Les Sommets-Afrique se multiplient. Rome fin janvier. Londres et un Sommet Royaume-Uni-Afrique en avril prochain. A quand un Sommet Afrique-Afrique, qui permettrait de resserrer les liens entre pays africains, plutôt que de faire le tour du monde pour aller quémander de pseudo-"aides" ?
Plutôt que de pleurer sur le brassage d’air sans résultat auquel les COP nous ont désormais habitués, ne faudrait-il pas plutôt traduire en justice les artisans d'une mondialisation au coût environnemental faramineux, qui plombe jusqu'à l'existence même de la vie sur Terre ?
Les tensions entre la France et plusieurs pays sahéliens se répercutent dans le ciel: les avions d’Air France n’atterrissent plus sur les aéroports de Bamako, Ouagadougou ou Niamey. Ce qui représente une perte colossale pour la compagnie française et attise les appétits de la concurrence
Face au ballet diplomatique de responsables politiques européens, le silence radio des institutions continentales, régionales et des présidents africains est d’autant plus assourdissant. Comme si ces drames répétition ne les concernaient pas et relevaient uniquement de la responsabilité de l’Union européenne.
Dans son édito publié sur le site d’information guinéen Le Djély, le journaliste Boubacar Sanson Barry espère que cela servira de leçon pour certains dirigeants africains. Lesquels, en misant sur Wagner, “se sont associés à un partenaire peu fiable”, estime-t-il.
Auteur de plusieurs ouvrages remarqués (*), le journaliste-écrivain ivoirien Venance Konan est un fin observateur de l'actualité politique ouest-africaine, et de la montée d'un sentiment anti-français dans la région, sur lequel surfe la Russie pour s'implanter.
Les attaques incessantes dont le Burkina Faso fait l’objet de la part de groupes djihadistes se réclamant d'Al Qaida et de l'Etat islamique ont propulsé ce pays d'Afrique de l'Ouest au 2e rang des pays les plus affectés au monde par le terrorisme en 2023, juste derrière l'Afghanistan.
Les périodes de crise seraient propices aux Etats pour imposer des mesures impopulaires, difficilement acceptables en “temps normal”. Mais avec la succession de crises que nous connaissons depuis plusieurs années, le “temps normal” existe-t-il encore ?
Qu’il s’agisse des Tibétains, des Ouïghours, des opposants chinois, de Hong-Kong ou plus récemment, de Taïwan, les pays occidentaux gesticulent piteusement, condamnent violations des droits humains et mises au pas, pour faire croire à leurs concitoyens qu’ils ont encore le pouvoir d’agir sur Pékin. Avant de faire le dos rond et profil bas pour se concentrer sur le business as usual.
Nouvel été meurtrier en Méditerranée. Mais que font les Etats africains pour stopper ce flux incessant de jeunes désespérés, qui risquent leur vie pour gagner l'Europe ? La responsabilité des hommes politiques africains, dont l' « avidité incommensurable dépouille tout un peuple et prive sa jeunesse d'avenir », est pointée du doigt par le cinéaste Moussa Sène Absa dans son film « Yoolé ».