Le Centre tricontinental est un centre d’étude, de publication et de formation sur le développement, les rapports Nord-Sud, les enjeux de la mondialisation et les mouvements sociaux en Afrique, Asie et Amérique latine
Louvain-la-Neuve - Belgique
Le Centre tricontinental est un centre d’étude, de publication et de formation sur le développement, les rapports Nord-Sud, les enjeux de la mondialisation et les mouvements sociaux en Afrique, Asie et1…
Amérique latine.
Le CETRI a pour objectif de faire entendre des points de vue du Sud et de contribuer à une réflexion critique sur les conceptions et pratiques dominantes du développement à l’heure de la mondialisation néolibérale.
Il s’attache en particulier à la compréhension du rôle des acteurs sociaux et politiques en lutte pour la reconnaissance des droits sociaux, politiques, culturels et écologiques au Sud.
Organisation non gouvernementale fondée en 1976 et basée à Louvain-la-Neuve (Belgique), le CETRI se consacre à quatre types d’activités : étude, publication, formation et appui-conseil.
Les principaux thèmes abordés dans les travaux du CETRI ces dernières années ont trait au rôle des mouvements sociaux dans les pays du Sud, à la dynamique du mouvement altermondialiste, aux logiques et conséquences de l’aide au développement et des ajustements structurels, à l’évolution des démocraties et à la portée des alternatives sociales et politiques au Sud.
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En juin, le G7 a annoncé un accord « historique » pour une taxation minimale des multinationales. Présenté comme une étape importante dans la lutte contre le dumping et l’évasion fiscale, il ne fait pourtant pas que des heureux, notamment dans les pays du Sud.
La persistance de la faim et l’ampleur des inégalités, couplées à l’urgence écologique et la croissance démographique dans les pays pauvres, rendent nécessaire et urgente une profonde refonte de nos modèles agroalimentaires. Le Sommet de l’ONU sur les systèmes alimentaires prévu en septembre s’est précisément donné cet objectif. Débouchera-t-il sur un changement de cap ? Rien n’est moins sûr.
En mars, plus de 170 organisations internationales – dont le CETRI – ont adressé un courrier au Secrétaire général de l'ONU pour dénoncer son projet de créer un nouvel organe mondial de gouvernance du numérique [1]. Celui-ci risque en effet d’être dominé par les principales multinationales du secteur, au moment même où leur pouvoir économique et politique suscite de plus en plus d’inquiétudes.
Lancées officiellement en janvier 2019, les négociations controversées sur l’e-commerce à l’OMC continuent d’avancer, malgré la pandémie. En décembre 2020, les négociateurs se sont mis d’accord sur un texte consolidé dont le contenu a fuité. Celui-ci confirme les craintes initiales : les pays du Sud ont beaucoup à perdre et pas grand-chose à gagner dans la poursuite de ces négociations.
La violence faite aux femmes n’est pas un problème individuel ou accidentel, elle ne relève pas d’un coup de sang ou d’une dispute qui dégénère. Elle s’inscrit dans un continuum de violence, qui se déploie sans interruption, à toutes les étapes de la vie, dans tous les espaces et sous de multiples formes, au point de finir par apparaître « normale ».
La crise du covid a mis à nu les faiblesses de politiques sanitaires trop dépendantes des importations. Nouveau mot d’ordre en Europe, le principe de « souveraineté sanitaire » progresse aussi dans les pays en développement, premières victimes du nationalisme généré par la course au vaccin, et les conditions d’une production nationale de produits médicaux font l’objet d’une réflexion renouvelée.
Il y a un peu plus d’un an, le 5 août 2019, l’Inde révoquait l’autonomie qui régissait le statut du Cachemire depuis 1947. Cette escalade sans précédent contre le droit à l’autodétermination des Cachemiris s’est accompagnée d’un « siège d’internet » aux conséquences dramatiques, comme le révèle un rapport fouillé de la « Jammu Kashmir Coalition of Civil Society » (JKCCS) [1].
Depuis le 8 juillet dernier, le Kenya négocie officiellement un accord de libre-échange avec les États-Unis, concrétisant un engagement pris en février par le président Uhuru Kenyatta et son homologue américain, Donald Trump. Problème : cet accord compromet les (déjà difficiles) efforts d’intégration régionale et risque à terme de pénaliser l’économie et la population kényanes.
Quatre questions pour amorcer la discussion et décoder plusieurs idées reçues en matière de genre à l’heure du numérique.
Par Aurélie Leroy, chercheuse au CETRI.
Tout le monde ou presque en est convaincu : l’essor économique et social de l’Afrique passera par sa « transformation numérique ». Pourtant, le continent paye déjà un lourd tribut social, économique et surtout environnemental pour le développement de ces technologies. Peut-on imaginer un développement numérique qui soit à la fois équitable et soutenable pour l’Afrique et à l’échelle mondiale ?