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Billet de blog 30 octobre 2017

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Liens sur des polémiques envers FI

appartement simmonet guarido corbière ... bon cela dit , libération a fini par comprendre , c'est déjà ça . avec matheux, sfar , cazenueve et ménucci à la suite , et comptage manifs occcurence , et pma . et financement . onfray

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Les erreurs d'Onfray sur Mélenchon © Vilnus Atyx

Question posée par Jef (de Paris) le 02/06/2019

Bonjour, 

Votre question fait écho aux affirmations répétées de l’auteur et polémiste Michel Onfray, accusant Jean-Luc Mélenchon et les insoumis d’avoir récupéré le mouvement des gilets jaunes, après l’avoir dans un premier temps dénigré.

Vous renvoyez à une vidéo où Michel Onfray, interviewé par Natacha Polony, affirme à propos du mouvement des gilets jaunes qu’il a été «récupéré par Jean-Luc Mélenchon», lequel a «quand même été à insulter trois ou quatre semaines les gilets jaunes, qui étaient des fachos, etc., etc., Coquerel aussi. Tout ça a été savamment effacé de leur site. Il n’y a plus aucune image de ça.»

Sur son site, l’auteur tient, dans une chronique du 22 mai, un propos similaire : «Pendant ce temps, à La France insoumise, ces trois semaines ont été l’occasion de vomir sur ce petit peuple qui disait sa misère, c’était le temps du : "ces gilets jaunes sont des factieux d’extrême droite, tout juste de la troupe lepeniste", point, à la ligne.»

Mi-janvier, Onfray, disait déjà : «Il faut avoir la mémoire courte pour ne pas se souvenir que Mélenchon ne fut acquis à la cause des gilets jaunes bien après qu’ils eussent montré leur force, leur constance. Il adhère, mais comme la tique au chien.»

Contacté par CheckNews et interrogé sur les déclarations auxquelles il fait allusion, Michel Onfray répond : «Je n’ai pas l’âme d’un flic, je n’ai pas noté la date et l’heure précise. Mais j’ai bien en tête des propos peu amènes. LFI, comme une partie de la gauche, comme la CGT, a été très critique sur le mouvement au départ. J’ai par la suite fait des recherches, et il n’en existe plus de trace. J’ai eu confirmation que des choses avaient disparu de la part d’anciens de La France insoumise.» 

Egalement contacté par CheckNews, Eric Coquerel, nommément visé, dénonce une intox : «Je sais que des anciens insoumis font courir ce bruit. C’est faux. S’il n’y a pas de traces de propos insultants sur les gilets jaunes, c’est parce qu’il n’y en a pas eu. Même s’il y a eu, au début, un débat sur le niveau de notre soutien au mouvement, notamment parce qu’il y avait une peur que la mobilisation ne soit noyautée par l’extrême droite.»

CheckNews n’a pas retrouvé de traces attestant que de tels propos aient été tenus. Un article de Challenges daté de décembre affirme bien que Mélenchon «a commencé par s'interroger sur les insurgés "fâchés et fachos"», laissant à penser qu'il qualifiait ainsi l'ensemble du mouvement, mais il n'existe nulle trace de cette citation... On lit parfois aussi des allusions au fait qu’Eric Coquerel aurait traité les gilets jaunes de «fachos» en novembre, mais sans aucune source. Une possible explication repose sur une mauvaise retranscription par le site de France Info d’une interview de Coquerel, le 16 novembre, laissant à penser, pour un lecteur pressé, que les gilets jaunes sont des fachos… là où il affirmait en fait le contraire.

Nous avons écouté et visionné de nombreuses déclarations publiques de Jean-Luc Mélenchon et de plusieurs responsables de LFI au sujet des gilets jaunes, à partir de fin octobre 2018. Elles montrent certes une évolution du discours, mais à aucun moment la défiance globale vis-à-vis du mouvement que suggère Onfray.

Fin octobre, un soutien prudent

La première attitude de LFI vis-à-vis du mouvement a été un soutien prudent. Alors que le mouvement émerge, les médias insistent sur le fait que les thématiques mises en avant (refus de la fiscalité écolo, prix de l’essence) ancrent plutôt le mouvement à l’extrême droite, insistent sur le soutien immédiat apporté à la mobilisation par le rassemblement national, et mettent le projecteur sur certaines figures du mouvement. Franck Bulher est par exemple fréquemment évoqué dans les médias. S’il a très rapidement disparu des radars médiatiques, il est alors présenté comme un relais important du mouvement (et parfois, à tort, comme son initiateur), car auteur sur Facebook d’un appel au blocage le 17 novembre, vu des millions de fois. Comme CheckNews l’écrit le 26 octobre, la médiatisation de Buhler contribue alors à rendre polémique l’organisation de l’événement. L’homme est membre du parti de Nicolas Dupont-Aignan, Debout la France, mais apparaît surtout en photo avec le théoricien du «grand remplacement Renaud Camus». Il a par ailleurs commis plusieurs tweets xénophobes. A l’époque, la figure d’Eric Drouet interroge aussi. Certains médias exhument ainsi des tweets anti-migrants de son profil Facebook. 

Cette prégnance, réelle ou supposée, de l’extrême droite suscite au départ un embarras certain au sein de LFI, empêchant les insoumis d’appeler franchement à la mobilisation. Mais Mélenchon et les cadres de LFI ont affirmé dès le départ que les motifs de la mobilisation étaient légitimes.

Le 30 octobre, soit près de trois semaines avant l’acte I, François Ruffin, député LFI de la Somme, consacre la dernière partie de son bulletin hebdomadaire à la mobilisation du 17 novembre : «Je ne vais pas me positionner aujourd’hui sur "faut y aller ou faut pas y aller". La première chose à laquelle j’invite les camarades, c’est de comprendre. S’il y a un truc qui surgit comme ça sur les réseaux sociaux, c’est qu’il y a un sentiment d’injustice fiscal ancré dans le pays, qui là se concentre sur la question des taxes sur l’essence. J’invite nos camarades à comprendre. Mais c’est le sentiment d’une injustice fiscale, qui amène à une jacquerie fiscale, du moins virtuelle.» Et de mettre le doigt sur le point qui crispe le plus : la proximité du mouvement avec l’extrême droite, et le fait que la mobilisation ait pu être lancée par des «fachos». Pour Ruffin, ce n’est pas une raison pour tordre le nez et se détourner du mouvement. «Notre devoir n’est pas de dire : "Ah, regardez, les fachos". Si on fait ça, on risque de repousser des gens qui subissent sans doute quelque chose de fort au niveau de leur pouvoir d’achat. Il ne faut pas rejeter d’un bloc et dire : c’est des fachos qui ont lancé ça. Je sais pas. On va voir, mais il faut d’abord comprendre, avant de juger.»

Le même jour, Eric Coquerel est amené à réagir au mouvement qui monte sur le plateau de CNews. A la question «Soutenez-vous les appels au blocage ?», Eric Coquerel répond : «On va en parler demain au sein du groupe de La France insoumise. En tout cas, on les comprend.» Pour ce qui est de la place de l’extrême droite dans le mouvement, Coquerel règle le problème… en ne l’abordant pas. Il se borne à évoquer le profil de Priscillia Ludosky, qu’il présente comme à l’origine du mouvement, sans évoquer les initiateurs plus sulfureux. «Moi, je remarque une chose, celle qui a lancé le mouvement, et c’est tout un symbole – qu’elle ne m’en veuille pas, je ne me souviens pas de son nom de famille, son prénom m’a marqué, Priscilla –, elle est dans un département, la Seine-et-Marne, où elle est obligée de prendre sa voiture. Et en plus, elle est autoentrepreneur, vous savez ce que c’est les auto-entrepreneurs ? Je trouve que c’est assez symbolique : d’un côté on enlève du pouvoir d’achat, on baisse les salaires, la protection sociale. Les gens en peuvent plus, ils ne supportent plus.» 

Mélenchon ressort son opposition sur les fâchés et les fachos

Le 30 au soir, vient au tour de Jean-Luc Mélenchon d’évoquer le sujet dans un meeting à Lille (nous avons publié l’intégralité du passage au pied de cet article). Comme Coquerel, il présente Priscillia Ludosky comme l’initiatrice du mouvement, et légitime d’emblée la colère des gilets jaunes. «Je suis frappé de voir que la principale personne qui s’exprime est elle-même une auto-entrepreneur. Ont-ils raison ou non de se mettre en colère ? Oui, ils ont raison.» Dans son discours, Mélenchon affirme bien qu’il y a des «fachos qui se sont mis au milieu», que ce n’est «pas bon pour la lutte». Mais loin de généraliser à l’ensemble du mouvement, il les renvoie au contraire aux marges du mouvement. Pour Mélenchon, la colère est «juste», «digne». Les «fachos» venant «parasiter» ou «récupérer» une mobilisation initiée par d’autres. Pour l’occasion, Mélenchon ressort cette formule déjà largement utilisée en 2012 ou 2017, consistant à faire le distinguo entre les «fâchés» et les «fachos». 

Prudent, Mélenchon n’appelle pas à la mobilisation, tout en donnant raison à la fois aux insoumis souhaitant participer au mouvement… et à ceux qui ne s’y joindront pas, en raison de la présence de l’extrême droite : «Nous ne ferons pas de récupération politique. Mais si nos amis sont dedans, et bien on sera fiers d’eux. Et s’il y en a qui n’y sont pas, et bien on sera aussi fiers d’eux, parce qu’on sait que leurs motivations sont des motivations nobles et dignes.» Et de conclure à propos des gilets jaunes : «Leur colère est juste, leur colère est digne, leur colère mérite le respect, nous ne le montrerons pas du doigt.»

Le lendemain, le 31 octobre, le groupe parlementaire de LFI publie un communiqué. Celui-ci, titré «17 novembre : une indignation légitime contre la hausse des prix», justifie le mouvement, sans appeler non plus à manifester. Si le communiqué évoque également la présence de l’extrême droite, ce n’est pas pour dénigrer la mobilisation, mais à nouveau pour dénoncer une tentative de récupération : «Une initiative auto-organisée est proposée pour le 17 novembre prochain. Des forces politiques tentent de la récupérer au profit de la droite extrême. On ne saurait en rendre responsables celles et ceux qui ont engagé cette initiative ou qui s’apprêtent à s’y joindre. Comme les initiateurs, nous la condamnons.»

Le 4 novembre, un son de cloche plus critique -le seul- se fait entendre. Il émane de Clémentine Autain. Sur Facebook, la députée LFI écrit : «Je ne serai pas le 17 dans les blocages parce que je ne me vois pas défiler à l’appel de Minute et avec Marine Le Pen». Cette position-là est aussi celle de Benoît Hamon, ou de Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT, qui affirmera sur France Inter à la veille de la manifestation du 17 novembre qu'«il est impossible d’imaginer la CGT défiler à côté du Front national. La CGT ne peut pas défiler à côté de ce genre d’individus ou de partis politiques». Mais si elle est partagée à gauche, cette défiance d’Autain est minoritaire dans les rangs de LFI, dont le soutien au mouvement va, au contraire, s’affirmer de jour en jour.

Le 8 novembre, changement de discours

Le 8 novembre marque une évolution dans le discours de LFI. Lors d’un meeting à Pau, Mélenchon appelle clairement au «succès» du mouvement. Et s’il évoque à nouveau la présence de «fachos», il insiste surtout sur les «fâchés», tout en suggérant que l’opposition entre les deux n’a pas forcément lieu d’être : «le 17 novembre est une auto-organisation populaire dont je souhaite le succès. Et je vous le dis mes amis, il faut souhaiter son succès. On me dit : "il y a des fachos là-dedans". Oui, mais il y en a partout. Il y a aussi beaucoup de fâchés qui ne sont pas fachos. Et ceux-là ils ont raison d’être fâchés !» Mais surtout, Mélenchon ajoute : «Et moi, qui suis-je pour aller trier ? Non, ce n’est pas le sujet. Le sujet c’est que cette colère est juste ! Le peuple a raison de se révolter.» 

ur son blog, le 13 novembre, Mélenchon franchit un nouveau pas en invitant à un soutien actif : «J’invite mes amis sur le terrain quand ils sont d’accord avec cette idée à participer activement à la réalisation des actions en y apportant toute leur expérience militante». Le 15 novembre, son attachée de presse annonce sa présence samedi dans les rues à Paris, alors que plusieurs députés LFI signent dans Libé une tribune titrée «Pour une écologie populaire, nous bloquerons les routes contre la hausse des carburants».

