Le Centre tricontinental est un centre d’étude, de publication et de formation sur le développement, les rapports Nord-Sud, les enjeux de la mondialisation et les mouvements sociaux en Afrique, Asie et Amérique latine
Louvain-la-Neuve - Belgique
Le Centre tricontinental est un centre d’étude, de publication et de formation sur le développement, les rapports Nord-Sud, les enjeux de la mondialisation et les mouvements sociaux en Afrique, Asie et1…
Amérique latine.
Le CETRI a pour objectif de faire entendre des points de vue du Sud et de contribuer à une réflexion critique sur les conceptions et pratiques dominantes du développement à l’heure de la mondialisation néolibérale.
Il s’attache en particulier à la compréhension du rôle des acteurs sociaux et politiques en lutte pour la reconnaissance des droits sociaux, politiques, culturels et écologiques au Sud.
Organisation non gouvernementale fondée en 1976 et basée à Louvain-la-Neuve (Belgique), le CETRI se consacre à quatre types d’activités : étude, publication, formation et appui-conseil.
Les principaux thèmes abordés dans les travaux du CETRI ces dernières années ont trait au rôle des mouvements sociaux dans les pays du Sud, à la dynamique du mouvement altermondialiste, aux logiques et conséquences de l’aide au développement et des ajustements structurels, à l’évolution des démocraties et à la portée des alternatives sociales et politiques au Sud.
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À Busan, 175 pays négocient un traité international pour lutter contre la pollution plastique. L’urgence est claire : endiguer une production exponentielle liée aux combustibles fossiles, notamment dans l’industrie textile et la fast fashion, très gourmande en fibres synthétiques. Sans un accord ambitieux, cette crise aggravera les menaces pesant sur le climat, la biodiversité et la santé humaine.
À l’heure de la COP29, l’Inde se retrouve au centre des débats mondiaux sur le climat. Malgré ses engagements pour réduire ses émissions et développer les énergies renouvelables, le pays reste fortement dépendant du charbon. Cette contradiction soulève des questions sur la viabilité de son modèle de transition énergétique.
Le « Sommet de l’avenir » de l’ONU des 22-23 septembre à New York avait pour objectif de rétablir la confiance entre États dans un contexte de tensions géopolitiques exacerbées. Essentielle, la promotion d’une gouvernance des biens publics mondiaux ne pourra faire l’impasse sur les revendications du Sud global.
Alors que s’ouvre ce week-end le « Sommet de l’avenir » de l’ONU, François Polet (CETRI) interroge Isabelle Durant sur le droit au développement dans la nouvelle géopolitique mondiale.
La récente décision britannique de suspendre une partie de ses ventes d’armes à Israël intervient à quelques jours du dixième anniversaire de la signature du Traité des Nations unies sur le commerce des armes. L’occasion de faire le point sur la géopolitique du trafic d’armes et la législation à cet égard. Ainsi que sur la responsabilité des États.
Si tourisme social et tourisme solidaire constituent bien deux segments « nobles » – mais au poids relatif minime – du marché touristique contemporain, leurs objectifs, leur trajectoire et leurs publics les distinguent du tout au tout. Le premier, en déclin, vise l’accès des pauvres au tourisme pas trop lointain. Le second, en hausse, vend aux riches l’illusion d’aider les pauvres du bout du monde
L’Inde de Modi se caractérise par trois tendances inquiétantes. Un capitalisme peu intensif en emplois, défavorable aux communautés marginalisées et à l’environnement. Une conception hindouiste de la citoyenneté, qui ostracise les minorités religieuses. Et une régression de la vie démocratique. L’espoir est à chercher dans les mobilisations populaires et leur capacité à refonder du commun.
Depuis 2014, Modi promet l'égalité et la protection des femmes. Les violences continuent toutefois de croître, la participation des femmes au marché du travail est faible et les initiatives du BJP, comme les quotas parlementaires, servent davantage des objectifs politiques qu'émanciper les femmes. Au final, les inégalités et la violence de genre persistent et la culture de l'impunité règne.
Le nouveau président sénégalais Bassirou Diomaye Faye et son premier ministre revendiquent un « projet de rupture » inspiré d’un « panafricanisme de gauche ». Dans une région secouée par les putschs militaires, le défi n’est pas mince : transformer le pays au-delà des mesures symboliques, sans céder à la tentation de la concentration du pouvoir.
S’ils participent d’un rééquilibrage nécessaire des rapports de forces mondiaux, les BRICS+ sont loin de représenter une alternative salutaire pour les pays du Sud. Derrière une rhétorique solidaire, leur coopération renforce l’extractivisme et amplifie les asymétries. Au lieu d’adhérer à une lecture binaire des relations internationales, ils devraient jeter les bases d’un nouvel internationalisme