Echouer, c’est le quotidien de celle et celui qui mène des guérillas face aux Puissances.
Abdiquer, c’est renoncer. L’abdication, c’est quand la fête est définitivement finie.
Pour Francesc Tosquelles Llaurado, Jean Oury et Félix Guattari
Second volet d'une série de textes consacrés à la maladie mentale et plus particulièrement la dépression. Où il est question d'enfermement, du DSM, de pêche aux carnassiers, de Stevie Wonder, Bill Evans et Louis Prima.
Pour mon père, Alain.
Quelques mots sur l’empire du malheur que constitue une maladie connue et commune bien que socialement illégitime. Voici donc mon histoire avec la dépression.
J'ai lu « La volonté de changer. Les hommes, la masculinité et l'amour » de l'autrice féministe bell hooks. Un choc ! Ce livre salutaire et révolutionnaire m'a, entre autres, invité à envisager d'un jour nouveau le mouvement de jazz dit spirituel, initié par John Coltrane avec la sortie de son album « A Love Supreme » en 1965.
Dans la sainte trinité du jazz, et sa confrérie du souffle, on comptait le Père (John Coltrane), le Fils (Pharoah Sanders) et le Saint-Esprit (Albert Ayler).
Il est peu dire que le décès de Pharoah Sanders, le 24 septembre dernier, est une grande perte. L'impact de son jeu, du son qu'il a développé, de ses compositions et de sa quête vers la vérité, est immense.
Murs-Mûrs est un projet de labo théâtral lancé par la compagnie La Transversale sur le quartier Saint-Jacques de Clermont-Ferrand en 2019. Il a réuni habitants du quartier et acteur·rice·s autour de l’écriture et de l’interprétation d’un spectacle en espace public mettant en scène les mémoires, le présent et le devenir de ce quartier populaire. Cet album en est la bande son.
Dans un dissonant documentaire intitulé « Rewind and Play », le réalisateur Alain Gomis remonte une émission télévisée consacrée au pianiste Thelonious Monk lors de son passage à Paris en 1969.
Reproduction sociale, habitus, inégalités, pauvreté, capital culturel. Avons-nous tout dit ? Avons-nous tout écouté ? Avons-nous tout lu ? J’ai lu « Changer : méthode » d’Édouard Louis et j’en suis bouleversé.
Un hommage amoureux au musicien, chanteur et producteur guadeloupéen disparu le 30 juillet dernier, à travers 11 morceaux et disques couvrant la période 1979-1990.