Le blog de Y. Benzatat

La junte a ordonné aux médias organiques (El Watan, Liberté, Le Quotidien d'Oran et tous les autres) de ne rien révéler sur l'ampleur de la pandémie du coronavirus.

Le Pr Bessedik Khedidja, chef de service de psychiatrie adulte à l’hôpital de Blida accuse le Président Abdelmadjid Tebboune et l’Etat algérien d’homicide volontaire et d’assassinat de son peuple.

Face au Hirak qui menace sa pérennité, le système n'hésite pas à recourir à une stratégie qui a déjà été rodée en 1992, par l'instrumentalisation du parti extrémiste, le FIS, pour faire barrage à la demande du peuple de mettre fin à la dictature militaire et l'instauration d'un véritable état de droit, démocratique et social.

Cette stratégie, mise en place par le pouvoir algérien en réponse au Covid-19, a déjà été rodée par le passé et s'apparente curieusement à celle mise en place en 1992 pour faire barrage à la demande du peuple de mettre fin à la dictature militaire, en instaurant un véritable état de droit, démocratique et social.

Le Hirak est dans les têtes et non pas dans les pieds des marcheurs. Il a pris forme dans les consciences, que plus jamais le peuple ne sera asservi par un système militaro-politico-financier, liberticide, corrompu et antinational.

Le Hirak a démontré que les puissants Généraux qui exercent le pouvoir de fait n’ont nulle intention de le restituer au peuple, ni de se soumettre à une autorité civile issue des urnes, ni de se soumettre à la Constitution et qu’ils sont déterminés à continuer l'appropriation de la rente par la force, le seul moyen dont ils disposent pour garder le peuple à distance du pouvoir et de la rente.

Il est temps pour le Hirak d'occuper en permanence la rue et d'inciter les hommes de main de la junte à le rejoindre

Dans ses déclarations publiques, Karim Tabbou affiche ouvertement et explicitement son attachement au manifeste du 1° Novembre 54, notamment en son alinéa relatif à la restauration de l’État algérien souverain, démocratique et social dans le cadre des principes islamiques.

Un F.N.M.P. (Front National du Mouvement Populaire) a été créé, samedi, par quelques personnes se présentant comme des acteurs du Hirak, pour le faire échouer au profit du pouvoir.

Lahouari Addi soutient dans sa dernière contribution, « Faut-il avoir peur des islamistes ? », suite à la polémique suscitée par la visite de l’ancien Moudjahed Lakhdhar Bouregaa, Mustapha Bouchahchi et Samir Belarbi à l'islamiste radical Ali Belhadj à son domicile, que [… les islamistes sont un courant d’opinion dans la société et il n’est pas question de […] les exclure du champ politique…]