Le Centre tricontinental est un centre d’étude, de publication et de formation sur le développement, les rapports Nord-Sud, les enjeux de la mondialisation et les mouvements sociaux en Afrique, Asie et Amérique latine
Louvain-la-Neuve - Belgique
Le Centre tricontinental est un centre d’étude, de publication et de formation sur le développement, les rapports Nord-Sud, les enjeux de la mondialisation et les mouvements sociaux en Afrique, Asie et1…
Amérique latine.
Le CETRI a pour objectif de faire entendre des points de vue du Sud et de contribuer à une réflexion critique sur les conceptions et pratiques dominantes du développement à l’heure de la mondialisation néolibérale.
Il s’attache en particulier à la compréhension du rôle des acteurs sociaux et politiques en lutte pour la reconnaissance des droits sociaux, politiques, culturels et écologiques au Sud.
Organisation non gouvernementale fondée en 1976 et basée à Louvain-la-Neuve (Belgique), le CETRI se consacre à quatre types d’activités : étude, publication, formation et appui-conseil.
Les principaux thèmes abordés dans les travaux du CETRI ces dernières années ont trait au rôle des mouvements sociaux dans les pays du Sud, à la dynamique du mouvement altermondialiste, aux logiques et conséquences de l’aide au développement et des ajustements structurels, à l’évolution des démocraties et à la portée des alternatives sociales et politiques au Sud.
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Depuis le mois de mai, le Manipur est en proie à des affrontements interethniques. La non-gestion du conflit par les autorités nationalistes hindoues du BJP, au niveau local et national, a conduit à la perpétuation de violences structurelles, révélant une fois de plus leur mépris pour les droits des minorités. Sombre perspective à un an des élections nationales…
Promesse d’un monde décarboné, la transition énergétique n’est ni juste ni durable. Matériellement intensive, elle repousse les frontières de l’extractivisme et déplace le coût du verdissement des économies riches sur les pays en développement. Une juste transition devra corriger les asymétries Nord-Sud et questionner le productivisme et le consumérisme à l’origine des déséquilibres mondiaux.
Les théories décoloniales prétendent dépasser l’anticolonialisme. Mais, plutôt que d’un dépassement, il s’agit d’un recodage de pensées – dont celles de Frantz Fanon et d’Amilcar Cabral – autrement plus complexes, radicales et actuelles.
La visite de Lula en Chine a été l’occasion d’officialiser la coopération climatique entre les deux pays, qui rappellent néanmoins les responsabilités des pays développés. Par ailleurs, les déclarations d’intention en matière de climat tranchent avec les mesures concrètes prises pour fluidifier les exportations de produits agricoles brésiliens.
Riches en ressources minérales, les terres indigènes au Brésil attisent toutes les convoitises. En dépit des protections légales dont elles font l’objet, elles continuent d’être soumises à d’intenses pressions, à l’exemple du Territoire Yanomami dans l’Etat amazonien du Roraima.
L’effondrement du Rana Plaza, un immeuble abritant plusieurs ateliers textiles au Bangladesh, il y a 10 ans, est un cas emblématique du cynisme d’un modèle économique qui exploite, détruit et tue. Sur les 3900 personnes qui travaillaient le jour de la catastrophe, une très grande majorité étaient des femmes. Ce drame ne constitue pas un accident isolé ou une fatalité.
La mort de Mahsa Amini, suite à son arrestation par la police des mœurs, a provoqué une vague de contestations inédite. Les revendications en faveur des droits des femmes y occupent une place centrale. Un aboutissement logique, après 40 années d’un régime autoritaire et brutal qui a refusé aux femmes leurs droits les plus fondamentaux.
Il y a un an, le 7 juillet 2021, était assassiné le président haïtien, Jovenel Moïse. Plutôt qu’un tournant, cet assassinat a marqué une accélération du processus d’effondrement des institutions publiques. Depuis, la situation n’a cessé d’empirer. Avec la complicité de la communauté internationale.
Prostitutions et prostituées sont au cœur d’un débat polarisé qui peine à embrasser la complexité des réalités. La rigidité des cadres de pensée finit par créer une ligne de front en termes de politiques publiques. Les migrantes inscrites dans la prostitution sont tantôt vues comme travailleuses du sexe, tantôt comme victimes de traite, sans qu’aucun dispositif ne parvienne à garantir leurs droits
Fumée blanche à l’OMC : un accord sur une levée temporaire des brevets pour lutter contre le covid-19 aurait finalement été trouvé entre les principaux protagonistes (États-Unis, UE, Inde, Afrique du Sud) après plus de 17 mois de négociations. Le texte est toutefois très loin des ambitions initiales portées par l’Inde et l’Afrique du Sud au nom d’une large coalition de pays du Sud.