous plonge cette affaire ne doivent pas nous faire oublier que le harcèlement scolaire est un fléau qui prospère dans bon nombre d’établissements sans que de véritables mesures ne soient réellement mises en place. Pour Dinah et pour toutes les autres victimes, voici ce nouvel épisode de « Cas d’école ».
Si l'on ne devait choisir qu'un seul symbole du pouvoir de destruction aveugle et stupide de l’Éducation nationale, William pourrait être celui-là. Victime de fausses accusations avérées, il se retrouve broyé par une hiérarchie sans morale ni contrôle qui nie les évidences les plus élémentaires. Aujourd’hui, William est détruit, mais continue la lutte contre un mastodonte informe et ubuesque.
Une autre vision du 11 septembre 2001. Il y a plus de quinze ans, j'écrivais le texte de cette BD, adapté d'un fait divers, pour le laisser finalement dans un tiroir. Jusqu'en 2010/2011, où l'excellent Mogeo m'a fait l'honneur de le mettre en image. Quel autre jour qu'aujourd'hui pour le ressortir des limbes ?
Martin n'est pas antivax, mais n'est pas vacciné et n'aura donc pas son pass sanitaire. Retour sur le parcours d'un homme semblable à des milliers d'autres, afin de mettre la chasse aux sorcières de Macron en perspective. Il va de soi qu’il ne s’agit pas de débattre de la nécessité ou non de vacciner, mais bien des carences étatiques laborieusement masquées par la recherche d'un bouc émissaire.
Gérald cumule à lui seul bon nombre de tares expliquant chez beaucoup le dégoût de la vie politique moderne. Son parcours singulier nous éclaire sur ce qu’il est, sur sa vision du pouvoir et sur celle des gens qui l’ont placé là. Mais il est également au croisement de l’impunité politique et policière. Pour tout cela, Gérald est un triste symbole qui méritait bien que l’on raconte son histoire.
Pour avoir oublié de mettre son masque, Debora, enceinte de quatre mois et demi, a subi un contrôle de police violent. Interpelée, faussement accusée d’outrage, elle a surtout perdu son bébé suite aux coups reçus. Le sort de Debora aurait dû créer un scandale national. Il n’en a rien été. A nous aujourd’hui de refuser l’oubli qui lui est promis. Pour elle et pour sa fille qui ne sera jamais là.
Suite à son lynchage, Michel Zecler s’est empressé, dans la démarche d’apaisement qui conduit sa vie, de dissocier ses agresseurs du reste de la police. Ils se sont pourtant crus autorisés à agir ainsi, conscients de leur impunité. L’indignation du monde politique est quant à elle un moyen de détourner les yeux du public du vrai débat, sur le racisme et les violences systémiques dans la police.
La mésaventure de Rosalie a fait grand bruit : prise à partie par une patrouille devant sa librairie de Bagnolet, elle a été confrontée au rapport de force imposé par des policiers désireux d'interpréter la loi à leur manière. L'histoire de Rosalie s'est bien terminée, mais elle interroge sur la confiance aveugle en la police et sur la nécessité pour les citoyens de rester vigilants face aux abus.