Le 16 novembre, veille du jour J, Coquerel redit le soutien de LFI au mouvement, sur France Info. Comme Mélenchon quelques jours avant, Coquerel n’élude pas la présence de personnes proches de l’extrême droite, mais rechigne désormais à faire le tri entre eux, et les autres. Ce qui compte, assure-t-il, étant la revendication, pas la couleur du vote : «il y aura sûrement des électeurs du Rassemblement national. Moi, ce qui m’intéresse, c’est le mouvement citoyen. Je juge qu’ils ont raison, que les bases sur lesquelles ils protestent sont justes. Maintenant, quand il y a une grève de salariés que je soutiens, est-ce que vous pensez qu’il n’y a pas d’électeurs du Rassemblement national ? Bien sûr que si ! Mais je ne vais pas leur demander leur carte d’électeur.» Et de conclure : «Ce mouvement, nous le soutenons, exactement comme nous le faisons avec les grèves.»

Le 17 novembre, Mélenchon, présent dans le cortège parisien, se félicite de l'«immense moment d’auto-organisation populaire en cours».

Le 19 novembre, Mélenchon dénonce l’aveuglement de la gauche

Au lendemain de la mobilisation du 17 novembre (qui réunit selon le ministère de l’Intérieur 300 000 personnes dans toute la France), Mélenchon n’a plus aucune réserve. Le 19, il salue dans une note de blog une «transition d’époque», avec un mouvement inédit validant ses propres intuitions. «Ce mouvement ne ressemble à rien de ce que l’on a vu jusqu’à ce jour. A mes yeux, il a toutes les caractéristiques de ces faits que la théorie de "l’Ere du peuple" annonce.» Et de citer la spontanéité du mouvement, et «l’ouverture totale de l’action à qui le voulait sans distinction d’opinion politique, ou de ce que l’on voudra». Il n’est pas question de «fachos» dans le texte. La présence de l’extrême droite au sein des gilets jaunes est évoquée… mais uniquement comme la mauvaise raison qu’ont invoquée par aveuglement certains tenants de la gauche classique pour prendre des distances avec le mouvement.

Oubliant ses précautions du début -et le fait qu’il avait lui même, le 30 octobre, dit être «fier» de ses camarades refusant de s’engager dans le mouvement en raison de la présence de l’extrême droite-, Mélenchon égratigne désormais «l’aveuglement du monde traditionnel de "la gauche"» jugé trop frileux avec les gilets jaunes. Et de dénoncer ceux qui «ont attribué le mouvement à l’extrême droite, ce qui revenait à lui en attribuer la direction, alors même que le mouvement cherchait à échapper à tout contrôle». Hamon et les syndicats, coupable de «distanciation, voire pire», en prennent pour leur grade. Et Mélenchon de se féliciter, a contrario, que LFI se soit selon lui «directement liée au mouvement dans le plus total respect de ses caractéristiques d’autonomie et d’auto-direction.» 

En résumé : Il y a bien eu deux temps dans la prise de position de LFI vis-à-vis du mouvement des gilets jaunes, mais jamais le rejet global qu’Onfray dénonce. Entre fin octobre et le 8 novembre, les insoumis ont adopté un soutien prudent de la mobilisation. Inquiets des rumeurs et du bruit médiatique attribuant à l’extrême droite une place importante dans la manifestation, ils n’ont pas appelé officiellement à y participer, tout en insistant sur la légitimité de la colère, et en soutenant les insoumis qui souhaitaient se joindre au mouvement. Pendant cette première phase, le terme «facho» a bien été employé à plusieurs reprises par Jean-Luc Mélenchon, non pour désigner l’ensemble des gilets jaunes, mais pour déplorer que des «fachos» se soient mêlés au mouvement. A partir du 8 novembre, le soutien de LFI aux gilets jaunes devient plus franc. 


Verbatim intégral du passage du discours de Jean-Luc Mélenchon du 30 octobre sur les gilets jaunes :

«Les pauvres gens essaient de faire face. C’est tout ce qu’ils font. Et puis ils voient pas par où attraper le problème. Et puis un jour, vous pouvez pas savoir où, vous pouvez pas savoir quand, il y a quelqu’un qui se fâche vraiment. Et ça met en mouvement un tas d’autres. Et ce tas d’autres entraîne encore un tas d’autres. Il faut respecter certaines règles pour que ça marche. Et c’est ce qui s’est passé. Il y a des gens qui disent : «Ecoutez, moi je gagne un smic. Votre histoire, c’est 100 ou 150 euros de plus par mois. Vous me dites : si j’augmente le prix du carburant, on va moins utiliser de carburant. Mais qui va utiliser moins de carburant ? Vous allez rapprocher l’école de ma maison ? Je vais pouvoir aller au centre commercial comment ? Vous allez m’y emmener ?» Qu’est ce qui va se passer ? les gens vont réduire sur d’autres postes de consommation. Et une injustice, parce que c’est une injustice, va en entraîner d’autres. […/…]

Alors il y a un mouvement qui a été appelé par des femmes. Je suis frappé de voir que la principale personne qui s’exprime est elle-même une auto-entrepreneur. Ont-ils raison ou non de se mettre en colère ? Oui, ils ont raison. Mais après il y a un problème : voilà qu’est venu se mettre au milieu des fachos. Ça, c’est pas bon du tout pour la lutte, ça la rabougrit. Et d’ailleurs, nous avons reçu des avertissements d’au moins deux syndicats, qui nous mettent en garde. La CGT et Solidaires nous disent : «Attention, il y a des fachos». D’accord, on va faire attention, mais moi je vous dis ce qui est. Il se trouve que parmi mes amis et camarades, et parmi les insoumis, les uns disent : «ben moi je vais le faire». Et qu’est-ce que je vais leur dire ? «Non, le fais pas, parce qu’il y a des fachos ?» Il va me dire : «mais moi, je suis fâché, pas facho». Il aura raison. Qu’est-ce que je lui dis ? Faut pas lutter ? Parce que dans la lutte, il y en a qui me plaisent pas ? Non, je ne peux pas dire ça. D’autres de mes amis n’iront pas, parce qu’ils disent «moi je mets pas un pied là où il y a un facho». Nous n’appellerons pas, parce que nous ne ferons pas de récupération politique. Mais si nos amis sont dedans, et bien on sera fiers d’eux. Et s’il y en a qui n’y sont pas, et bien on sera aussi fiers d’eux, parce qu’on sait que leurs motivations sont des motivations nobles et dignes. Voilà mes amis : ne montrez pas du doigt ceux qui luttent, parce que ceux qui sont avec eux essaient de les parasiter. Je voulais vous dire ça. il n’y a rien qui m’obligeait à le faire. Mais si je ne le fais pas, alors ce n’est pas honnête, parce que vous ne pouvez pas savoir ce qui peut se passer ce jour-là. Peut-être que des tas de gens, tout d’un coup, auront trouvé le point par lequel faire passer toute leur colère. Et leur colère est juste, leur colère est digne, leur colère mérite le respect, nous ne le montrerons pas du doigt.»

https://www.liberation.fr/checknews/2019/06/13/melenchon-et-lfi-ont-il-traite-les-gilets-jaunes-de-fachos-avant-de-les-recuperer-comme-l-accuse-onf_1731420

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https://www.facebook.com/LCI/videos/1643190552436777/   ( corbière lci )

http://www.liberation.fr/desintox/2017/10/31/l-elue-insoumise-danielle-simonnet-beneficie-t-elle-avec-son-logement-d-un-privilege_1606966

L'élue insoumise Danielle Simonnet bénéficie-t-elle, avec son logement, d'un «privilège»?

Question posée par «Ninoagain» le 29 octobre, sur Checknews.fr : «Libération et les autres médias ont-ils raison de présenter le logement de Danielle Simonnet comme un "privilège", de dire qu’elle "profite d’une faille du système" et de comparer à la situation d’Alexis Corbière qui était lui en HLM?»

Notre réponse. A notre connaissance, Libération n’a pas écrit que Danielle Simonnet bénéficiait d’un «privilège». Voilà quelle est sa situation. En 1999, Danielle Simonnet entre dans le parc locatif de la RIVP (Régie immobilière de la Ville de Paris). En 2003, l’élue, en couple, obtient un logement plus grand. Elle occupe depuis avec son conjoint un 83 m2 avec balcon dans le quartier Saint-Fargeau (XXe) pour un loyer de 1 300€. Le logement, bien qu’appartenant au bailleur social parisien (la RIVP) n’est pas un logement social. Il s’agit d’un logement à «loyer libre», attribué sans conditions de revenus, à l’époque où Danielle Simonnet y est entrée. Au début des années 2000, le parc immobilier des bailleurs sociaux parisiens compte environ 50 000 de ces logements particuliers. Pour y entrer, aucun plafond de ressource, ni de plafonnement des loyers similaire aux seuils en vigueur pour les HLM. Du coup, ces appartements sont en dessous des prix du marché, mais au-dessus des loyers HLM. A ce jour, le statut du logement occupé par Danielle Simonnet n’a pas changé. Au niveau légal, il s’agit donc d’un logement qui peut être attribué sans les plafonds de ressources. Toutefois, le conseil d’administration de la RIVP a décidé depuis quelques années d’attribuer ces logements à des familles modestes en faisant respecter un plafond de ressources. Mais il s’agit donc d’un choix de la RIVP, qui ne répond pas à une obligation légale, et qui est postérieur à l’arrivée de Danielle Simonnet dans les lieux. La RIVP n’a d’ailleurs jamais sollicité Danielle Simonnet pour lui demander de quitter son appartement.

La situation de Danielle Simonnet diffère quelque peu de celle de Raquel Garrido et Alexis Corbière, eux aussi pointés du doigt pour occuper un logement du parc social. Au départ, les situations sont très similaires : comme Danielle Simonnet, le couple était entré dans un appartement de la RIVP en 2000. Comme Simonnet, le couple obtient en 2003 un nouvel appartement de la RIVP dans le XIIe arrondissement de Paris, où Alexis Corbière est à l’époque adjoint à la mairie. Le nouvel appartement, dans l’extrême est parisien, est un F4 d’un peu plus de 80 mètres carrés. Le couple (qui a annoncé dernièrement qu’il quittait son logement) payait dernièrement 1 230 euros (955 hors charges). Comme Simonnet, il s’agissait au départ d’un logement «à loyer libre». La première petite différence, c’est que l’immeuble où se situe l’appartement de Raquel Garrido et Alexis Corbière est «devenu un HLM». Il a été conventionné en 2016 en prêt locatif à usage social -PLUS- le plus commun des HLM. Il s’agit de la catégorie intermédiaire, entre les PLAI (prêt locatif aidé d’intégration), correspondant aux logements dits «très sociaux», et les PLS (prêt locatif social), sorte de HLM «de luxe». Au plan légal, ce changement de statut n’a toutefois eu aucun impact sur le couple. Etant arrivé avant le conventionnement de l’immeuble, Garrido et Corbière ne pouvaient en être délogés. Et même avec des revenus supérieurs au plafond des PLUS (le nouveau statut de leur logement), ils auraient eu la possibilité légale de demeurer, à loyer inchangé, dans leur appartement. Jusqu’aux élections législatives, la RIVP n’a d’ailleurs pas sollicité le couple pour lui demander de partir.

