Ils semblent parfois nous attendre en embuscades à l’orée des réseaux sociaux. A peine un article partagé, un commentaire posté, voire un émoticône simplement laissé en passant, et haro ! les voilà qui surgissent, phrases toutes faites brandies en guise d’étendard, chevaliers des temps modernes prêts à en découdre avec les féministo–bobo-islamo-gaucho-hysterico-extrémistes.
Comment osez-vous qualifier la dénonciation d’un agresseur d’acte méprisable ? Honteux ? Comment osez-vous insinuer que ces femmes sont mues par un motif contraire à l’éthique ? Qu’elles sont intéressées ?
Comment osez-vous prétendre que dénoncer un agresseur sur les réseaux sociaux est un acte aussi abject qu’agresser sexuellement une femme ?
#Metoo #Moiaussi, cette expression est partout ; elle a toujours été partout. Ça partage nos lits. Ça habite l’appart d’à côté, ça nous vend des fruits et légumes. C’est notre boss, notre collègue ; c’est dans le train. Ça fait partie de nos famille. C’était là dès le premier instant où nos corps ont commencé à se différencier, à devenir des « corps de femme ».
Pourquoi ne pas avoir réagi immédiatement ? Pourquoi se plaindre, elle l’avait bien cherché non ? Pourquoi ne pas porter plainte ? Pourquoi n’en parler que maintenant ? Pourquoi ne pas citer de noms ? Pourquoi jeter son nom en pâture ? Pourquoi devrait-on y croire, alors qu’il a l’air si sympathique ?...
Typologie des réactions aux dénonciations d’agressions sexuelles et idées de réponses.
Crier au mouton – ou au bobo-islamo-gaucho-politico-correcto-etc – est aujourd’hui le meilleur moyen de paralyser le débat. Un peu de sarcasme et quelques visuels pour répondre à celles et ceux qui, d’une voix décidément bien uniforme, évitent l’affrontement sur le terrain des idées en se retranchant derrière ces qualificatifs fourre-tout...
Les féministes sont de dangereuses sorcières qui n’ont pour but que de détourner La Femme de sa nature profonde et sacrée, comprendre l’aptitude merveilleuse à donner la vie et en prendre soin ; et d’émasculer le fier étalon (comprendre L’Homme) pour le changer en agneau, contrairement aux lois les plus élémentaires de la génétique… Ou pas.
Si la foi de certains en leur nouveau Vercingétorix semble inaltérable, s’imaginant peut-être que l’entêtement fait d’eux d’irréductibles gaulois, d’autres ne sont pas dupes (il n’a même pas de moustache !) mais comptent lui donner leur voix « malgré tout ». Quelques éléments de réponse aux arguments avancés pour justifier ce choix.
D’après David Pujadas en personne, le patriarcat a pris fin dans les années 60 (oui, avant la légalisation de l’avortement). Les inégalités envers les femmes ont disparu ; elles sont devenues les égales des hommes. Pire encore, le sombre complot féminazi a atteint son but : nous vivons désormais dans une société dominée par les femmes au détriment des hommes… Ou pas.