Bouillaud

Professeur de science politique (Science Po Grenoble)

Grenoble - France

Sa biographie
Christophe Bouilaud est professeur de science politique à l'Institut d’Études politiques de Grenoble (Science Po Grenoble) depuis 1999, membre de l'UMR CNRS "PACTE" - Équipe "Gouvernance". Spécialités académiques : vie politique italienne, études européennes, politique comparée. Les propos tenus1 ici n'engagent que lui-même et nullement son institution de rattachement.
Son blog
86 abonnés Le blog de Bouillaud
Ses éditions
Voir tous
  • Sur le « capitalisme de la finitude »

    Par
    content
    « Le néo-libéralisme est terminé », écrit l'historien Arnaud Orain dans « Le monde confisqué. Essai sur le capitalisme de la finitude (XVI-XXIe siècle) ». Voilà qui ne manque pas d’audace. Pour l’auteur, nous sommes entrés depuis le début des années 2010 dans une nouvelle phase du capitalisme, ce qu’il appelle le « capitalisme de la finitude ».
  • L’« écologie de guerre » à l'heure de la victoire de Trump

    Par
    capture-d-e-cran-2025-02-10-a-10-23-20
    Dans « Vers l’écologie de guerre. Une histoire environnementale de la paix », Pierre Charbonnier se propose de faire une histoire des idées autour des conditions de la paix mondiale, vues par le prisme des contraintes écologiques, ignorées ou déniées, et une proposition politique réaliste pour sortir de la crise écologique. Mais la victoire de Trump, sa volonté de refaire des États-Unis une puissance dominante me semblent saper à la base la vision de Pierre Charbonnier.
  • Vincent Tiberj, « La droitisation française. Mythe et réalités »

    Par
    capture-d-e-cran-2024-10-03-a-11-51-34
    Je m’apprête à chroniquer un ouvrage dont j’espérais depuis longtemps l’apparition. Le livre de Vincent Tiberj, « La droitisation française. Mythe et réalités » propose une réponse à une question que je me pose depuis longtemps : comment se fait-il qu’alors que les Français sont (en moyenne) moins racistes, xénophobes, sexistes, homophobes, qu’en 1974, ils votent massivement pour des partis d’extrême droite ?
  • Assumisme (n. m.) - un plaidoyer pour son usage

    Par
    L’expression « J’assume » est en principe l’expression d’une prise de responsabilité qui suppose que celui qui dit « J’assume » accepte aux yeux du monde d’être tenu ensuite comptable de ses actes. C’est donc une expression positive dans le cadre de la morale commune. Or, dans l’usage qui en est fait actuellement par nos gouvernants, le terme a fini par prendre deux sens bien moins recommandables. Le premier, le plus évident, correspond à un bras d’honneur langagier. 
  • Emmanuel Macron, le père Ubu, version énarque - à propos d'« Une république à bout de souffle »

    Par
    capture-d-e-cran-2023-03-22-a-11-28-45
    Emmanuel Macron va rester dans l’histoire comme l’homme qui, par son incapacité foncière à être un Prince démocrate, aura achevé la Vème République. Le parfait anti-De Gaulle. Le père Ubu, version Énarque. L'ouvrage de Fabien Escalona, « Une république à bout de souffle », ne saurait mieux s’inscrire dans l’actualité. La situation autour de la réforme des retraites est en tout point paradigmatique de ce qu’il entend démontrer. Recension.
Voir tous
  • Édition 1973, année charnière : une rétrospective collective

    Octobre 1973 - octobre 2023 : l'époque des occasions perdues

    Par
    L'attaque du 7 octobre 2023 m’a rappelé que mon plus vieux souvenir d’un événement politique n’est autre que celui de la « Guerre du Kippour », en octobre 1973. Les émissions avaient été interrompues. Avec cette interruption, commençait mon intérêt pour la vie politique, les affaires des adultes. 50 ans plus tard, une impression d’avoir vécu ma vie d’enfant, d’adolescent, d’adulte, dans une époque dont tout montre, qu’a posteriori, elle sera désignée comme celle de toutes les occasions perdues, de toutes les erreurs.