C’est l’élection d’Alexis Corbière comme député LFI de la 7e circonscription de Seine-Saint-Denis qui a modifié la donne (et qui marque une deuxième différence avec le cas de Danielle Simonnet). Depuis 2009, la RIVP a en effet décidé de demander à toute personne étant parlementaire ou ministre et occupant un logement de son parc de quitter son appartement, quel qu’en soit le statut (logement à loyer libre, ou HLM). C’est pour cette raison que la RIVP avait demandé en septembre 2009 à Fadela Amara, devenue secrétaire d’Etat à la Politique de la ville, de quitter un appartement de 55m2 qu’elle occupait, et qui était un appartement à loyer libre. C’est pour cette même raison qu’Alexis Corbière s’est vu prié par la RIVP de quitter son HLM, une fois élu député. A noter que cette règle n’a aucun valeur contraignante : il s’agit d’un position de principe édictée par la RIVP, mais sans fondement juridique. Rien n’obligeait Fadela Amara (qui a d’ailleurs refusé de partir) ou Alexis Corbière (qui a a décidé de partir) à quitter leur appartement. Danielle Simonnet, étant conseillère municipale de Paris, mais ni députée ni ministre, n’est pas concernée par cette règle du bailleur social parisien.

Pour résumer :

- Danielle Simonnet profite aujourd’hui d’un appartement de la RIVP et d’un loyer inférieur au marché, mais n’habite pas dans un HLM. Sa situation est légale, et ne déroge pas aux règles «déontologiques» de la RIVP qui ne lui a pas demandé de partir.

- Alexis Corbière, lui, vivait dans un «HLM», même si l’immeuble n’avait pas ce statut au moment où l’élu insoumis y était entré. Sa situation était également légale. Mais elle dérogeait aux règles déontologiques de la RIVP, qui lui a demandé de partir en raison de son élection comme député aux dernières législatives. Ce qu’il a fait, sans y être contraint juridiquement.

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rajout personnel le 09 11

 et je rajoute : simmonet profite aujourd'hui d'un loyer inferieur au marché actuel c'est a dire qu'elle paye bien moins cher que quelqu'un qui doit trouver un appartement aujourd'hui , mais elle est rentrée il y a bientot vingt ans , et il me semble bien que si on fait la moyenne des loyers des gens qui sont rentrés dans un logement semblable il y a vingt ans dans son quartier , alors la différence est bien moindre voir non significative .

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rajout le 30 10 

et ça bien sûr :

https://www.facebook.com/DanielleSimonnetPG/posts/1501103829971728?hc_location=ufi

Scandale ! Une élue qui n’est pas propriétaire de son logement !
Et non, je ne suis pas en logement social…

Le Parisien ressort l’info : je suis dans un logement à loyer libre géré par un bailleur social. Je ne m’en suis d’ailleurs jamais cachée. Aucun scoop là-dedans, le Parisien avait déjà traité le sujet en 2014. Mais bien sûr, dans leur article, ils déforment, diffament en laissant croire qu’il s’agit d’un logement social, sous conditions de ressources.
Les chiens sont lâchés sur les réseaux sociaux : je serais en logement social, que j’occuperais à la place d’une famille démunie. Et bien non. Sachez que ce logement n’est pas un logement social. Quand j’y suis rentrée en 2003, la RIVP était ravie car je laissais mon deux pièces qui lui, était en logement social pour entrer dans un loyer libre, sans conditions de ressources. Mon logement ne bénéficie pas d’un seul centime d’argent public. Mon loyer est certes inférieur aux loyers spéculatifs du secteur privé (mais pas tant que ça, jugez-en par vous-même à ce lien : http://www.seloger.com/…/paris-2…/saint-blaise/104492523.htm) mais il est au-dessus de ce que coûte son entretien au bailleur. Un logement en loyer libre est un ancien logement social dont les années de location en logement social ont amorti les aides publiques du départ. Ces loyers collectés contribuent de fait au financement du logement social. Si je louais dans le secteur privé, comme beaucoup sont contraints de le faire, j’enrichirais juste un propriétaire privé. Si je quitte ce logement loyer libre, la famille qui viendra l’occuper ne sera pas une famille éligible au logement social, mais une famille ayant les mêmes revenus ou même plus élevés que les miens. D’ailleurs, si mon logement faisait l’objet d’un re-conventionnement logement social en PLI, pour une famille de deux adultes et deux enfants, le plafond de ressources serait dans ce cas à 89 656€. (https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F869)
Mais peu leur importe. Leur objectif c’est de salir et de dénigrer, ma personne et derrière moi la France Insoumise.

En 2014, au début de la mandature, l’exécutif municipal m’a bien précisé que ma situation ne relevait pas du logement social, que je n’étais pas dans un HLM et que je n’avais donc pas à déménager. Aucun ne m’a alors dit, « rester dans ce logement auquel tu as droit en tant que citoyenne est immoral en tant qu’élue ». Alexis Corbière était d’ailleurs dans le même cas. Salauds d’élu-e-s qui n’avaient pas d’héritages, de « bonne naissance » leur permettant d’être propriétaire à Paris ! Salauds d’élu-e-s qui sont attachés à leur quartier populaire et ne veulent pas vivre comme la majorité des autres élu-e-s. Suis-je la seule parisienne qui bénéficie d’un logement loyer libre pour le montant de ce loyer et avec le niveau de mes revenus ? Non, bien évidemment et ma situation financière correspond à celle de l’ensemble des résidents en loyer libre. Il n’y a donc aucune « affaire » dans tout cela. J’entends être traitée comme toute autre citoyenne, ni plus, ni moins.

Pour certains, il faudrait donc à tout prix que les élu-e-s soient tous déconnectés du reste de la population ? Tiens, on ne demande jamais combien d’élu-e-s sont propriétaires de plusieurs logements et ont le privilège d’une rente en louant bien au-dessus de sa valeur d’usage…

Le scandale pour les tenants du système, et ces chiens de garde de nombre de médias, ce n’est pas la spéculation immobilière et le trop peu de logements sociaux et de logements publics, non. Le scandale, c’est qu’une élue insoumise soit en loyer libre.

Tiens, combien d’élu-e-s, alors qu’on bénéficie d’une indemnité plus que correcte, cumulent avec un autre salaire au lieu de se consacrer à plein temps à leur mandat. On en parle ?
Tiens, ils sont aussi très silencieux sur l’encadrement de direction de ces grands bailleurs sociaux, car à la RIVP et à Paris Habitat, les hauts salaires étaient autour de 15 000€ par mois encore en début de mandature et j’étais la première à le dénoncer. On en parle ? Ils ont été depuis « normalisés », mais à combien ? Et où vivent-ils ?
Tiens, le gouvernement Macron en exigeant la baisse des loyers consécutive à la baisse des APL va tuer le logement social encore plus rapidement que ne l’a fait Thatcher. On en parle ?
Évidemment, le fait que cette « non affaire » sorte le même jour de l’accusation d’emploi fictif à l’encontre d’Anne Hidalgo et de l’article du canard enchainé sur les problèmes de comptes de campagne de 300 candidats LREM aux législatives est très certainement un pur hasard et non une tentative de contre feu…

Maintenant, profitons de cette polémique nauséabonde pour parler du fond, des politiques en matière de Logement. Mon engagement politique a toujours été de lutter pour le droit au logement et contre la spéculation immobilière. Depuis le début de la mandature, je dénonce les programmes de la ville qui privilégient les logements en PLS au détriment des logements très sociaux en PLAI et PLUS. Le fait est que ces politiques discriminent les familles les plus dans le besoin. Quand il faut 10 ans d’attente pour accéder à un logement réellement social, l’accès aux logements intermédiaires et aux loyers libres est très rapide, comme mon exemple d’ailleurs en atteste. J’ai demandé en vain jusqu’ici le nombre de logement en loyer libre qui restent vacants. L’exécutif a toujours contre argumenté au nom de la « mixité sociale », terrible concept qui vise à mépriser les classes populaires et faire croire que leurs conditions de vie changeraient si on virait une partie d’entre elles pour mettre à la place des familles de couches moyennes à élevées du salariat. Autre argument plus pertinent souvent avancé, il ne faut pas réserver le logement social aux plus démunis mais défendre également une politique de logement public. Bien sûr, je suis favorable au logement public, c’est pour cela que j’y habite. Mais j’ai toujours défendu, et souvent bien seule au sein du conseil, qu’en matière de nouveaux logements à créer, la priorité au social devait être accordée. Les pourcentages entre les différentes catégories de logements créés devraient reprendre les pourcentages des natures sociales des demandes. Hors, sur tout nouveau projet, on assiste en moyenne à un tiers de logements privés spéculatifs, un tiers de logements intermédiaires ou PLS pour seulement un tiers de logements réellement sociaux. Évidemment, les élus du conseil de Paris, républicains qui se sont toujours opposés au logement social dans leurs quartiers de riches privilégiés ont toujours refusé cette position. Mais les élus de la majorité PS et PCF et actuellement LREM également. Seul le groupe EELV et moi-même défendons ce refus d’un tiers privé et un tiers PLS pour seulement un tiers réellement social.
Ce qui est le plus pervers dans les attaques que je subis aujourd’hui, c’est que le discours de celles et ceux qui s’y engouffrent, journalistes et élu-e-s, vise à culpabiliser celles et ceux qui sont en logement loyer libre et logements sociaux, comme s’ils étaient responsables des nombreuses familles sans logement ou mal logées. Que ne dénoncent-ils pas les politiques qui sont, elles, responsables, comme je ne cesse de le faire ? Comment se fait-il qu’il y ait une bien plus grande couverture médiatique pour cette non affaire dont je suis l’objet, que pour les déclarations du responsable du Samu social qui nous alertait la semaine dernière sur le fait que chaque nuit 500 enfants avec leur famille dorment à la rue ? Les journalistes me somment de considérer ma situation comme immorale, je le refuse. Il ferait mieux de relayer la proposition que les bâtiments non occupés à l’Hôtel Dieu permettent d’accueillir ces familles à la rue !
Quand enfin les politiques en matière de logement considéreront que le droit au logement doit l’emporter sur le droit de spéculer sur le logement ? Que la justesse d’un loyer serait qu’il corresponde à sa valeur d’usage et à son coût et non à la loi du marché et des logiques spéculatives ?
Les profiteurs et les assistés du système ne sont pas ceux que l’on croit. Ce ne sont pas celles et ceux qui sont en logement social et en loyer libre, mais celles et ceux qui sont multipropriétaires, relouent et spéculent leurs propriétés, comme celles et ceux qui défendent leurs intérêts. Des gouvernements Sarkozy, en passant par Hollande puis Macron, et malgré la loi Duflot qui a été de suite vidée de sa maigre substance, rien n’a réellement été fait pour encadrer à la baisse les loyers et le foncier. Par contre, tout est fait et le pire se prépare pour asphyxier et privatiser le logement social et le logement public. Tout est fait pour vider les caisses de l’État en cadeaux par milliards aux plus riches, aux actionnaires, aux entreprises du CAC40 pour dans le même temps assécher tout financement public.
Mais la priorité d’une majorité des médias, c’est de salir celles et ceux qui combattent ce système spéculatif. Ceux qui les financent y ont intérêt. Nous leur faisons peur. Ils cherchent à nous mettre à terre. Mais nous restons debout et la bataille continue.
Merci à toutes celles et ceux qui m’ont témoigné de leur soutien.

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2 rajouts  le 14 10 , après que l'affaire commence à se décanter:

https://matthieulepine.wordpress.com/2017/10/14/mais-pourquoi-les-revelations-du-canard-enchaine-sur-raquel-garrido-font-elles-toujours-pchit/

Depuis plusieurs semaines, le Canard enchaîné multiplie les publications au sujet de la porte-parole de la France insoumise, Raquel Garrido. Cependant, loin d’un travail d’investigation, le journal se prend les pieds dans le tapis à chaque nouvelle « révélation ».  Le Canard rêve d’un Garrido gate, d’une nouvelle affaire Fillon, mais rien n’y fait, ses divulgations font pchit. L’acharnement dont fait preuve le journal vire même de plus au plus au Garrido-bashing. Retour sur un mois de calomnies.

