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Accor est dans la course pour occuper au maximum le terrain en Afrique subsaharienne face à ses concurrents, alors qu'ailleurs dans le monde, le marché est saturé. Un hôtel de la marque suisse Mövenpick, rachetée par Accor en 2018, a été ouvert récemment à Abidjan, en pleine pandémie.
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Des enfants venus du Burkina Faso pour aller travailler dans les mines d'or artisanales et clandestines de Côte d'Ivoire. Interceptés par la gendarmerie de ce pays, puis rapatriés. Tragédie ordinaire des enfants de la misère, embarqués par des "trafiquants" qui leur promettent de revenir au village en héros, avec un pécule pour aider la famille.
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D'un côté, les douces chocolateries de Noël. Sous d'autres cieux, des pays producteurs de cacao engagés dans un bras de fer avec les multinationales du chocolat, pour obtenir un prix "décent" permettant aux planteurs de sortir, un peu, de la galère dans laquelle ils sont plongés.
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Lors des élections de 2010, la Côte d'Ivoire a sombré et connu des heures très sombres. Dix ans plus tard, les politiciens jouent à nouveau avec le feu. La population se sent prise en otage par une classe politique inamovible, qui s'accroche au pouvoir. Et chacun retient son souffle en attendant les élections présidentielles du 31 octobre 2020.
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Sur les 80’000 personnes touchées par le Covid-19 dans le monde, 3 cas ont été identifiés en Afrique subsaharienne, tous des Européens. Le Congo-Brazzaville vient de décider de mettre en quarantaine “tout passager en provenance de pays à risque”, soit la France, l’Italie, la Chine, la Corée du Sud, l’Iran
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Le coronavirus illustre la folie de notre totale dépendance économique à l'égard de la Chine. Une occasion de faire bouger les lignes du commerce international, de relocaliser nos industries, et réduire d'autant les nuisances insensées infligées à la planète par les porte-conteneurs géants qui sillonnent les mers ?
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On dirait qu’on ne voyage plus pour s'ouvrir à d’autres cultures, découvrir de nouveaux horizons, mais pour alimenter frénétiquement les réseaux sociaux. Avec la rentrée, on essaye d'échapper un peu à la dictature d'Instagram et Facebook, et à la course désespérée aux likes durant les vacances.
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De nombreux jeunes Européens estiment qu'ils n'ont plus d'avenir, cèdent volontiers au désespoir et aux sirènes des addictions diverses qui l'accompagnent. De nombreux jeunes Africains estiment qu'ils n'ont pas d'avenir dans leur propre pays, et que leur futur est ailleurs, par exemple en Europe, où c'est forcément mieux que chez eux. Cherchez l'erreur.
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Comment avoir été assez fous pour penser que faire faire des milliers de kilomètres au moindre produit que nous consommons n'allait pas un jour se payer cash ? Hé bien nous y sommes. La planète étouffe et nous aurons beau défiler matin midi soir pour le climat, cela ne change rien au "business as usual".
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Pour compenser la baisse des ventes en Europe et Amérique du Nord, les cigarettiers partent à l'assaut des pays dits en développement et émergents. Un rapport explosif intitulé “Les cigarettes suisses font un tabac en Afrique”, publié par l’ONG suisse Public Eye, montre par ailleurs que les cigarettes vendues en Afrique sont plus toxiques que celles fumées en Europe.