Ce blog est une lucarne pouvant permettre à ceux s’intéressant à la culture algérienne de participer à une sorte de remise à flots de certains pans de notre mémoire, aujourd’hui, en perdition. La mémoire1…
est le lieu idéal de l’ineffable, de l’éternelle présence d’une obsédante subjectivité fournissant à l’historien sa substantifique moelle. Nous partirons des jeux de la mémoire pour atteindre une Histoire possible, faite, malheureusement de trop de failles et d’oublis que, paradoxalement l’œuvre d’art réussit à combler. Nous nous intéresserons également à la représentation littéraire, médiatique et artistique, au delà de l'Algérie, parce que tout simplement, toutes les cultures s'interpénètrent, s'entremêlent.
Notre travail d’investigation nous permettrait d’interroger un certain nombre de formes culturelles et de questionner les conditions d’émergence de ces nouvelles disciplines culturelles (théâtre, cinéma, roman, arts plastiques, bande dessinée et journalisme) en Algérie et dans les anciennes colonies. Cette recherche, plus que nécessaire, mettant en œuvre les lieux de la mémoire et les espaces marqués d’une Histoire à façonner, permettrait de donner à lire les réalités politiques présentes.
Ce blog ne peut nullement rester en dehors des faits d’actualité. Il sera fait appel à des sujets du moment et, bien entendu, aux bruissements de l’université, des médias et de la culture de l'ordinaire. La culture de l’ordinaire est au cœur de nos préoccupations.
Le débat est libre, ouvert, sans aucune complaisance, ni exclusion.
C'est la rencontre avec Frantz Fanon à travers Josie Fanon, son épouse, qui était ma collègue à Révolution Africaine, un hebdomadaire algérien, et son fils Olivier. Je raconte l'auteur des «damnés de la terre» et de «Peau Noire, Masques Blancs», tout en questionnant rapidement son œuvre. C'est un texte marqué par les jeux trop subjectifs de l'imagination.