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Après le déjanté Torremolinos 73, Pablo Berger revient avec Blancanieves, une adaptation très personnelle du mythe de Blanche-Neige muet et en noir et blanc. L'Espagnol nous dit son amour du cinéma muet et sa découverte, un beau jour, des Rapaces de Stroheim.

Avec Paradis : Amour, en salles depuis le 9 Janvier, Ulrich Seidl signe le premier volet d'une trilogie à suivre. Le réalisateur autrichien nous parle de ces films comme d'un regard critique sur les réalités contemporaines.

La ressortie en salles des Habitants nous a permis de rencontrer, à Paris, son réalisateur, Alex Van Warmerdam. L'occasion de l'entendre parler de son approche fondée sur un imaginaire qui s'inspire du réel.

Un film de gangsters au pays de Bollywood. Ainsi pourrait-on présenter Gangs of Wasseypur, une épopée de presque six heures, présentée à Cannes lors de la Quinzaine des réalisateurs et enfin visible dans sa totalité en France. Anurag Kashyap nous fait la visite de la ville et nous raconte la genèse de son huitième long-métrage. Le premier à sortir en France.

Dans son premier long-métrage documentaire, Cinema Komunisto, Mila Turajlic confronte d'étonnantes archives de l'ère Tito à des entretiens tournés avec les survivants de la grande époque du cinéma yougoslave. Un temps où l'avenir (et la fierté) de la Nation passait, aussi, par les images des films les plus populaires, tandis que les stars internationales venaient tourner dans les Balkans et que l'on construisait, à Belgrade, le "plus grand studio d'Europe". La jeune cinéaste nous raconte comment sa plongée cinéphile lui a permis de retrouver le projectionniste personnel de Tito (qui voyait un film par jour !) et de faire dialoguer la mémoire d'un pays avec les interrogations d'aujourd'hui.

Après deux premiers films mystérieux et drôles (La Gueule que tu mérites et Ce cher mois d'août), Miguel Gomes signe avec Tabou, le chef-d'oeuvre de cette fin d'année 2012.

Ils ont entre 50 à 90 ans et leur combat pour vivre dignement leur homosexualité a fait d'eux les fers de lance du progrès social dans les années 60 et 70. Sébastien Lifshitz a interrogé ces figures aujourd'hui apaisées et leurs témoignages forment la trame des Invisibles (à voir en salles dès le 28 novembre), un documentaire qui, loin d'être réservé à la communauté homosexuelle, met chacun face à ses aspirations ordinaires d'une vie heureuse et élargit, s'il existe, le champ de la "normalité".