Nous manquons de professionnels infirmiers et malgré l’augmentation du nombre de places dans les instituts de formation, le taux d’échec et d’abandon a fortement augmenté ces dernières années. Une des causes est déjà largement connue : il s’agit de Parcoursup qui ne permet pas aux futurs étudiants d’intégrer les formations pour lesquelles ils sont les plus motivés.
En phase avec François Bayrou, le ministre de la Santé déclare à propos du vote de confiance que « Rajouter du chaos ne va pas améliorer les déserts médicaux ». Cette stratégie qui consiste à grossir le trait et à créer un climat anxiogène pour la population doit être fermement combattue et retournée contre ses promoteurs.
Nous sommes confrontés à un discours du gouvernement culpabilisant vis-à-vis des patients dont le meilleur exemple est la stigmatisation des « gens qui viendraient pour rien aux urgences ». Il s’agit pour ce dernier de dégager sa responsabilité face à la dégradation de l’accès aux soins.
Alors que les comptes de l’Assurance maladie sont sous tension et que les seules solutions avancées par le gouvernement sont de faire payer les assurés sociaux, il est intéressant de s’intéresser au prix des nouveaux médicaments mis sur le marché.
La situation des hôpitaux, notamment celle de services essentiels que sont les urgences, continue à se dégrader d’année en année avec une accélération notable pendant les périodes estivales.