Une édition exclusivement réservée aux revues. A la publication actuelle en revue, périodique ou non. Interrogeant leurs projets spécifiques. Et sans exclusive : cette édition se veut ouverte à toutes1
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les pratiques (artistiques), à tous les domaines de préoccupations (de société). De même, pour les plus connues d'entre elles, on peut choisir d'évoquer un article en particulier pour son actualité, ou son apport de fond.
Illustration : page de l'“Alphabet spationnel” (1952), texte de Claude Tarnaud, dessin de Henriette de Champrel (avec mes remerciements pour leur autorisation de reproduction à Gibbsy et Pierrille Tarnaud).
En 2010, je rédigeais un article, pour cette édition participative, sur une revue qui avait déjà presqu’un an et deux numéros, à l’époque : La revue Monstre, « revue d’exploration pédé pour la décennie 2010-2020 », comme elle aimait se présenter. Depuis juin 2012 et son numéro 4 programmatique, « Testodrama », son silence se fait sentir dans un paysage minoritaire atomisé.
La revue IntranQu'îllités vient de faire paraître son quatrième numéro : cent textes pour dire le monde tel qu’il va à tâtons, tel qu’il résonne et soupire, intranquille ; cent textes pour l'espérer, et « croire à la fontaine ».
De ce monde où « tout doit être réinventé » il est passionnément le géomètre et le poète orchestre. La revue « Europe » consacre son numéro du mois de mai, coordonné par Serge Martin, au poète roumain Ghérasim Luca (1913-1994) qui a écrit l’essentiel de son œuvre en langue française.
Dans le cadre du Printemps des poètes, invitation a été lancée par Jean-Pierre Siméon à Jacques Brémond, éditeur de poésie, de beaux livres, d'auteurs tels que Sahia Stétié, Thierry Metz, Bernard Noël, Frank Venaille, José Sarramago et bien d'autres, dont Françoise Han qui sera présente à ses côtés le 14 mai à l'Hôtel des Déchargeurs, à Paris.
Les instigateurs de la revue Intranqu’îllités se retrouvent à Paris dans le cadre de l’exposition « Re-Voir Haïti » au Grand Palais et de plusieurs manifestations. Voici en avant-goût une présentation vidéo par James Noël, réalisée pour l’émission Altitude, de deux représentants de l’art contemporain haïtien, Pascale Monnin et Mario Benjamin.
Par Patrice Beray
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« La littérature sécrète de l’immobilité ; la vie sécrète son propre passage : l’une n’appelle l’autre que par fascination de sa limite. » C’est par ces mots « cloués » que Bernard Noël désigne la présence d’écrivain de Joë Bousquet dans le numéro que lui consacre la revue Nunc.
La revue annuelle États provisoires du poème est un des multiples chemins qui mènent aux Lectures sous l’arbre organisées par Cheyne éditeur. Jusqu’à ce dimanche 24 août, la présence au Chambon-sur-Lignon de personnalités de la scène (Jean-Marie Lecoq, Cécile Falcon, Mariette Navarro, Jean-Pierre Jourdain...) aux côtés de poètes (Ito Naga pour le Japon en tant que pays invité, Valérie Rouzeau, Antoine Wauters, Mary-Laure Zoss...) témoigne de ce lien noué dès 1999 par l’éditeur de poésie et le Théâtre national populaire (TNP) de Villeurbanne.