Liberté d'expression, en particulier dans le domaine de la gérontologie.
Les articles peuvent toutefois déborder de ce cadre pour mettre à l'épreuve la prétention démocratique dans sa relation au réel.…
Affirmer que l’accompagnement ou les modalités de la fin de la vie appartiennent au seul mystère de la personne concernée, que ceci n’est qu’affaire personnelle et intime, c’est passer à côté d’un aspect déterminant de la culture.
L’allongement de la durée de la vie a permis l’émergence quantitative de maladies chroniques que nous ne savons pas guérir, essentiellement les démences dont la principale en nombre est la maladie d’Alzheimer
Quel est le lien entre l’état d’une société à un moment donné et les valeurs morales qu’elle véhicule ? Le débat est si ancien, si rebattu, que je n’amènerai rien de nouveau dans ce court article, sinon que ce lien peut être bien dissimulé.
La programmation de nos vies est devenue intense, mouvante. Elle fait désormais partie de nos agendas électroniques. Aussi, la mort, comme la vie, ne saurait se faire attendre sans précision. Et surtout survenir au moment inopportun.
Deux critiques sociétales face auxquelles les explications régulières n’ont pas encore réussi à rassurer nos contemporains : d’une part une accélération de la fin de vie devient suspecte d’euthanasie, d’autre part un ralentissement de cette phase est suspect d’obstination déraisonnable. Sans oublier l’imprévu qui peut apparaitre comme de l’imprévoyance, elle-même suspecte d’incompétence.