Liberté d'expression, en particulier dans le domaine de la gérontologie.
Les articles peuvent toutefois déborder de ce cadre pour mettre à l'épreuve la prétention démocratique dans sa relation au réel.…
Comment ne pas s’inquiéter de la promulgation d’une nouvelle loi sur la fin de vie survenant dans une période historique où les personnes âgées dépendantes n’ont jamais eu autant de mal à accéder aux soins ? Simone de Beauvoir il y a plus de cinquante ans : « les vieillards sont-ils des hommes ? À voir la manière dont notre société les traite, il est permis d’en douter ».
Envisager la fin de la vie sous un angle émotionnel né d'expériences douloureuses ne débouchera pas sur des solutions humainement durables. Je veux faire part ici de mon expérience d'ancien soignant en réanimation, en anesthésie puis en soins de longue durée et de mon analyse de la situation économique et sociale pour apporter ma modeste contribution au débat.
Lors de la retraite, des souffrances inavouées peuvent surgir à nouveau et s'exprimer enfin douloureusement.
Ainsi en va-t-il de l’infirmière rencontrée récemment.
Théoriser la mort, voire apporter des solutions, c’est culturellement affaire de pensée religieuse, à un moindre degré philosophique avant de devenir médicale.
En mars 2021, Sheri Mila Gerson et al (1) publient les interviews de professionnels des soins palliatifs dans trois régions du monde ayant des juridictions différentes : les Flandres belges, l’Oregon et le Québec.