Le Centre tricontinental est un centre d’étude, de publication et de formation sur le développement, les rapports Nord-Sud, les enjeux de la mondialisation et les mouvements sociaux en Afrique, Asie et Amérique latine
Louvain-la-Neuve - Belgique
Le Centre tricontinental est un centre d’étude, de publication et de formation sur le développement, les rapports Nord-Sud, les enjeux de la mondialisation et les mouvements sociaux en Afrique, Asie et1…
Amérique latine.
Le CETRI a pour objectif de faire entendre des points de vue du Sud et de contribuer à une réflexion critique sur les conceptions et pratiques dominantes du développement à l’heure de la mondialisation néolibérale.
Il s’attache en particulier à la compréhension du rôle des acteurs sociaux et politiques en lutte pour la reconnaissance des droits sociaux, politiques, culturels et écologiques au Sud.
Organisation non gouvernementale fondée en 1976 et basée à Louvain-la-Neuve (Belgique), le CETRI se consacre à quatre types d’activités : étude, publication, formation et appui-conseil.
Les principaux thèmes abordés dans les travaux du CETRI ces dernières années ont trait au rôle des mouvements sociaux dans les pays du Sud, à la dynamique du mouvement altermondialiste, aux logiques et conséquences de l’aide au développement et des ajustements structurels, à l’évolution des démocraties et à la portée des alternatives sociales et politiques au Sud.
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La violence faite aux femmes n’est pas un problème individuel ou accidentel, elle ne relève pas d’un coup de sang ou d’une dispute qui dégénère. Elle s’inscrit dans un continuum de violence, qui se déploie sans interruption, à toutes les étapes de la vie, dans tous les espaces et sous de multiples formes, au point de finir par apparaître « normale ».
La crise du covid a mis à nu les faiblesses de politiques sanitaires trop dépendantes des importations. Nouveau mot d’ordre en Europe, le principe de « souveraineté sanitaire » progresse aussi dans les pays en développement, premières victimes du nationalisme généré par la course au vaccin, et les conditions d’une production nationale de produits médicaux font l’objet d’une réflexion renouvelée.
Il y a un peu plus d’un an, le 5 août 2019, l’Inde révoquait l’autonomie qui régissait le statut du Cachemire depuis 1947. Cette escalade sans précédent contre le droit à l’autodétermination des Cachemiris s’est accompagnée d’un « siège d’internet » aux conséquences dramatiques, comme le révèle un rapport fouillé de la « Jammu Kashmir Coalition of Civil Society » (JKCCS) [1].
Depuis le 8 juillet dernier, le Kenya négocie officiellement un accord de libre-échange avec les États-Unis, concrétisant un engagement pris en février par le président Uhuru Kenyatta et son homologue américain, Donald Trump. Problème : cet accord compromet les (déjà difficiles) efforts d’intégration régionale et risque à terme de pénaliser l’économie et la population kényanes.
Quatre questions pour amorcer la discussion et décoder plusieurs idées reçues en matière de genre à l’heure du numérique.
Par Aurélie Leroy, chercheuse au CETRI.
Tout le monde ou presque en est convaincu : l’essor économique et social de l’Afrique passera par sa « transformation numérique ». Pourtant, le continent paye déjà un lourd tribut social, économique et surtout environnemental pour le développement de ces technologies. Peut-on imaginer un développement numérique qui soit à la fois équitable et soutenable pour l’Afrique et à l’échelle mondiale ?
Trois mois après la grève des femmes du 8 mars, démonstration est faite avec la crise du covid-19 que le care, l’une des composantes les plus exploitées et les moins valorisées du travail, assuré en grande partie par des femmes, est central pour préserver la vie et favoriser une sortie de crise. Prise de conscience sans lendemain ou fondement d’une action politique ?
Alors que les négociations sur le commerce électronique se poursuivent à l’OMC, les pressions se font de plus en plus fortes pour que les nombreux pays africains qui ne l’ont pas encore fait les rejoignent. L’Afrique a pourtant peu à gagner et beaucoup à perdre dans ces négociations. Et c’est peut-être encore plus le cas pour les pays francophones d’Afrique subsaharienne.
Comme d’autres dirigeants à travers le monde, Narendra Modi ne semble que peu prendre en considération celles et ceux qui conjuguent, au quotidien, « crise » sociale et sanitaire ; celles et ceux que le confinement a laissés sans ressource. Sans complexe et pragmatique, sa stratégie consiste à placer la responsabilité de la lutte contre la pandémie sur les épaules des citoyen-ne-s plutôt que sur celles de l’État. « Marche ou crève… »
La frénésie de violence contre les musulmans qui a enflammé Delhi est l’un des pires épisodes que la capitale ait connus. Elle est le résultat d’une accumulation de politiques provocatrices et délibérées de la part du gouvernement nationaliste hindou Modi-Shah à l’encontre de la principale minorité du pays. La mise en péril du droit des musulmans à la citoyenneté aura mis le feu aux poudres.