❶ Courant septembre, dans un simple billet, le Canard présente Raquel Garrido comme étant « députée ». Simple étourderie ou manque de sérieux ?↓

❷ La semaine suivante, sur un ton sarcastique, le journal tente de se rattraper mais commet une nouvelle erreur. Il prétend cette fois que la porte-parole de la France insoumise a été battue aux législatives. Et pourtant, elle n’a jamais été candidate ! Là-encore, aucune vérification de la part de l’auteur du billet. Les certitudes du journaliste se heurtent à nouveau à la réalité des faits. ↓

❸ Vexé par ses erreurs à répétition ou tentant de remettre sa crédibilité en jeu, le Canard décide début octobre de se lancer dans une série de « révélations » sur devinez-qui ? Raquel Garrido. Le journal prétend alors que l’avocate devrait pas moins de « 32 215 euros » de « cotisations sociales » à la caisse de retraite des avocats. ↓

→ Cependant, la Caisse nationale des Barreaux français (organisme chargé de la gestion et de la prévoyance des avocats) dément rapidement ces informations sur son site. ↓

→ Mais ceux qui s’en sont donnés à cœur choix pour calomnier ou relayer l’information sont bien évidement aux abonnés absents lorsqu’il s’agit de faire amende honorable. ↓

→ Mais d’où vient alors ce chiffre de « 32 215 euros » avancé par le Canard ? ↓

❹ Mais le journal ne s’arrête pas là et surenchérit la semaine suivante en avançant cette fois que l’avocate n’a pas déclaré ses revenus à l’URSAF ↓

→ Raquel Garrido admet un retard dans sa déclaration ↓

→ Mais elle ajoute que la situation est aujourd’hui régularisée ↓

Malgré les démentis et les preuves à l’appui, le mal est fait.  L’opprobre a été jeté sur Raquel Garrido et par ricochet sur la France insoumise. Les médias se sont empressés de relayer les « révélations » du journal et l’avocate subit depuis un insupportable lynchage sur les réseaux sociaux. Le prochain numéro du Canard enchaîné n’est pas moins attendu que la nouvelle saison de Game of Thrones. Que va-t-on bien pouvoir trouver cette fois pour taper sur Garrido ? Mais que les partisans de la France insoumise se réjouissent, malgré son acharnement, le Canard ne trouve rien d’autre contre les porte-paroles du mouvement que ces pseudo-révélations qui finissent toujours par faire pchit. Il faut y voir un gage d’exemplarité.

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https://yetiblog.org/garrido-corbiere-calomnies-ignobles/

Vérifications faites, les révélations médiatiques sur les affaires Raquel Garrido/Alexis Corbière s’avèrent être autant de calomnies du genre ignoble.

 J’avoue qu’au début, comme beaucoup, j’ai été quelque peu désarçonné par les révélations sur ce couple emblématique de la France insoumise. Mais trop en si peu de temps, c’était tout de même un peu trop. Je me suis donc attelé à vérifier ce que les médias essayaient de nous faire avaler. Comme auraient d’ailleurs dû le faire ces mêmes médias avant de publier leurs petites saloperies (n’est-ce pas, le Canard enchaîné, pan sur le bec ?)

Trois accusations en fait :

  • selon le Canard enchaîné du 6 octobre, Raquel Garrido n’aurait jamais payé de cotisations  à la CNBF (Caisse nationale des barreaux français) en six années d’activité et lui serait redevable de 32.215 euros ;
  • toujours selon le Canard enchaîné, daté cette fois du 11 octobre, Raquel Garrido devrait 6.213 de cotisations à l’Urssaff ;
  • Le couple Garrido/Corbière « refuserait » de quitter un HLM de la ville de Paris qu’Alexis Corbière avait obtenu avant son élection à l’Assemblée nationale le 18 juin dernier (information Buzzfeed du 10 octobre).

Examinons chacun de ces cas l’un après l’autre.

1. Les 32.215 euros de la CNBF

En fait, Le Point, peu susceptible de complaisance avec la gauche, vient de démonter l’affaire en révélant que cette somme de 32.215 euros, qui ne portait que pour la seule année d’activité 2016 de l’intéressée, et non sur six ans, était en fait une somme forfaitaire maximum réclamé par la CNBF en cas de retard de déclaration ou de non-déclaration. Raquel Garrido explique que ce retard de déclaration de ses seuls revenus 2016, depuis réparé, est dû à la campagne électorale surchargée pour la Présidentielle (NB : les déclarations de revenus à la CNBF se font en avril/mai de chaque année). Ajoutons que la CNBF a publié un communiqué réfutant comme « inexacte » l’information du Canard enchaîné.

2. Les 6.312 euros de l’Urssaff

Raquel Garrido a informé que ce retard de paiement avait été réglé depuis des mois et être aujourd’hui à jour de « tous (ses) paiements Urssaff ». Affirmation facile à vérifier… mais toujours invérifiée par ses accusateurs !

3. Le HLM de Paris

Alexis Corbière s’est vu attribué un logement HLM par la ville de Paris alors qu’il avait pour seul revenu son salaire d’enseignant (2.350 euros mensuels). Dès son élection comme député FI, Alexis Corbière affirme avoir entamé des démarches pour acquérir un logement sur sa circonscription. À l’appui de ses affirmations, il déclare être en possession d’une promesse de vente signée et être en train de bâtir son dossier de prêt avec sa banque.

Délais de recherche et d’acquisition (trois mois) tout à fait raisonnables, démarches tout à fait vérifiables… mais qu’aucun média n’a là encore jugé digne de vérifier avant de se répandre en accusations !

Au final que reste-t-il de ces accusations en rafales ? Jusqu’à preuve du contraire, rien qu’un retard de déclaration de quelques semaines, qu’un retard minime de paiement à l’Urssaff (quel travailleur indépendant n’en a-t-il jamais été responsable ?) et qu’un délai tout à fait normal de déménagement. Des fautes bénignes, bien loin des affaires habituelles de corruptions avérées, d’évasions fiscales planifiées, de casiers judiciaires chargés comme ceux de bien des élus en poste de la République.

Du coup, ne reste qu’une campagne médiatique de calomnies aussi grossières qu’obscènes contre la France insoumise. Et qui ne révèle de ses tristes auteurs que la panique dont ils sont pris face à la montée de cette nouvelle force politique.

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le billet initial  mis le 12  10 :

le 06/10/2017, 15:56, à propos de l' Article A La France insoumise, la démocratie interne fait débat

Déclaration d’un ancien avocat sur la page de Raquel Guarido
Patrick Communal
Je vais prendre la défense de Raquel Garrido (ex consœur avec qui j'ai plaidée une affaire de droit social à Montargis) puisque le canard enchainé indique qu'elle a un retard important de paiement de ses cotisations au conseil de l'ordre et que ce retard suscite des commentaires assez féroces sur le web puisqu'on l'assimile à un Thomas Thévenoud, le ministre qui souffrait de phobie administrative en attendant qu'elle devienne Cahuzac et ses comptes en Suisse et à Singapour. Les avocats payent un tas de cotisations, au conseil de l'ordre dont ils dépendent, au conseil national des barreaux, au RSi, à l'URSAAF, aux impots avec la taxe immobilière des entreprises en foncton du nombre de mètres carrés de bureaux et au bout de tout ça ils payent l’impôt sur le revenu comme tout le monde.
Les avocats tiennent une comptabilité de leur cabinet distincte, les dépenses du cabinet sont si possible équilibrées avec les recettes du cabinet. Les cotisations qu'on paye aux ordres professionnels recouvrent l'assurance responsabilité civile, l'assurance vieillesse c'est à dire la retraite, le reste servant à couvrir les dépenses de fonctionnement de l'ordre. Ces cotisations ne sont pas très élevées les deux premières années mais elles progressent d'années en années et une bonne partie est forfaitaire, c'est à dire indépendante des revenus. A titre personnel si j'ai raccroché la robe, c'est en partie à cause de cela, comme je ne faisais pas payer très cher mes clients, que souvent c'était gratuit, j'aurais été obligé de maintenir une activité assez soutenue pour faire face à ces charges fixes. J'ai préféré devenir juriste bénévole pour le droit d'asile. Il y a beaucoup d'avocats qui ont des retards de cotisations à l'ordre, surtout à Paris et parmi ces avocats certains qui défendent des sans papiers, des personnes en difficultés, des avocats militants, ne payant pas leurs cotisations parce que leurs ressources ne le leur permettent pas, ce n'est donc pas la même chose de ne pas payer ses cotisations au barreau que de ne pas payer ses impôts quand on est ministre ou d'avoir un compte en Suisse. Je ne connais pas la situation personnelle de Raquel Garrido mais j'imagine que son activité politique importante a mobilisé son temps et ne lui a pas permis d'exercer sa profession d'avocat avec un niveau de ressources à ce titre permettant d'équilibrer les charges fixes de son cabinet parmi lesquelles ces fameuses cotisations. La précision me semble tout de même utile dans cet espace de tous les dangers que constitue le web si propice au lynchage.

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Les cotisations retraite des indépendants ne fonctionnent pas comme les cotisations retraite des salariés. Un avocat peut être exonéré si ses revenus d'avocat sont faibles. La seule question est donc de savoir si Raquel a demandé cette exonération dans les formes ou non. Dans tous les cas, en ne cotisant pas, Raquel perd des trimestres, donc elle se fait mal à elle-même, à personne d'autre ! Concernant la cotisation à l'ordre des avocats, qui n'a pas été payée depuis un an selon le Canard, il faut savoir que les avocats ne sont pas obligé de cotiser , plus de 7000 avocats parisiens ne paient pas la cotisation au conseil de l'Ordre des avocats.
Au final tout ce qui est reproché à Raquel est tout à fait légal, à partir du moment où ses revenus d'avocats ont été restreints durant 6 ans. De plus, quand on ne cotise pas à la retraite, on a moins de retraite, donc on est directement la victime...
La Caisse nationale des Barreaux français (CNBF) est l'organisme de sécurité sociale chargé de la gestion de la retraite et de la prévoyance des avocats

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Va-t-on tomber dans leur piège ?

 Jordan Bochew·jeudi 12 octobre 2017

Quand on est un(e) insoumis-e, nous regardons de près les déboires des politiques liés à leurs forfaitures, leur népotisme, leurs vicissitudes, leurs affaires judiciaires, leur hypocrisie, leur double-discours, leurs détournements de fonds publics, etc.  Quand on est un insoumis, on ne saute pas sur toutes les affirmations trollesques ou hoaxiennes. On prend du recul. On se réfère à des principes d'éthique citoyenne, et c'est pour cela que notre programme se fonde sur une refondation de nos institutions.

Une des insoumises fer-de-lance de cette refondation, Raquel Garrido, a pris apparemment un chemin que beaucoup dans nos rangs ne comprennent pas. De là-même à lui réclamer des comptes. De quel droit ? Mais surtout, d'où viennent ces "affaires", qui les propagent, qui s'en nourrit et à qui servent-elles ?

Nous avons un regard critique sur beaucoup de choses. Notamment, une propension à penser que la "pureté idéologique" qui serait la nôtre ne saurait souscrire au moindre écart de la part de ceux qui nous représentent. Le cas de Raquel est en tout point ce que nous n'aimons pas. Mais, parce qu'il y un "mais", avons-nous compris vraiment ce qu'il se passe et surtout ce qu'il s'est passé ? Un déroulement qui mérite ce fameux recul dont on se targue :

1. Raquel Garrido fût une de nos porte-parole durant toute la campagne électorale. Elle a participé à tous les plateaux télé et radio avec une verve intransigeante, défendant nos valeurs et notre programme face à la meute macroniste.

2. Elle n'avait rien à y gagner personnellement, ni financièrement, ni politiquement. Mais elle était de tous les combats. Elle a mis sa vie de côté parce qu'elle a des principes et des idéaux.

3. Elle n'a pas attendu les insoumis de "fraîche-date" pour s'investir dans les combats pour une sixième république qu'elle a constamment défendue. Cela fait des années qu'elle défend les méthodes que nous, insoumis, appliquons aujourd’hui dans l'éduc-pop et l'agit.-prop.

4. Passées les élections, son "aura" médiatique a fait d'elle une "bonne cliente" comme aime qualifier les éditocrates et journalistes, les gens de convictions. Imaginez une seconde, il y a quelques années encore, quelqu'un défendant notre programme être réclamée par des animateurs télé mainstream pour tenir une chronique. Impossible.

