Chercheure associée à l'université Lille-CLERSE-UMR CNRS 8019, chercheure associée au centre de recherche de la Maison Franco - Japonaise UMIFRE CNRS (Tôkyô)
Japon
Le 7 juillet 2017, alors que l’on fête Tanabata au Japon, qu’Hambourg reçoit le G20 sous les cris des manifestants, que New York vote la prohibition de l’arme nucléaire, que Fukushima tremble sous de nouvelles secousses sismiques au moment où l'on contraint les populations à rentrer vivre dans les zones contaminées, les tensions entre nantis et anéantis se resserrent.
Le 7 juillet 2017, alors que l’on fête Tanabata au Japon, qu’Hambourg reçoit le G20 sous les protestations incendiaires, que New York vote la prohibition de l’arme nucléaire, que Fukushima tremble sous de nouvelles secousses sismiques au moment où les organismes français nucléaristes continuent à mener leurs ateliers incitant à la réinstallation des populations dans les zones contaminées, les tens
Fukushima : où l’on tente encore de nous faire croire que le nucléaire pourrait être moteur de la redynamisation rurale
-Une catastrophe sans fin-
Cécile Asanuma-Brice,
Chercheur en sociologie urbaine
Yokohama, 9 mars 2017
Le temps est venu de sortir du choc pour aborder les raisons du marasme actuel et tenter de sortir de l’ellipse de violence que nos pays alimentent. Ces raisons mûrissent dans nos sociétés de production - consommation depuis maintenant plus d’un siècle et en même temps la vérolent lentement.
À l’heure où l’on répond au sang par le sang. À l’heure où les ventes d’armes abreuvent nos économies humanicides. À l’heure où la pensée de nos sociétés aveuglées par la consommation est gangrenée par un fanatisme inculte.