Un mouvement pour faire avancer les droits des couples binationaux
Albi, Bergerac, LIlle, Lyon, Marseille, Montpellier, Nantes, Paris/IdF, Strasbourg - Terre
« Toute personne a droit au respect de sa vie privée et familiale, de son domicile et de sa correspondance »
article 8 de la Convention européenne des droits de l'homme (extrait)
Cédric, mauricien, et Gabriel, français, souhaitent comme tous les amoureux simplement vivre ensemble pour tester leur amour. Ils ne voient qu’une seule solution que beaucoup prennent des années à prendre : se marier. Histoire d’un parcours.
Après deux ans de mariage et vingt six mois de clandestinité, Milad, iranien, obtient enfin son premier titre de séjour d'un an, éventuellement renouvelable. Coût de l'opération : 650 euros. Histoire bien ordinaire d'un parcours de couples franco-étrangers.
Le collectif Paris/IdF des Amoureux au ban public a décidé de rendre publiques, régulièrement, des histoires de vie. Face à l'ignorance de tous, ou presque, ces récits témoignent du parcours d'obstacles des couples binationaux.
Bérénice et Daouda se sont tournés vers les Amoureux au ban public dans l'espoir de donner de l'ampleur à la mobilisation qui est née autour de leur situation. Nous sommes désormais à leurs côtés et nous faisons aujourd'hui leur porte-voix.
Les Amoureux au ban public, mouvement de couples binationaux pour le respect de leurs droits, interpellent les candidat.e.s à l'élection présidentielle 2017. Ils leur adressent une lettre ouverte leur rappelant la présence de nombreuses familles mixtes en France et interrogeant les politiques migratoires qui les visent et se mobilisent sur les réseaux sociaux pour faire passer le message.