Le Centre tricontinental est un centre d’étude, de publication et de formation sur le développement, les rapports Nord-Sud, les enjeux de la mondialisation et les mouvements sociaux en Afrique, Asie et Amérique latine
Louvain-la-Neuve - Belgique
Le Centre tricontinental est un centre d’étude, de publication et de formation sur le développement, les rapports Nord-Sud, les enjeux de la mondialisation et les mouvements sociaux en Afrique, Asie et1…
Amérique latine.
Le CETRI a pour objectif de faire entendre des points de vue du Sud et de contribuer à une réflexion critique sur les conceptions et pratiques dominantes du développement à l’heure de la mondialisation néolibérale.
Il s’attache en particulier à la compréhension du rôle des acteurs sociaux et politiques en lutte pour la reconnaissance des droits sociaux, politiques, culturels et écologiques au Sud.
Organisation non gouvernementale fondée en 1976 et basée à Louvain-la-Neuve (Belgique), le CETRI se consacre à quatre types d’activités : étude, publication, formation et appui-conseil.
Les principaux thèmes abordés dans les travaux du CETRI ces dernières années ont trait au rôle des mouvements sociaux dans les pays du Sud, à la dynamique du mouvement altermondialiste, aux logiques et conséquences de l’aide au développement et des ajustements structurels, à l’évolution des démocraties et à la portée des alternatives sociales et politiques au Sud.
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Le 21 février dernier, la Cour constitutionnelle colombienne a dépénalisé l’avortement. Cette décision marque une avancée indéniable du mouvement féministe colombien et résonne dans tout le continent latino-américain.
Le mouvement de jeunes La Lucha a été à la pointe des mobilisations contre Kabila au Congo. L’arrivée au pouvoir de Tshisekedi en 2019 a inauguré une configuration politique plus complexe dans laquelle l’intransigeance du mouvement est moins en phase avec l’opinion publique. Face à l’évolution antidémocratique du régime, son travail de veille citoyenne se fait plus dans les médias que dans la rue.
Notre société se présente volontiers comme égalitariste. Une conviction fondée sur l’idée que toutes les discriminations sexistes sont désormais reconnues et combattues à leur juste mesure. Cette posture d’autosatisfaction de certains discours politiques traduit toutefois un manque de compréhension du phénomène des violences de genre et participe d’un double processus d’effacement et d’impunité.
Le Covid-19 apparaîtra certainement, avec le recul du temps, comme une composante significative de la « matrice générationnelle », un élément qui a marqué de son empreinte une génération entière. Attention toutefois à ne pas verser dans l’« illusion dangereuse de l’égalité devant l’épidémie ». Les effets de la pandémie ont été différenciés voire disproportionnés selon les catégories sociales.
La sortie d’un récent rapport de l’Organisation internationale du Travail (OIT) a été l’occasion pour l’institution onusienne d’affirmer que « Les plateformes numériques de travail offrent aux jeunes réfugiés une voie possible vers le travail décent ». Une affirmation pour le moins nuancée par... le rapport lui-même.
Le séisme qui a récemment frappé Haïti fait l’objet des mêmes réflexes médiatiques et humanitaires. Mais, en réalité, il est plus pertinent de l’interroger au prisme des interactions entre humanitaire et néolibéralisme, qu’en fonction de la malchance et de la malédiction.
En juin, le G7 a annoncé un accord « historique » pour une taxation minimale des multinationales. Présenté comme une étape importante dans la lutte contre le dumping et l’évasion fiscale, il ne fait pourtant pas que des heureux, notamment dans les pays du Sud.
La persistance de la faim et l’ampleur des inégalités, couplées à l’urgence écologique et la croissance démographique dans les pays pauvres, rendent nécessaire et urgente une profonde refonte de nos modèles agroalimentaires. Le Sommet de l’ONU sur les systèmes alimentaires prévu en septembre s’est précisément donné cet objectif. Débouchera-t-il sur un changement de cap ? Rien n’est moins sûr.
En mars, plus de 170 organisations internationales – dont le CETRI – ont adressé un courrier au Secrétaire général de l'ONU pour dénoncer son projet de créer un nouvel organe mondial de gouvernance du numérique [1]. Celui-ci risque en effet d’être dominé par les principales multinationales du secteur, au moment même où leur pouvoir économique et politique suscite de plus en plus d’inquiétudes.
Lancées officiellement en janvier 2019, les négociations controversées sur l’e-commerce à l’OMC continuent d’avancer, malgré la pandémie. En décembre 2020, les négociateurs se sont mis d’accord sur un texte consolidé dont le contenu a fuité. Celui-ci confirme les craintes initiales : les pays du Sud ont beaucoup à perdre et pas grand-chose à gagner dans la poursuite de ces négociations.