Aujourd'hui 15 avril 2021, les député·e·s sont appelé·e·s à voter en seconde lecture la proposition de loi « visant à protéger les mineurs des crimes et délits sexuels et de l’inceste ».
Le gouvernement avait annoncé un interdit clair : les majeurs ne pourraient plus « avoir » une activité sexuelle avec une personne mineure de moins de 15 ans (ou de moins de 18 ans en cas d'inceste). Nous y avons cru. Et nous sommes trahi·es: le texte en cours de discussion parlementaire maintient le droit des agresseurs. Appel aux sénateurs et sénatrices.
Beaucoup de personnes s’indignent, à juste titre, de ce qu’il existe une présomption de consentement des mineur.e.s à une ‘relation’ sexuelle. Plus rares sont celles qui dénoncent l’existence d’une présomption de chacun.e à une ‘relation’ sexuelle, présomption sur laquelle les dispositions pénales relatives au viol et aux agressions sexuelles reposent
Mme Sauvage a connu l’enfer-mement des violences "conjugales" pendant 47 ans. Elle a tué pour s’en libérer et pour ne pas mourir. Pour se défendre donc.