Le Centre tricontinental est un centre d’étude, de publication et de formation sur le développement, les rapports Nord-Sud, les enjeux de la mondialisation et les mouvements sociaux en Afrique, Asie et Amérique latine
Louvain-la-Neuve - Belgique
Le Centre tricontinental est un centre d’étude, de publication et de formation sur le développement, les rapports Nord-Sud, les enjeux de la mondialisation et les mouvements sociaux en Afrique, Asie et1…
Amérique latine.
Le CETRI a pour objectif de faire entendre des points de vue du Sud et de contribuer à une réflexion critique sur les conceptions et pratiques dominantes du développement à l’heure de la mondialisation néolibérale.
Il s’attache en particulier à la compréhension du rôle des acteurs sociaux et politiques en lutte pour la reconnaissance des droits sociaux, politiques, culturels et écologiques au Sud.
Organisation non gouvernementale fondée en 1976 et basée à Louvain-la-Neuve (Belgique), le CETRI se consacre à quatre types d’activités : étude, publication, formation et appui-conseil.
Les principaux thèmes abordés dans les travaux du CETRI ces dernières années ont trait au rôle des mouvements sociaux dans les pays du Sud, à la dynamique du mouvement altermondialiste, aux logiques et conséquences de l’aide au développement et des ajustements structurels, à l’évolution des démocraties et à la portée des alternatives sociales et politiques au Sud.
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Trois mois après la grève des femmes du 8 mars, démonstration est faite avec la crise du covid-19 que le care, l’une des composantes les plus exploitées et les moins valorisées du travail, assuré en grande partie par des femmes, est central pour préserver la vie et favoriser une sortie de crise. Prise de conscience sans lendemain ou fondement d’une action politique ?
Alors que les négociations sur le commerce électronique se poursuivent à l’OMC, les pressions se font de plus en plus fortes pour que les nombreux pays africains qui ne l’ont pas encore fait les rejoignent. L’Afrique a pourtant peu à gagner et beaucoup à perdre dans ces négociations. Et c’est peut-être encore plus le cas pour les pays francophones d’Afrique subsaharienne.
Comme d’autres dirigeants à travers le monde, Narendra Modi ne semble que peu prendre en considération celles et ceux qui conjuguent, au quotidien, « crise » sociale et sanitaire ; celles et ceux que le confinement a laissés sans ressource. Sans complexe et pragmatique, sa stratégie consiste à placer la responsabilité de la lutte contre la pandémie sur les épaules des citoyen-ne-s plutôt que sur celles de l’État. « Marche ou crève… »
La frénésie de violence contre les musulmans qui a enflammé Delhi est l’un des pires épisodes que la capitale ait connus. Elle est le résultat d’une accumulation de politiques provocatrices et délibérées de la part du gouvernement nationaliste hindou Modi-Shah à l’encontre de la principale minorité du pays. La mise en péril du droit des musulmans à la citoyenneté aura mis le feu aux poudres.
Des assassinats et des opérations policières visent les leaders des populations autochtones et les militants écologistes, alors qu’un vaste plan de déforestation et d’exploitation de l’Amazonie se prépare.
Une analyse de Laurent Delcourt, sociologue et chercheur au CETRI.
Entendue à Santiago le 25 novembre, à Bruxelles la semaine dernière, à Liège hier, et entre-temps aux quatre coins du monde, cette chorégraphie chantée sur le thème « le violeur c’est toi ! » bouscule, importune délibérément pour déchirer le silence, dénoncer les violences sexistes, l’impunité des agresseurs et l’immobilisme des autorités.
L’humanitaire est une nouvelle fois « la réponse » de l’international à la crise haïtienne. Une stratégie de pourrissement qui témoigne avant tout de la complicité avec le régime en place et contourne l’exaspération sociale des habitants.
Du Liban au Chili, d’Haïti à Hong Kong, en passant par l’Équateur, le Soudan et l’Algérie, les soulèvements au Sud se multiplient et s’intensifient. Si le déclencheur est spécifique à chaque contexte national, les ressorts sont partout les mêmes, et les modes d’organisation similaires.
« Tourismophobie », « touristophobie », les deux néologismes sont apparus ces dernières années dans la foulée d’un autre, le « surtourisme », lui-même avatar 2.0 du « tourisme de masse », boosté par l’explosion des minitrips low-costs et l’« airbnbisation » des centres-villes historiques. Qui est touristophobe, qui est tourismophobe aujourd’hui ?
En mars 2019 s’est tenue à Bangkok, en Thaïlande, une rencontre internationale de mouvements sociaux consacrée à la « justice numérique » [1]. Une soixantaine d’activistes et universitaires, issus du monde entier, y ont participé.
Entretien avec Kartini Samon, chercheuse et représentante régionale pour l’Asie de l’ONG « GRAIN » [2].