5. Ce fût le cas pour Raquel Garrido. Et, au-delà de l'incompréhension de certains, déplorant le fait de bosser pour une chaîne tenue par Bolloré, et surtout pour ce fat d'Ardisson, le simple fait de faire exister nos idées dans les esprits des téléspectateurs lambdas, généralement ceux qui n'en ont rien à battre, est une de nos solutions pour prendre le pouvoir.

6. De là sont arrivées les premières attaques. La Fi est désormais vue comme la première opposition. Nos députés font un boulot qui fait trembler l'AN et montre le niveau pathétique des députés En Marche. Nous sommes sur tous les points chauds avec une obligation pour les médias de le reconnaître à demi-mot.

7. Donc, nous subissons des attaques débiles, et je dis bien "nous", on recherche le buzz contre nous, et on ne parle plus du fond. C'est une stratégie médiatique que l'on connaît tous. Des médias, pour le rappeler, que l'on a essayé de contourner durant toute la campagne. Et on a réussi.

8. Je suis alors étonné de voir des camarades "crier avec la meute" contre une des nôtres. Après les attaques sur Bolloré, sur la rue et les nazis, sur les cravates, sur Valls et les islmao-gauchistes (sic), sur le Venezuela, sur le PIR, sur les chiffres du 23/09, sur le soit-disant combat "Ruffin vs Mélenchon", sur les "66% de français qui n'aiment pas Mélenchon, sur la conférence "Faut-il dégager les médias", après avoir subi "Poutine, Bachar, Chavez, l'ALBA, le patrimoine de Mélenchon le millionnaire, sur la Fi = FN" durant toute la campagne présidentielle, puis sur le parachutage marseillais, puis sur le "gourou", puis sur "la Fi contre les syndicats". Je suis étonné de vous voir étonnés....

9. Donc Raquel est devenue le bon filon (ou Fillon) de la presse mainstream contre la Fi. Avec des méthodes qui rappellent celles du FN avec ses trolls. Les pseudo-affaires qu'elle subit, et que NOUS subissons, sont le fruit d'une chose étrange. Le Canard Enchaîné a pris pour cibles Garrido et Alexis Corbière. Nos porte-parole.

Pourquoi et comment ? En mentant ouvertement, sans revenir sur leurs mensonges quand ils sont pris en défaut sur le fait que Raquel n'est ni une élue, ni ne s'est présentée aux élections. En en rajoutant par la suite sur une pseudo "phobie administrative" dans un domaine qui relève de la vie privée, alors que "l'affaire" était déjà réglée depuis 12 jours. En parlant du fameux HLM, (qui, je le rappelle pour ceux qui ne suivent pas, était un des arguments de l'extrême-droite contre nous depuis des années), dont le couple a bénéficié depuis des années, en toute légalité à la vue de ses revenus. Ils vont partir de ce logement car leurs revenus ont augmenté. Point final.

Alors, je vous sais éclairés. Loin d'être naïfs. Vous savez pertinemment ce qui se joue pour le pouvoir en place et ses sbires médiatiques. Ne voyez-vous pas un rapport entre ça, et notre décision de créer Le Média ?

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https://www.facebook.com/189136988555901/videos/546799349077688/

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le 06/10/2017, 17:56, à propos de l' Article A La France insoumise, la démocratie interne fait débat

ben , non , n'exagérons pas  , mais oui il y a avocat et avocat , 

juste que c'est inutile de vouloir  débusquer ceux des quelques avocats qui effectivement ne se font pas  de fric avec leur métier  ? c'est comme dans beaucoup de métiers , ya des agriculteurs riches et d'autres qui tirent la langue , y a des boulangers aisés et d'autres qui se tuent au travail pour pas grand chose ... etc etc ... votre ironie sur les avocats pauvres semble peu réfléchie .

Je crois me souvenir qu'il y avait eu un problème avec l'aide juridictionnelle sous je ne sais plus quel gvt ,  et que à cette occasion on a ait pu se rendre compte que de nombreux jeunes avocats qui ne travaillaient guère que comme commis d'office se retrouvaient bien mal payé voire très mal payés de fait , même s'ils pouvaient quand même se payer des cookies ... qu'ensuite dans leur carrière ils puissent ensuite se gaver sur des divorces ne change rien sur des débuts qui peuvent être réellement difficiles ... notamment pour payer des charges fixes prévues sur une moyenne .

une mini recherche  on tombe sur ça  : https://www.franceinter.fr/emissions/le-zoom-de-la-redaction/le-zoom-de-la-redaction-30-novembre-2006

rajout : ce soir sur france inter , coincidence , le telephone sonne est consacré au métier d'avocat (avec me henri leclerc en guest star ) .. et que dit on au détour d'une question : presque un tiers des avocats du barreau de paris gagnent moins que le smic ....

Parce que nous ne sommes pas dupes ! Je ne vous demande pas un soutien total à Raquel, ni de ne pas vous poser des questions sur son rôle à la Fi, ou si ce qu'elle fait rentre dans nos principes. Mais vous savez maintenant le pourquoi de ces attaques : le pouvoir est aux abois. Macron donne des ordres, pour couvrir d'un voile de pudeur les atermoiement de ses propres troupes, mais aussi pour contrecarrer notre force. Cette force, c'est notre union et les combats que l’on mène “tous ensemble” ! Ne nous soumettons pas au diktat de l'instant médiatique

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Mélenchon-matheux Éditer

Jusqu'à ce jour c'était un compliment ... Cest désormais une insulte pour l'unique raison que Mélenchon a fait son entrée à l'assemblée nationale

Je relaie ici un article paru dans le grand soir , il est court . J'ai mis dans le chapô une des phrases dont la formulation m'a bien plus . Je rappelle aussi que Manuel Bompard , le propre directeur de sa campagne (réussie) pour les présidentielles est un chercheur .. en mathématiques .... C'est vous dire combien Mélenchon méprise les matheux ...

avellino  (matheux , prof de maths marié à une prof de maths , qui appelle et a toujours utilisé matheux pour désigner tous ceux qui s'entendent un minimum en mathématique )

la brève du grand soir ....  :

Le premier qui dit « matheux », il sera exécuté…

Si l’on a lu Pierre Bourdieu et sa théorie sur la circulation circulaire de l’information, on sait que les médias fonctionnent par psittacisme (1) et écholalie (2).

Ces maladies atteignent désormais les réseaux sociaux. Des Internautes moutonniers, des consommateurs de médias, se déchaînent contre l’emploi par JLM du mot « matheux » pour désigner le député macroniste Cédric Villani.

Jusqu’à ce jour, c’était un compliment (« Il est matheux ») une reconnaissance de supériorité sur les « littéraires ». Villani lui-même se définit depuis toujours (et jusque sur son blog) comme un « matheux ».

Les profs de français noteront que le mot est désormais une insulte et les profs d’Histoire que l’unique raison est que l’animateur de la FI fait son entrée (horreur !) à l’Assemblée nationale.

Théophraste R. (Préparateur d’une thèse sur les raisons pour lesquelles le mot « journaliste » est plus infamant que celui de « matheux ».)

Notes :
(1) Psittacisme : fait de répéter quelque chose comme un perroquet en raisonnant sans comprendre le sens des mots que l’on utilise ; récitation mécanique de mots, de phrases, de notions dont le sens n’a pas été compris ou a été mal assimilé.
(2) Echolalie : tendance spontanée à répéter systématiquement tout ou une partie des phrases, habituellement de l’interlocuteur, en guise de réponse.

URL de cette brève 5466
https://www.legrandsoir.info/le-premier-qui-dit-matheux-il-sera-execute.html

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https://www.marianne.net/debattons/tribunes/reponse-joann-sfar-non-les-insoumis-ne-sont-pas-totalitaires

Olivier Tonneau et Melaka, auteurs (avec Reno Pixellu) de la bande dessinée "L’Avenir en Commun ?", répondent à la polémique déclenchée par le dessinateur Joann Sfar accusant les partisans de Jean-Luc Mélenchon d'être des néo-staliniens 2.0.

« Les méthodes des partisans de Mélenchon sont dégueulasses ». C’est signé Joann Sfar qui décrit dans Le Monde un univers totalitaire où l’on s’autocensure pour échapper à des hordes robotisées obéissant aveuglément à un bureau politique nommé Discord Insoumis. Sfar, sans citer ses sources, révèle qu’on lui a dit que les Insoumis pratiquaient « un matraquage comme même l’extrême droite n’a jamais osé. » Alors que la campagne présidentielle la plus indécise que la cinquième République ait connu entre dans ses dernières heures, ce sont des choses que nous ne pouvons pas laisser sans réponse. Revenons donc sur ces accusations invraisemblables.

Tout commence par quelques dessins moquant le culte de la personnalité qu’entretiendrait Jean-Luc Mélenchon mais aussi, plus sérieusement, ses convergences prétendues avec Marine Le Pen. Joann Sfar est bien sûr libre de penser ce qu’il veut de la France Insoumise. Mais comment une personnalité publique peut-elle publier un dessin qui accuse Mélenchon de « regarder ailleurs quand Bachar gaze des gosses » sur une page Facebook qu’il a voulue publique, sur laquelle il a 40 000 « amis », et s’étonner que « des centaines de pseudos dont [il] n’avait jamais entendu parler » viennent exprimer leur indignation ? Cette réaction tout-à-fait prévisible l’a cependant « tellement énervé » que Sfar dit s’être « documenté sur le programme de Mélenchon ». Comment a-t-il procédé ? Il est allé sur youtube où il a vu la vidéo virale de Clémentine Autain piégée par les journalistes de RTL sur la politique internationale de Mélenchon. Sfar s’est, autrement dit, laissé prendre à un coup monté. Ainsi l’effort de documentation de Sfar n’at-t-il abouti qu’à lui faire proférer une énormité : Mélenchon veut intégrer la France dans une alliance militaire avec la Syrie, la Russie, Cuba et le Venezuela contre les Etats-Unis. Nous osons espérer que chacun sait désormais que c’est faux.

La cabale autour de l’ALBA est précisément le genre d’événement face auquel les Insoumis ne peuvent compter que sur les réseaux sociaux pour contre-attaquer. Il ne s’agit pas de Sfar mais d’un mensonge qu’il amplifie par sa notoriété : c’est un fait de campagne. Découvrant qu’une plate-forme militante invite les Insoumis à faire de la « désintox », Sfar fait d’un substantif un verbe et s’imagine que ses interlocuteurs veulent le « désintoxiquer » : le fact-checking devient rééducation Stalinienne pour Sfar qui ne distingue plus le virtuel du réel, s’étonne que les posts arrivent « à toute heure du jour et de la nuit » et croit vivre l’expérience des dissidents communistes arrêtés au milieu de la nuit par le KGB. S’ensuit un débat dans lequel l’une de nous (Mélaka) sera partie prenante, non parce qu’elle est mandatée par la Tcheka mais parce qu’auteur de bande dessinée, elle connaît Joann Sfar depuis quinze ans et qu’ils sont amis sur Facebook. Ce débat, nous ne l’avons pas vécu comme lui.

Le fact-checking devient rééducation Stalinienne pour Sfar qui ne distingue plus le virtuel du réel.

Nous avons vu Sfar ne rien céder aux réponses qui lui étaient faites, le plus souvent sur un ton affable et même affectueux : il compte apparemment parmi ses lecteurs beaucoup d’Insoumis qui ne comprenaient pas qu’il puisse torpiller la seule candidature de gauche à même de l’emporter. Nous avons vu le débat s’envenimer, comme c’était prévisible. Il ne vient pas à l’esprit de Sfar de fermer sa page aux commentaires ; il ne comprend pas que s’il décide de dialoguer avec le monde, il est normal que celui-ci lui réponde. Il n’est pas tout seul : d’autres centaines de pseudos viennent lui prêter main-forte. Qu’on lise ce qu’ils disent des Insoumis et on verra que les violents ne sont pas ceux que l’on croit. Mais le plus étonnant, c’est que la rage de Sfar et de ses amis va finir par tourner à vide. Sous ses derniers dessins et statuts se forment des fils de commentaires où des centaines de dénonciations de la « secte » toutes plus injurieuses les unes que les autres jouxtent quelques timides prises de parole d’Insoumis qui tentent encore de démonter l’affaire. Ainsi se forme une meute réelle contre une meute imaginaire. Un commentaire antisémite ayant été fait sur sa page, Sfar en fait un échantillon représentatif bien que tous les Insoumis sur la page l’aient condamné, et la machine s’emballe : au procès en totalitarisme s’ajoute celui en antisémitisme, repris et amplifié par un texte ignoble auquel Gérard Miller a dû répondre dans Libé.

