« Dans la série des vaines polémiques », cette formule commence un article diffusé sur les réseaux sociaux par Eric Delbecque, personnage de l’ombre d’autant plus énigmatique qu’il est spécialiste du renseignement économique.
En tant qu’ancien Président de la Commission des affaires étrangères de l’Assemblée nationale, je m’étonne des conditions qui ont conduit à la désignation de Marielle de Sarnez à ce poste.
Sur France info ce lundi matin 12 juin, Jean-Michel Apathie, une des plus célèbres vestales de l’ordre existant et de la conformité, a expliqué que les résultats du premier tour des législatives ne soulevaient aucun problème de légitimité.
Les élections se suivent et se ressemblent. A chaque fois, un nouvel élu, censé représenter le changement, incarne surtout la liquidation du précédent.
Texte de André Bellon et Anne-Cécile Robert auteurs de Un totalitarisme tranquille (1) et Le peuple inattendu (2).
La France s’est dotée d’un nouveau chef de l’Etat élu par défaut (18,2% des électeurs au premier tour, 43% au deuxième). Ce deuxième tour a vu une participation exceptionnellement faible (25% d’abstentions, 12% de blancs et nuls par rapport aux exprimés).
L’élection présidentielle ne pouvait apporter une réponse aux graves questions qui se posent à notre peuple, à notre pays. Elle était même le problème.
Le renouveau est à la mode. On comprend cette recherche alors que le besoin de changement s’impose avec une telle évidence. Encore faut-il savoir de quoi on parle.