Le grand cœur des vierges, et de leurs supporters électeurs, vient d’entamer un nouveau débat, sur les limites de moralité, à imposer juridiquement, à un monde sans moralité.
Monde entièrement consacré à la défense du mensonge, de l’exploitation et de l’inégalité.
Nous vivons une situation tout à fait inédite, la domination issue de la capacité à produire de l’idéologie, ne correspond plus à la capacité de produire des « richesses » réelles.
Océania, Eurasia, et Estasia, semblent de nouveau en conflit après 30 ans de trêve.
Cette trêve, qui était nécessaire à leur recomposition industrielle et politique interne.
Le principal moteur du Libéralisme d’Etat, c’est l’inversion du cycle de création de valeur.
Le butin de l’exploitation, des humains, comme de la nature, est distribué et partagé, dans la chaîne de prédation, sur une simple déclaration, avant même tout début de concrétisation de projet.
Les GTI (grands travaux inutiles), sont partie intégrante de ce mécanisme.
La Russie est un Etat Capitaliste, identique à ceux contre qui elle mène une guerre.
La seule différence entre les camps, c'est le niveau d'avancement, du glissement progressif du Libéralisme d'Etat vers le National Libéralisme.
Et cette guerre va s'arrêter, par ce que cette différence est en train de disparaître.
Et qu'elle va devenir invendable.
Les politiciens ont en commun avec les entreprises, une limitation de responsabilité, morale, juridique et financière.
Si un particulier s’autorise le dixième de ce qui leur est autorisé, c’est l’opprobre publique, et le plus souvent la cabane.
On constate à peu près partout, la remise en cause du Libéralisme Culturel, par le Libéralisme Economique.
La désignation de responsables de leurs échecs, est une constante bureaucratique, et plus l’échec devient évident, plus l’ennemi désigné doit être annoncé, proche et dangereux.
Si on part de l’hypothèse, quand même un peu risquée, que ni Trump, ni Musk ne sont vraiment des crétins incultes, on peut sérieusement envisager que leurs provocations à répétition, sont faites pour fournir à la classe bavarde, de quoi s’indigner sans conséquence et produire le brouhaha nécessaire au silence de la raison.