Dans cette lutte d’un homme contre ses fantasmes, c’est bien Sfar qui dispose des moyens d’une forme de police politique : L’Express, Le Parisien, Le Point, Ouest-France, le Huffington Post, L’Obs, Europe 1, Time of Israel, VSD, Nice Matin, Marianne, L’Important, c’est-à-dire la sphère médiatique dans sa quasi intégralité relaie ses griefs et sa dénonciation de la « secte ». Nous observions tout cela sans rien dire. Nous savions que toute défense était impossible : elle serait immanquablement interprétée comme une nouvelle preuve de notre obstination. Nous savions l’idée que nous sommes d’illuminés partisans d’un dictateur trop bien ancrée dans les esprits pour que nous puissions être entendus. Entre l’expérience de Sfar qui s’est attiré une volée de réfutations à des accusations absurdes proférées sur les réseaux sociaux et la nôtre qui voyons tout ce que la toile possède d’acteurs institutionnels nous flétrir sans aucun moyen de réponse, je demande laquelle s’approche de l’idée qu’on se fait d’un monde totalitaire.

Dans cette lutte d’un homme contre ses fantasmes, c’est bien Sfar qui dispose des moyens d’une forme de police politique

La colonne de Sfar n’est qu’une des innombrables attaques dont la France Insoumise est l’objet depuis que Jean-Luc Mélenchon eut le front de percer dans les sondages. Peut-être aurez-vous une pensée pour les Insoumis qui ne souhaitaient que défendre un programme, qui se trouvent acculés à défendre un homme et qu’on accuse ensuite de culte de la personnalité dans des termes qui dépassent toute mesure : ainsi de ce lecteur du Monde qui nous compare aux tueurs de Charlie Hebdo vengeant leur dieu. Nous demandons pourtant : de Sfar, qui brocarde Mélenchon et les Insoumis, et de nous qui avons adapté L’Avenir en Commun en bande dessinée, qui cède à la personnalisation ? Sans avoir l’audience de Sfar, nous avons du moins pour nous de connaître un programme sur lequel il s’est « documenté » sur youtube. C’est un programme porteur d’espoir qui a mobilisé des centaines de milliers de gens dans un mouvement populaire comme la France n’en a pas connu depuis longtemps.

Non, la France Insoumise n’est pas une secte : ce sont des heures d’auditions programmatiques et d’universités populaires mises en ligne et visionnées des centaines de milliers de fois par des militants qui ne scandent jamais le nom de leur candidat en meeting. La France Insoumise eut même l’honnêteté de conclure l’émission de cinq heures consacrée au chiffrage du programme par une discussion avec trois journalistes économiques libéraux. Si vous la regardez, vous entendrez Ghilaine Ottenheimer (Challenge) louer cette initiative « moderne » et « audacieuse ». Hedwige Chevrillon (BFM Business) la compare au mouvement « slow food » parce qu’elle donne l’occasion trop rare de réfléchir posément. Marc Landré (Le Figaro) complimente la France Insoumise de se soumettre si honnêtement à la critique. Ce fut un beau moment de politique - mais c’était avant.

Avant que la possibilité d’une victoire de la France Insoumise ne mobilise la quasi-totalité de la presse. Avant les campagnes de diffamation virales et les attaques ad hominem. Nous disposons cependant de quelques alliés : les ONG qui ont passé au crible les programmes des candidats et donnent au nôtre la première place. Nous concluons donc par une série de question que nous avons déjà posée sur ces réseaux sociaux dont il faut bien que nous fassions usage puisqu’ils sont notre seul espace d’expression.

Mélenchon, un dictateur ? Qui croirez-vous : Libération ou Amnesty ?

Sur l'écologie, croirez-vous Le Monde ou Greenpeace ?

Sur le social : Le Figaro ou Oxfam ?

Sur la santé : BFMTV ou Action Santé Mondiale ?

Sur la solidarité : L'Express ou le Secours Catholique ?

Sur la justice : Le Point ou les avocats au barreau de Paris ?

Sur l'énergie : France 2 ou le National Geographic ?

Sur la santé publique : Challenge ou sept experts indépendants ?

Sur le développement international : Les Echos ou Action Contre la Faim ?

Sur la culture : France Info ou Profession Spectacle ?

Sur la condition animale : RTL ou Ethique Animaux ?

Dans tous ces domaines le programme "L'Avenir en Commun" est le mieux noté. Il est également plébiscité par des entrepreneurs, des économistes, des intellectuels et même le New York Times. Richard Stallman, père fondateur des logiciels libres, appelle à voter Mélenchon. Des figures de la gauche Américaine regrettent amèrement la défaite de Bernie Sanders et nous exhortent à saisir notre chance. Nous n’en finirions pas d’énumérer ceux qui espèrent en la victoire d’une gauche de rupture dans la cinquième puissance mondiale parce qu’ils y voient une opportunité d’enrayer enfin la mécanique infernale du néolibéralisme, des inégalités, de la xénophobie et du désastre écologique. Ils ne sont évidemment pas soumis à Mélenchon mais ils sont insoumis, comme nous le sommes, à un ordre du monde qu’il est urgent de transformer. L’opportunité nous en sera donnée dimanche

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Sur france inter ce matin Cazeneuve ment encore en disant que mélenchon n'aurait pas choisi entre lepen et macron* . Il ment de plus en prétendant que mélenchon n'aurait rien dit contre les violences contre les policiers , notamment sur les voitures et policiers brulés.

Sur mdp , grace à un maintenat ancien célèbre commentateur qui mettait la vidéo de mélenchon sur le sujet pour critiquer mélenchon comme soutenant les violences policières , tout le monde sait sur mdp que Mélenchon a clairement dénoncé les violences faites contre les policiers , notamment sur les voitures et policiers brulés ... !!

*  rajout le 01 06 :

Mélenchon a bien sur choisi : il a appelé clairement à éliminer le fn , mais il n'y avait pas obligation pour ça de voter macron :

Macron et le pen n'ont pas été mis sur un pied d'égalité par Melenchon ou la fi .. Macron n'a jamais été traité de fasciste semidément . on n'avait bien le slogan "pas une voix pour le front national" , et pas l'inverse .   La moitié des électeurs n'avait pas attendu la moindre consigne de mélenchon pour dire qu'ils voteraient macron et mélenchon leur a dit qu'ils avaient raison de voter en leur ame et conscience pour macron . le choix vote lepen n'exitait pas dans la consultation ... Jamais mélenchon n'a appelé à voter blanc .  Mélenchon a dit à demi mots que lui même voterai macron , Corbière Miller ou d'autres médiatiques de la fi ont  dit explicitement qu'ils voteraient macron ...( Corbière votera macron : " aucune voix pour le front national ,  je dis à ceux qui seraient tentés par une stratégie du pire , non , jamais , ce sont nos ennemis " . et il précise : " je ferai ce que j'ai toujours fait , juste je respecte ceux qui s'abtiendront ... " http://www.lci.fr/replay/la-question-off-d-alexis-corbiere-pour-qui-votera-le-porte-parole-de-jean-luc-melenchon-au-second-tour-2050018.html )

" [...] la madame lepen elle est encore pire que macron  [...] il n'y aucun doute sur ce que je pense du front national[...] il n'ya aucun doute sur le fait que nous nous y sommes toujours confronté historiquement , socialement , philosophiquement [...] le doute n'existe donc pas sur ce que va être mon vote [...] macron réclame un vote d'adhésion [... ] c'est stupide ce qu'ils sont en train de faire , ils vont finir par énerver tout le monde [...] mais cela ne m'empêchera pas de faire ce que j'ai à faire  : moi  j'irais voter [...] "( https://youtu.be/HcMV4Fa51Cs?t=2)  (https://blogs.mediapart.fr/avellino/blog/280417/melenchon-vote-macron-second-tour)

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menucci :

http://pcdmq.blogspot.fr/2017/05/jai-ecrit-cet-article-qui-nengage-que.html

2008 Il est directeur de campagne de guerrini .

2011 Après s'être déclaré membre de la gauche socialiste il soutient la candidature de DSK   puis il s'engage pour hollande dans la primaire !!

2012 Après plusieurs échecs pour se faire élire dans les quartiers nord , il est "parachuté"  en centre ville où il est élu député très facilement  au second tour face une fn . (dans cette circo où il dit que mélenchon se la joue facile car le fn y est faible ... !! )  

Il a voté tous les projets de loi du gvt : ani ,  décheance , etat d'urgence , tous ...

Sur l'amnistie des syndicalistes il se dit pour mais vote le renvoie du texte en commission pour l'enterrer ... 

Sur la loi travail il se dit contre mais ne signe pas pour la censure de gauche ...

2014 Aux municipales il impose le maintien de Hovsepian dans le 7° secteur .. la triangulaire conduira à l'élection du fasciste fn Stephane Ravier !! ( D'ailleurs le Stéphane Ravier dont il dit que mélenchon aurait du aller combattre !! )

2017 Au second tour de la primaire, il vote blanc affirmant ne pas se reconnaitre ni dans le programme de manuel valls ni dans celui "infinancable" de B Hamon  !!      ( Et il ose se présenter comme un soutien de Hamon !!! )

et il continue ... http://www.communcommune.com/2017/05/marseille-mise-au-point-de-frederic-alpozzo-marin-de-commerce-citoyen-et-militant.html

il fait très fort ici aussi : https://www.marianne.net/politique/gazer-les-manifestants-jean-luc-melenchon-attaque-au-point-godwin

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contre occurence

un recomptage de la manif de marseille donne un chiffre inférieur à celui des organisateurs , mais bien 7 fois supérieur à celui d'occurence . voici des donc là des arguments clairs et honnetement mis sur la table .

 De l’aveu même d’Occurence la technologie exploitée pour “compter” les manifestants est vieille de 10 ans. Jugée sans intérêt ces dernières années elle n’avait pas percée. Il faut dire que la méthode prête à sourire, exploitant des capteurs initialement conçu pour comptabiliser des personnes entrant dans des magasins de galeries commerciales ou parcourant des allées de musées. pas vraiment faite pour décompter des foules denses, brandissant drapeaux, pancartes et fumigènes. Pourquoi donc assiste-t-on à cette débauche de communication autour des chiffres de ce cabinet de communication qui travaille par ailleurs pour les multinationales ? un cabinet dont l’objectivité sur les manifestations des salariés de la SNCF, de Carrefour etc peut être mise en doute dans la mesure où il s’agit par ailleurs de ses principaux clients d’après son propre site internet.

Le but de la manœuvre est en fait transparent : il s’agit de minimiser la participation aux manifestations pour tenter de freiner le mouvement social.

A Marseille la propagande Occurence démasquée la preuve par les images

Ce 19 avril 2018, la préfecture de police annonce avoir compté 5 000 manifestants sur le parcours de plus de 2 km entre le vieux port et la place Castelane. Soit 2 manifestants par mètre de parcours. Sur des avenues parmi les plus larges de Marseille, pas très sérieux.

D’après le collectif de médias d’Etat et privés appartenant à des milliardaires qui utilisent les chiffres d’Occurence, cette société aurait installé le 19 avril ses capteurs au 4e étage d’un immeuble à Marseille. On ne saura pas où, on ne saura pas quand, ni pendant combien de temps. Impossible de vérifier

Mieux, alors que la méthode de comptage repose sur la mesure par leur “capteur” (en fait une analyse logicielle d’image vidéo) du nombre de manifestants, mesure sous estimant le nombre de manifestant (lire ici) de l’aveu même d’Occurence, et une “correction” au doigt mouillé reposant sur le recomptage manuel de 30 secondes du défilé qui a été filmé, Occurence indique qu’elle supprime systématiquement le film de la manifestation. Pratique. Pas vu, pas pris comme dirait l’autre. Mais des chiffres non vérifiables donc absolument pas scientifique. Une méthode permettant tous les trafics. En effet, le capteur étant incapable de mesurer le nombre de personne dansune foule mais uniquement la circulation de piétons clairsemés, seules les parties les moins denses des manifestations sont décomptées, tandis que les parties les plus denses abritant l’essentiel des manifestants sont elles tout bonnement comme effacées des chiffres.

