Ce blog est une lucarne pouvant permettre à ceux s’intéressant à la culture algérienne de participer à une sorte de remise à flots de certains pans de notre mémoire, aujourd’hui, en perdition. La mémoire1…
est le lieu idéal de l’ineffable, de l’éternelle présence d’une obsédante subjectivité fournissant à l’historien sa substantifique moelle. Nous partirons des jeux de la mémoire pour atteindre une Histoire possible, faite, malheureusement de trop de failles et d’oublis que, paradoxalement l’œuvre d’art réussit à combler. Nous nous intéresserons également à la représentation littéraire, médiatique et artistique, au delà de l'Algérie, parce que tout simplement, toutes les cultures s'interpénètrent, s'entremêlent.
Notre travail d’investigation nous permettrait d’interroger un certain nombre de formes culturelles et de questionner les conditions d’émergence de ces nouvelles disciplines culturelles (théâtre, cinéma, roman, arts plastiques, bande dessinée et journalisme) en Algérie et dans les anciennes colonies. Cette recherche, plus que nécessaire, mettant en œuvre les lieux de la mémoire et les espaces marqués d’une Histoire à façonner, permettrait de donner à lire les réalités politiques présentes.
Ce blog ne peut nullement rester en dehors des faits d’actualité. Il sera fait appel à des sujets du moment et, bien entendu, aux bruissements de l’université, des médias et de la culture de l'ordinaire. La culture de l’ordinaire est au cœur de nos préoccupations.
Le débat est libre, ouvert, sans aucune complaisance, ni exclusion.
Une lecture du parcours d'Edward Said, un grand penseur américano-palestinien qui a su saisir les différentes facettes de l'orientalisme et de l'altérité
Une tentative de relecture de la littérature algérienne en interrogeant ses conditions de production et les différents emprunts caractérisant les jeux de l'écriture.
Évoquer les questions mémorielles n'est pas une chose simple dans la mesure où les rapports de domination sont toujours présents, orientant sérieusement le débat. Il n'est nullement possible de parler de "guerre" ou de "dialogue" des mémoires qui ne sont nullement hermétiques, mais traversées par de multiples bruissements. Saisir la mémoire, en faire un espace figé, est une entreprise impossible.
Aujourd'hui, en ce jour du 21 juillet 2020, le grand écrivain algérien, auteur très prolifique, l'un des plus grands romanciers du Maghreb, aura eu 100 ans.