Shlomo Sand

Historien israélien spécialisé dans l'histoire contemporaine

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  • Quand tonnent les canons…

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    L'illusion d’un État juif tout puissant qui ne saurait être contesté a volé en éclats le 7 octobre. La catastrophe a considérablement approfondi les haines réciproques, et elle engendrera probablement de nouvelles et terribles catastrophes. L’Histoire pourrait cependant nous transmettre d’autres enseignements : quand il n’y a pas d’autre issue, quand tous les extrémismes se sont avérés être des impasses, ils sont obligés, en serrant les dents, d’apprendre à vivre ensemble.
  • Le terrible désir d’être égal

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    On ne peut pas se sentir égal, et on ne le pourra jamais, dans un État qui ne cesse de proclamer officiellement qu’il est l’État d’une seule communauté.
  • Et si Jésus était arabe !

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    J’ai publié sur Mediapart un article intitulé: «Qui est responsable de la crucifixion de Jésus ?». J’ai recouru à une forme d’ironie qui n’a pas été bien comprise, et sur laquelle je bats ma coulpe. J’étais persuadé que la majorité des lecteurs de Mediapart savent que le Nouveau Testament n'est pas un ouvrage d'histoire, mais un livre totalement théologique. Je pensais que, si dans le système scolaire israélien «laïque» les élèves reçoivent un enseignement obligatoire de la Bible, la France était préservée de ce type d’endoctrinement.
  • Qui est responsable de la crucifixion de Jésus?

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    J. L. Mélenchon, dans une interview donnée le 15 juillet dernier à BFMTV, a émis l’une de ses formules-chocs dont il a le secret : « Je ne sais pas si Jésus était sur la croix. Je sais qui l’y a mis, paraît-il, ce sont ses propres compatriotes ». M. Habib, en colère, a aussitôt réagi : « Jésus-Christ fut condamné à mort par le préfet Ponce Pilate, pas par ses compatriotes juifs »...
  • Le racisme voilé

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    La laïcité française, que j’ai tant révérée, et à laquelle je me suis identifié, peut facilement être dévoyée et servir d’alibi à une discrimination civile. De même, un féminisme douteux, qui prétend combattre pour l’égalité de genre au sein de la famille musulmane, sans prendre le moins du monde en considération les points de vue des candidates à l’égalité, peut facilement servir de couverture à un racisme culturel.