Pour en avoir le cœur net, www.initiative-communiste.fr a procédé à une vérification d’après les très nombreuses photos présentes sur le net de cette manifestation. Témoignant d’une mobilisation importante sur la Canebière, le cours Lieutaud. D’après le témoignage de nos camarades présents sur place et les photos publiés par les médias, le cours Lieutaud était intégralement remplis.

Notre méthode : nous avons procédé au comptage des manifestants sur trois portions du cortège, deux portions peu denses et une portion normalement dense représentative de la réalité de la manifestation. Ce qui permet d’estimer la densité de la foule et partant au regard de la longueur du cortège de chiffrer le nombre de manifestants de façon objective et robuste.

Pour mémoire Occurence a décompté 5700 manifestants, là où la CGT revendique 65 000 manifestants contre 5 000 pour la police. Au passage le chiffre même d’Occurence démontre la mauvaise fois de la police puisque celle ci sous estimerait ainsi de 14% le nombre de manifestants. une paille.

Le nombre de manifestants sur le Cours Lieutaud en image

Sur l’image ci dessous, on a procédé au décompte du nombre de manifestants. 88 manifestants sur une portion du Cours Lieutaud de 10 mètres de largeur par 2,5 mètres de longueur. Soit 3,52 manifestants par m². Un chiffre tout à fait classique pour une foule, bien inférieur par exemple à celui utilisée par la préfecture de police de Paris pour décompter les foules dans les fan zones de l’euro 2016.

Il faut souligner ici que cette photo 1 est représentative de la majeure partie du cortège, et que le cortège des jeunes et lycéens, le cortège situé en tête de manifestation étaient bien plus denses ne nous permettant d’ailleurs pas de compter le nombre de manifestants d’après les photos.

Photo 1

Rapporté à la surface du Cours Lieutaud, cela donne un nombre de 57 200 manifestants. un chiffre tout à fait cohérent avec celui annoncé par la CGT. Rappelons que rapporté à la surface du Cours Lieutaud, le nombre de manifestants annoncé par Occurence est de 0,35 manifestants par m².

Alors certains nous diront que le cortège n’a pas cette densité partout. C’est sans doute le cas, en plus et en moins. Mais dans les parties les moins denses de la foule de manifestant, la densité est elle aussi basse que celle annoncée par Occurence ?

On a donc vérifié sur les photos toujours sur le cours Lieutaud. Sur la photo suivante, où l’on voit une partie très peu dense du cortège, plusieurs fois moins que celle située juste devant d’ailleurs, comprenant plusieurs trous, on a décompté 112 manifestants sur une surface d’un peu moins de 180 m². Soit 0,62 manifestants par m². Tout juste deux fois plus que la densité moyenne retenue par Occurence !

Photo 2

Et pour bien vérifier, on a procédé au décompte sur une troisième photo prise à un troisième moment du défilé toujours au même endroit du cours Lieutaud, à mi parcours. Une portion particulièrement peu dense du cortège

photo 3

On a décompté 143 manifestants minimum pour une surface de 195 m² soit 0,75 manifestants au m². Toujours deux fois plus qu’Occurence.

En admettant que la densité moyenne du cortège était de la moyenne entre le chiffre le plus bas que nous avons décompté et le plus haut de ces trois photos, on obtient une densité moyenne de 2,07 manifestants par m² de cortège. Rapporté à la surface du cours Lieutaud, cela revient à une manifestation de 33 637 manifestants à Marseille. 0,5 fois moins que le chiffre annoncé par la CGT certe, mais près de 7 fois plus que celui annoncée par la Police et Occurence et repris par les médias. La photo n°3 prise depuis les escaliers du cours julien surplombant le cours Lieutaud a été prise en plein défilé, bien après que la tête de la manifestation. Elle montre que le cours est remplis au moins jusqu’au carrefour de la rue des trois mages. En considérant la densité moyenne de 2,07 manifestants par m², il y a sur cette photo représentant une petite fraction de la manifestation à Marseille 7900 manifestants. Une petite partie de la manifestation comporte déjà 30% de plus de manifestants qu’annoncé par Occurence.

Ces trois photos illustrent un des procédés d’Occurence conduisant à minimiser le nombre de manifestants : appliquer une densité très faible de manifestants, mesuré sur les parties les plus clairsemées du cortège, à la totalité de la manifestation. Ce qui permet de diminuer de plusieurs fois le nombre de manifestants. En s’abritant derrière des pseudo capteurs incapables en réalité de décompter de façon fiable le nombre de manifestants. Rappelons que la CGT et les autres organisations syndicales décomptent très précisément les manifestants durant toute la durée du parcours et en plusieurs lieu, décompte mené par plusieurs syndicalistes qui croisent leurs chiffres, et pas seulement durant 30 secondes comme le fait Occurence.

Les chiffres de la CGT meilleurs que ceux de la police Occurence

Cette démonstration prouve que les chiffres d’Occurence, ne valent pas mieux que ceux de la police, ce sont les chiffres d’officines aux ordres, des chiffres de propagande qui témoignent d’un régime aux abois, minoritaire, impopulaire totalitaire, qui n’a que le mensonge, la matraque et la peur comme argument pour se maintenir au pouvoir. Les chiffres de la CGT sont meilleurs que ceux de la police et d’Occurence. Si rien ne prouve qu’il n’y avait pas 65 000 manifestants à Marseille le 19 avril, tout indique qu’il y avait au moins plusieurs dizaines de milliers de manifestants. Preuve d’une mobilisation forte et réussie, d’autant plus réussie que la manifestation intervenait moins d’une semaine après une première manifestation le 14 avril ayant réunie elle aussi plusieurs dizaines de milliers de participants du privé, du public, et de tous les secteurs de l’économie.

Tous ensemble, et en même temps, au même endroit, dans l’unité d’action, les travailleurs, le peuple de France, en relevant la tête peut et doit stopper la casse du pays et de ses conquêtes sociale et démocratique. Les travailleurs, nous sommes des millions et c’est nous qui faisons tournons le pays, qui créons les richesses. pas les actionnaires, pas les milliardaires qui le bradent le casse, jetant 6,5 millions de travailleurs dans le chômage, 8 millions de français dans la pauvreté tandis que leurs profits n’ont jamais été ici hauts.

JBC pour www.initiative-communiste.fr

source : https://www.initiative-communiste.fr/articles/luttes/nombre-de-manifestants-les-chiffres-policiers-doccurence-ou-la-propagande-demasquee-a-marseille/

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Cette tribune a été initialement publiée le 25 septembre 2017.

Amandine, le premier bébé français né par fécondation in vitro, une procréation médicalement assistée (PMA), a vu le jour le 24 février 1982.

Je suis né le 2 août 1985.

Trois ans après.
J'ai grandi 32 ans sans vous connaître. La TOTALITÉ de ma vie. Dans quel trou obscur et reculé du globe vous terriez-vous pendant 35 ans ?

On ne vous a pas entendus remettre en cause l'extraordinaire progrès technique que constitue la PMA quand celle-ci ne concernait que les couples hétéros infertiles. Où étaient, alors, Gérard Collomb et ses craintes de nous voir "tous cousins" ? A-t-on surpris La Manif pour tous dénoncer ad nauseam le "droit à l'enfant" ?

Où étaient Christine Boutin et toute sa clique, ceux qui revendiquent le droit de l'enfant de connaître l'identité de son géniteur, où étaient-ils quand le Cecos palliait l'infertilité masculine des couples hétérosexuels en substituant le gamète de monsieur par celui d'un inconnu ?

Où était-il, alors, le hashtag #PMAsanspere ?

Etre ou pas de bons parents

Remarquons ensemble que les couples lesbiens ne pourront pas "mentir aux enfants", contrairement à d'autres... Combien de pères cachent à leurs petit.e.s la vérité sur leur filiation biologique ?

A-t-on entendu Elisabeth Lévy confessant (quel crève-cœur !) sa nostalgie d'un temps où on concevait les bébés en "faisant l'amour" quand la PMA ne concernait que les couples hétérosexuels infertiles ?

A-t-on subi Eric Zemmour et ses sombres prédictions, selon lesquelles  "les pauvres, par leurs cotisations, paieront les caprices des riches" ?

Pourtant, l'affaire est bien connue : les lesbiennes, les gays, les transgenres ne paient pas d'impôts.

Ils ne paient pas pour les écoles des enfants de couples hétéros, ils ne paient pas pour la Sécurité sociale des enfants des couples hétéros, etc.

A-t-on entendu pendant 35 ans André Vingt-Trois théoriser le danger terrifiant du "principe d'égalité" ? Principe qui aboutit invariablement, selon lui, "à reconnaître un droit à l'enfant universel" et à "la réduction de l'enfant à être l'objet d'un désir".

Mais tu sais quoi, André ?

Etre "l'objet d'un désir", voilà ce qui peut arriver de mieux pour un nourrisson dans ce monde violent et injuste, où tant de bébés sont parachutés "par erreur ou par inconscience" !

Arrêtez de placer les lesbiennes en dehors du champ de l'humanité.

Arrêtez de les biologiser, de parler sans elles, de soupeser leurs vies, de jauger la viabilité de leurs espoirs, de leur habilité à éduquer, de leurs dispositions à être ou pas de bons parents.

Au passage, qui questionne les dispositions des parents hétéros à être de bons parents ? Quand je m'occupe d'une gamine battue et violée par son père, qui évoque cela ? 

Quand je reçois un gamin aux urgences, qui a joué avec le fusil de papa et auquel il faut retirer 2 mètres d'intestin à cause de la balle, qui se soucie de l'hétérosexualité de ses parents ?

Les personnes LGBT+ ne sont pas "en dehors" de vos humanités. Elles SONT l'Humanité, parce qu'elles symbolisent le vivant visage de la diversité du genre humain.

[...]

Alors je vous repose la question.

Amandine, le premier bébé français né par PMA, a vu le jour le 24 février 1982. Je n'étais pas né.

Nous voilà en 2017, et je vous vois surgir.

Où vous terriez-vous donc pendant 35 ans ? Où lisait-on vos slogans ? Sur quelles fréquences radio entendions-nous vos indignations ? Et vos préoccupations sur les bébés à naître ?

Où ?

Baptiste Beaulieu

 la suite ici :  https://www.nouvelobs.com/rue89/nos-vies-intimes/20170925.OBS5107/opposants-a-la-pma-vous-etiez-ou-pendant-35-ans-bande-de-tartuffes.html?utm_medium=Social&utm_source=Facebook#Echobox=1538061360

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https://www.facebook.com/LegrainSarah/videos/408834233256968/

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 https://www.facebook.com/JLMelenchon/videos/115006902714646/

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https://www.arretsurimages.net/articles/tarifs-chikirou-plutot-raisonnables-pour-une-presidentielle

Tarifs Chikirou : plutôt raisonnables...pour une présidentielle !
Trois professionnels expertisent les factures Médiascop

Arret sur image a démontré avec trois professionnels que les tarifs de médiascope sont plutôt raisonnables . Ne reste plus à sylvain tronchet de  france info à reconnaitre que oui "on se situe dans la fourchette basse", mais comme médiascope d'essayer  de se rattraper à la branche cassée de l'idée d'une coquille vide . En effet, comme il l'a relevé, la société ne dispose pas de locaux, tous ses employés travaillant au QG du candidat .  il avait fait pareil face aux explications de gérard miller sur le média .

