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Abstentionnistes, votants blancs ou préférant voter Macron, nous avons un point commun : Nous ne supportons pas la façon dont les citoyens sont traités durant cet entre-deux tours, en particuliers les plus hésitants d'entre eux. Nous pensons que ces pressions exercées au nom de la "lutte antifasciste" sont violentes, contre-productives et qu'elles témoignent d'un grand mépris de classe.
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Pourquoi les mots si creux et les énoncés si consensuels d'Emmanuel Macron déclenchent des tonnerres d'applaudissements durant ses meetings ? Nous avons passé trois heures dans l'univers surprenant du nouveau télévangéliste des classes supérieures françaises, lundi 17 avril à Bercy
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« L’Union européenne nous protège car elle est un vecteur de paix », « c’est grâce à elle que les dernières générations ont été épargnées par les guerres sur leur sol », voilà ce que répètent les défenseurs de l’ordre européen établi. C’était (peut-être) vrai avant. Mais ce n’est désormais plus le cas.
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Le 21 mars, sur le plateau d'Explicite, Macron niait la moindre affinité avec Patrick Drahi, expliquant qu'il n'avait joué aucun rôle dans la constitution de l'empire de celui-ci, en particulier par le rachat d'SFR. C'est un mensonge, car c'est bien Macron ministre de l'économie qui a donné son feu vert à l'opération. Mais Drahi n'est pas l'unique soutien de Macron.
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Les sondages sont devenus bien plus qu'une simple mesure informative de l'opinion. Ils fondent désormais entièrement des argumentations politiques ("Mélenchon doit se retirer au profit de Hamon", "Macron est le vote utile") et sont un motif d'exclusion du débat public (Le débat présidentiel du 20 mars sur France 2). Brouillons et nuisant à l'exercice de la citoyenneté, ils devraient être écartés.
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Deux tiers des Français ne partent pas du tout en vacances l’hiver et seulement 8 % d’entre eux vont skier au moins une fois tous les deux ans. Et la moitié des effectifs de ces vacances sont cadres ou professions intellectuelles supérieures. Alors pourquoi la météo des neiges est-elle programmée de décembre à février aux heures de grande écoute ?
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Le 22 février, Emmanuel Macron a fait un court séjour à Londres. Ce n’était pas son premier passage dans la capitale britannique, puisqu’il y a aussi fait un tour en septembre, peu après l’annonce de sa candidature. Il s’est aussi rendu à Bruxelles et à New York. On a appris que chaque soirée dans ces capitales était l'occasion de levées de fonds, mais pas avec n'importe qui...
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Le Salon de l’Agriculture 2017 a ouvert ses portes samedi dernier. Plus de 3 000 animaux exposés, plus de 600 000 visiteurs attendus. La « Ferme France » est à nouveau en vitrine à Paris, les hommes politiques et candidats à l’élection se succèdent pour tapoter le cul de vaches et causer aux agriculteurs (la prime à celui qui restera le plus longtemps), c’est reparti pour un tour.
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Vendredi 24 février, les marchands de journaux ont reçu pour la première fois FRUSTRATION, un trimestriel de critique sociale pour le grand public, entièrement indépendant, garanti sans publicité pour Rolex, sans édito de Jacques Attali et sans interview d'Emmanuel Macron. Faire le choix du papier aujourd'hui, c'est croire en la lecture confortable d’enquêtes et d'analyses approfondies.
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Le lendemain de la désignation du candidat du parti au pouvoir pour les prochaines élections, le journal Libération affichait son visage en Une accompagné de la sentence: “Une gauche de gauche”. La multiplication de ce genre de qualificatif concernant Hamon a permis à nombre de nos concitoyens d'en déduire que le Parti Socialiste était redevenu fidèle à son passé social. Qu'en est-il vraiment ?