De l’Express à l’Obs, en passant par les grandes chaînes de télé et radio, un seul mot d’ordre : Macron est le candidat du renouveau. Ce discours sous-alimente sans le moindre fondement. Rétablissons donc les faits : Macron est un membre de l’oligarchie dont le programme politique est l’extension de ses profits et de ses privilèges, grâce à des réformes économiques nous ramenant au 19e siècle.
Les gens diplômés ou les politiques font souvent ce genre de constat : « les gens ne sont pas compétents » pour décider sur telle ou telle question, et il ne faudrait pas multiplier les référendums car non seulement nos concitoyens ne comprendraient pas toujours les enjeux mais en plus ils risqueraient d’y exprimer leurs plus bas instinct. Cet article démontre la fausseté de ce raisonnement.
De sa promotion du Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) à sa réalisation d’une loi très molle contre la fraude fiscale (« Sapin 2 »), en passant par son refus de réclamer à Apple les impôts que le géant américain devait à la France, l'action du ministre de l'économie et des finances devient de plus en plus contraire aux intérêts de la majorité des citoyens.
La crise des producteurs du lait et leur conflit avec le groupe Lactalis n'a été qu'un épisode dans la descente aux enfers de l’agriculture française. Nous nous sommes penchés sur l’agriculture et nous avons décidé de faire un état des lieux de son fonctionnement et de sa crise : C’est toute la transformation capitaliste et néolibérale de l’agriculture qui est responsable de cette situation.
Si les contournements de la loi Littoral continuent, avec la bénédiction des maires de Nice ou Cannes, nous n'aurons bientôt plus à nous soucier de qui a le droit d'aller sur la plage : seuls les riches le pourront, de fait. Cet article démontre qu'on devrait davantage se soucier de la privatisation des plages par l'argent que par la religion, et souligne la complicité de nos élus.
Si l’on dit que les grands bourgeois ont, en France, tout un tas de connexions politiques et administratives qui leur permettent de promouvoir leurs intérêts financiers et patrimoniaux, on « tombera dans la théorie du complot ». Cette stigmatisation du complotisme, en mettant dans le même panier des choses qui n’ont pourtant pas le même degré de réalité, discrédite toute critique sociale.
Les mécanismes de collusion de l’élite politico-financière contre la majorité des citoyens que nous décrivons ne sont pas une vue de l’esprit. Ils sont réels et vérifiables et ils sont portés depuis des décennies par des individus en chair et en os. C’est pourquoi, dans le numéro 6 de Frustration, nous avons choisi de retracer le parcours de Jean-Charles Naouri.
Frustration est un magazine politique lancé il y a deux ans et demi pour démocratiser la critique sociale et promouvoir l’idée qu’un changement de société est nécessaire et possible. Tous ses articles sont écrits collectivement. Frustration travaille à devenir un média de plus en plus accessible, dépourvu de jargon et de lourdeurs stylistiques tout en assurant une argumentation rigoureuse.
Archaïques, arc-boutés sur leurs privilèges et idéologues : ceux qui défendent la loi Travail sont dans le passé. Plutôt que de raccommoder leur vieille économie, allons de l’avant et changeons de système !