Et alors ?   Moi , franchement , si un plombier me fait un devis  seulement un peu en dessous de ses concurrents , et si par choix ou pas , ce plombier n'a par exemple pas beaucoup de clients , et n'a donc pas besoin de payer des charges comme un entrepôt ou une secrétaire que payent ses concurrents , je ne vois pas sur quelle base je pourrais le traiter de voleur ou de profiteur ...

(ter)

petite relance de mélenchon au directeur de la cellule investigation de france-info. https://www.facebook.com/100021589450249/videos/307342953328684/

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https://blogs.mediapart.fr/jfvacher/blog/301018/la-loi-et-lordre-laffaire-melenchon/commentaires#comment-9106925

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https://blogs.mediapart.fr/jacky-dahomay/blog/021118/france-insoumise-des-perquisitions-exceptionnelles

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https://blogs.mediapart.fr/ermler/blog/201018/les-valeurs-perdues-dedwy-plenel

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https://blogs.mediapart.fr/ermler/blog/201018/les-valeurs-perdues-dedwy-plenel

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https://blogs.mediapart.fr/lonesome-cowboy/blog/291018/melenchon-ou-le-chaos

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 https://blogs.mediapart.fr/alberteins/blog/261018/melenchongate-demandez-le-programme

https://www.facebook.com/mbompard/videos/539740519866286/ bompard encore perquisitionné .

rajout : https://www.facebook.com/100021589450249/videos/350267459036233/

(plenel : il faut défendre les personnes même si on ne les aime pas trop parceu sinon ça peut ensuite vous arriver à vous ... sic incroyable (ya une couille on entend bien une coupure , cela dit même isolée cela a tout son sel  .... le  complet https://youtu.be/OtFeje6LeCg )

la nouvelle mode qu'on nous a trouvé c'est de contester l'argument que sur les 8 millions remboursable nous n'en n'avons demandé que 6,4 .... "oui mais vous étiez bloqué à 6,4 par la règle sur l'apport personnel , cad sur le prêt des banques , ce n'est donc pas vous qui avez "choisi" de n'en demander que 6,4 . "

alors certes nous n'avons pas "choisi" à posteriori de ne demander que 6,4 , c'est le fait que le prêt soit arrivé très tard qui fait que de toute façon nous étions limité à ce 6,4 de remboursement au total . (remarquons que ce retard a été  un problème d'ailleurs dans le bon déroulement de la campagne , et que  c'est nous qui sommes lésés une première fois dans cette affaire..)

bon . mais voici ma question :

si de toute façon nous étions limités à 6,4 ... quel intérêt aurions nous eu à surfacturer ou à forcer sur les dépenses proches de la réformation ?

 ( au passage voici ma réponse bien sûr : aucune , parce que de toute façon en aucun cas nous pouvions prétendre en récupérer plus de fonds public .. en effet , pour avoir un "enrichissement personnel , ou sans cause "  , il faut pouvoir récupérer indument des deniers publics .   Or fi était limité de toute façon à 6,4 million ,  ce qui est largement atteint avec des factures au prix du marché au vu des multiples prestations et évènements de la campagne  . donc avec ce plafond de 6,4 , surfacturer ne permettait de récupérer aucun denier public supplémentaire !)

sur la polémique sur le choix :

Pour prétendre à ces 8 millions il aurait suffit que mélenchon emprunte plus aux banques ... il n'a eu la possibilité d'emprunter que tardivement , ça s'est de notoriété publique , mais la question est :  1-est ce qu fi ont choisi d'emprunter seulement ce qui leur était nécessaire pour la fin prévue de la campagne  ?     ou bien   2- les banques ont  limité la somme possible à emprunter   ? 

 dans un cas , les fi sont vertueux et ont donc bien choisi d'être  remboursés moins que c'était possible ,

dans l'autre, les mots de fi sont erronés mais inversement  les fi ont encore été lésés par les banques , là de 1,6 millions de remboursements possibles en plus !

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https://www.nouvelobs.com/justice/20180731.OBS0396/comment-benalla-a-fait-le-menage-a-son-domicile-avant-sa-perquisition.html?fbclid=IwAR3HlXKseJlwxZ5PJXsWYTCmqkvp6piRgS2MyhD8twFRQybk17R-JPUHVpo

http://moreas.blog.lemonde.fr/2018/10/24/melenchon-les-limites-juridiques-judiciaires-et-politiques-de-lenquete-preliminaire/?fbclid=IwAR2fyw7zTKTr0svPo8ofIxsFFVXjCqCDmvf_Q3vCNxNeEhFsT5daP0o0CTc

https://www.legrandsoir.info/melenchon-le-casse-couille-si-fort-si-fragile-et-tellement-humain.html?fbclid=IwAR1VAttif2VM43bAzDGxgcHuD8-4jSKBidugKI4HdQqw4tdq8Rkjgi8875o

https://www.facebook.com/JLMelenchon/videos/1759381594188051/ 

 https://youtu.be/AXMDRHGwi_4     mélenchon s'explique et explique   20 10 2017

https://www.facebook.com/revolrene/videos/2213423388682403/   rené revol video en réponse .

https://youtu.be/npXHav1PwyM

(  mélenchon se défend face à bourdin  au passage on a  "ce n'est pas les immigrés qui sont responsables , c'est le capitalisme ." pasmalnon ...

https://www.bfmtv.com/mediaplayer/video/jean-luc-melenchon-face-a-jean-jacques-bourdin-en-direct-1109568.html?fbclid=IwAR2_U7iUtvRtFPU8CaRTCx8vMlLQaYi8N2mVlrabcLPfwFNUfJL5BimGDDw  )

 sinon les factures de bonne facture :

https://lafranceinsoumise.fr/2018/10/19/video-notre-campagne-est-lune-des-moins-onereuses-comparons-adrien-quatennens/ (france info) il est bon ce "petit"  .  et ici sur bfm :https://www.facebook.com/JLMelenchon/videos/285840875369738/

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http://www.leparisien.fr/politique/grosse-augmentation-de-salaire-pour-le-president-de-la-commission-des-comptes-de-campagne-06-06-2018-7757034.php?fbclid=IwAR2m-Ot6uLVjmZlAAO6LVZl8u1LcrdYITQp1WnU61hxFf4W81nwG8v81iDk

Olivier Plumandon

18 h

Le 6 juin le président de la CNCCFP demandait une enquête sur les comptes de Jean-Luc Mélenchon et n'en demandait pas pour ceux de Macron. Et le 7 juin Macron doublait son salaire avec effet rétroactif ...

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Merci Chopin David : « Je n'ai aucune sympathie ni pour LFI, ni pour Mélenchon, ni pour Chikirou. Pour autant, l'émotion des chiffres livrés en pâture en public requiert d'une certaine malhonnêteté intellectuelle. Ils sont exactement les mêmes que ce que je vois dans mon domaine professionnel. à moins de 650euros/jours, vous ne trouvez pas un informaticien digne de ce nom (sur Paris). Si celui-ci est free-lance, vous additionnez avec la TVA, cela vous fait rapidement du 150000/an, soit 12500/mois, duquel on enlève la TVA (20%) et les cotisations sociales (-60%), sans compter l'impôt sur le revenu bien entendu. Vous avez un salaire entre 4000 et 5000€, qui est large pour un salaire, pas tellement pour un free-lance, qui ne peut jamais facturer les 210 jours par an. Avec même un ratio moyen de 80%, il s'agit de consultants très chanceux, en l'occurrence, pour chikirou, on parle de 8 mois sur 12. Le reste du temps il faut bien vivre. Et la paye réelle annuelle, ce doit être environ du 3000 net / mois. Ce qui est important, mais est-ce scandaleux pour ce niveau de responsabilité ?
Tout cela pour dire que je n'ai aucune sympathie ni pour LFI, ni pour Mélenchon, ni pour Chikirou. Je suis un consultant indépendant (freelance), je vis de mes compétences et je prends le risques des vicissitudes du marché. J'ai un poste qui m'amène à faire des budgets pour des grandes entreprises. Je sais très bien que le moindre ETP (équivalent temps plein) en France, c'est minimum 150 000 euros/ an. Voir ce genre de chiffres, pour qui connait la réalité des entreprises (et il doit y en avoir certains parmi ses haters macronistes), relève du banal. Et lancer ces chiffres en pâture au public, sans le moindre rappel au réel de notre économie et certaines réalité comptable et financier de l'emploi en France, est totalement malhonnête. Alors on peut critiquer mélenchon sur beaucoup de choses, mais gardons un pied dans la réalité, car les populistes, ici ce sont les macronistes et tous ceux qui crachent en ce moment sur cette affaire. Désolé, mais je suis pour l'honnêteté intellectuelle toujours, partout, et quelque soit le camp à défendre... »

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J'avais publié un billet sur cette émission qui est excellente :  Les sujets qui fâchent : Les comptes de campagne de Mélenchon

Si on prend les 5 grands candidats, Jean-Luc Mélenchon est celui qui a dépensé le moins sur la durée la plus longue presque un an, contrairement à Benoît Hamon qui a dépensé 5 millions de plus pour la durée la plus courte 3 mois.

Inutile de rappeler que Benoît Hamon a mis plus d'un mois lors de la présidentielle pour trouver un accord de répartition des circonscriptions avec Yannick Jadot : 200.000 euros remboursés par le PS à EELV : «une discussion de marchands de tapis» ( Figaro )

Pourquoi une hyper médiatisation de cette enquête de Sylvain Tronchet, reprise en boucle sans aucune vérification par tous les journalistes (France Insoumise, compte de campagne, Radio France préfère recopier Le Monde) .  M. Corbière avait le statut d'auto entrepreneur et alors si cela permet de limiter les frais de campagne, on peut être contre le nucléaire et avoir l'électricité , nous ne sommes pas obligé de nous éclairer avec des bougies . Il y a des irrégularités chez des candidats ( M. Macron et M. Fillon), il n'y a pas d'irrégularités dans les comptes de France Insoumise.

A propos de coquille, de vacuité et de coût de la campagne de Hamon, je viens de retrouver ça, que je pose là pour l'édification des masses:

https://www.nouvelobs.com/politique/20180613.OBS8112/entre-coups-de-poignards-et-depenses-effrenees-les-comptes-du-candidat-hamon-au-crible.html

https://www.nouvelobs.com/politique/20170824.OBS3733/non-le-meeting-de-benoit-hamon-n-a-pas-ete-finance-avec-l-argent-du-ps.html

Comme c'est loin, tout ça...

"Le studio Small Bang en récupère à lui seul presque la moitié (452.525 euros), mais l’équipe Hamon a fait appel à pas moins de neuf autres sociétés pour sa production audiovisuelle : Carnibird, Bullfrog Pictures, Chai Chai Films, Faltot, KG Creative Talents, T&V, Les films de Françoise, La générale de production et Portemire.

Est décidée entre autres la production de "neuf portraits de hamonistes" sur "27 jours de montage", pour un budget de 25.750 euros. L’équipe dépense aussi 9.000 euros auprès d’Universal pour s’offrir la musique du film "Dernier domicile connu" (avec Lino Ventura) en fond sonore de son clip officiel de campagne. Malgré ce budget conséquent, sa chaîne YouTube compte aujourd’hui moins de 8.000 abonnés, soit cinquante fois moins que celle de Jean-Luc Mélenchon."

On devrait conseiller à Médipart de bosser avec Sophia Chikirou, elle est beaucoup moins cher et terriblement plus efficace que Pierre Cattan

Va voir mon billet 😀 : LETTRE OUVERTE À FRANCE INFO ET À SES JOURNALISTES « D’INVESTIGATION »

Monsieur Mélenchon n’aurait peut-être pas dû employer le mot « abrutis ». En effet, si vous étiez seulement abrutis, ce serait excusable puisque c’est une particularité dont vous ne seriez pas responsables. Abrutis ne semble pas le mot adéquat, il semblerait que « malhonnêtes » est probablement plus approprié. D’ailleurs, ce mot ne doit pas vous sembler si terrible puisque lorsque monsieur Brunet a traité 7 millions d’électeurs d’abrutis, vous n’avez pas cillé, ces 7 millions d'électeurs étant pourtant des contribuables qui vous financent.

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images bis de la perquisition .

https://www.facebook.com/canalfi/videos/386269588953420/

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