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Billet de blog 16 mai 2020

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PROLOGUE

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Illustration 1

Avant d’être ces élucubrations chapitrées et prétentieuses, sachez que ces écrits n'avaient pas vocation à dépasser le cadre « privé » (entre guillemets) du cercle de mes amis sur Facebook.

Le premier chapitre qui commence par "Ok parlons dette" n'était que la réponse à des commentaires d'une publication précédente (sur l’élocution télévisée du président Macron ce 13 avril 2020, qui fait ici office d'introduction).

Et puis ce nouveau premier post a lui aussi vu apparaître de nouveaux commentaires qui m'ont invité à aborder encore d’autres angles du sujet avec un chapitre 2 (sur l’augmentation constante de la dette), dont les commentaires ont donné lieu au chapitre 3 (sur l’idée du rachat de la dette par la BCE)…

A partir du chapitre 4, il ne s’agit plus d’exposer ou de commenter la situation économique française, mais d’avancer pas à pas, dans la construction d’une pensée plus générale, à travers une farce surréaliste (chapitre 4) et la théorisation d’un mode de lecture du système économique dans l’effondrement de son environnement naturel (avec le chapitre 5).

Cette nouvelle étape d’écriture (confiné dans mon confinement familial), m’a fait traverser ce que Carl Gustav Jung appellerait « ma propre obscurité ». Il a fallu que j’aille « regarder les rosaces depuis l’intérieur » comme l'exprimait Wajdi Mouawad dans le dernier chapitre (le jour #35) de son journal de confinement proposé par le Théâtre National de la Colline. Il a fallu que je me plonge dans ma boite noire, dans ma salle de cinéma intérieure, pour projeter une conception que j’expose dans le chapitre 5. Tout ça était d'autant plus surprenant pour moi qui n'ai ni les compétences ni un véritable intérêt pour la question économique en générale.

Pour m’avoir aidé à ne pas perdre pied dans cette période d'ecriture intense et éreintante, je ne remercierai jamais assez Clémentine, Jules et Emile, ma famille chérie, pour leur patience et leur bienveillance. De même, dans les quelques moments où je levais la tête de ces longues heures de recherche, synthèse et écriture, je dois énormément aux voisins de mon quartier de confinement qui ont su me rappeler régulièrement (en respectant les distances sanitaires) les beautés et joies du quotidien. La richesse des rapports humains (quelle qu’en soit la forme, en cette période de confinement) est l’oxygène qui me fait vivre (vous comprendrez dans le chapitre 5, que cette petite phrase a plusieurs degrés de lecture).

Il me faut aussi remercier chaleureusement mes proches (même éloignés dans leurs confinements) qui m'ont aidé, guidé et soutenu chacun à leur manière. Merci Grégory, Julie, Marie, Claire, Marion, Jean-Pierre, Sylvain, Philippe, Sacha, François, Maya, Laurence, Gaby, Christiane, Cédric, Valou, Jérémie, Damien, Olivier, Eric, Romain, Géraldine, Jocelyne, Isabelle, Mohamed, Antoine, Renaud, Véro, Manu, Jérôme, Tomas, Claude, Brigitte, Stéphanie, Karine, Cyril, Olivia, Séb et toute "la bande", « les 2000 des Bauges », le comité de lecture du dernier chapitre, la "Cream team" et les cousins qui se reconnaîtront...

J'étais persuadé de chercher dans une abstraction solitaire les mots de ces derniers chapitres... Mais en dressant la liste de ces remerciements, je me rends compte qu'il n'était absolument pas question de solitude... Et cela me fait réaliser l’importance de nos relations humaines, cette respiration qui nourrit nos corps sans que nous nous en rendions compte.

Enfin il me faut remercier par-dessus tout un compagnon d'écriture sans qui je n'aurais pas ressenti le besoin d'argumenter, de formuler, de développer tout ce discours au fil des chapitres. Merci donc à toi, Eric Mermilliod, qui viens perturber le fil de mes commentaires Facebook depuis plus de 3 ans. Merci à toi, cher professeur de philosophie dont l'inlassable réquisitoire contradictoire à l'exposition de ma pensée, l'immense qualité rédactionnelle, l'immense richesse culturelle, et l'immense obstination à ne pas vouloir entendre mes raisons, m'ont forcé à trouver des ressources insoupçonnées pour faire ce grand cheminement.

"La véritable tragédie n'est jamais une confrontation directe entre le Bien et le Mal,
mais plutôt, de façon plus exquise et plus douloureuse à la fois,
un conflit entre deux conceptions du monde irréconciliables."


Daniel Mendelsohn dans Les disparus (2007)

 
En arrivant à la fin de ce prologue, je vois bien l'immense arrogance avec laquelle je brandis tous ces grands mots. Mais au fond de moi, il ne s'agit pas de l'œuvre de ma vie, je n'ai cherché ni la gloire, ni la richesse, dans cette écriture qui s’est faite malgré moi et qui a abîmé mon corps et mon esprit en les privant de sommeil. Je devrais plutôt dire que je n'ai même rien cherché du tout. J'aurais très clairement préféré faire bien d'autres activités légères en famille dans mon confinement privilégié...
Mais maintenant que tous ces mots sont là, agencés, phrase après phrase, idée après idée, chapitre après chapitre, je veux les honorer en vous les livrant en toute humilité et je leur souhaite (surtout pour les deux derniers chapitres) une diffusion à l'échelle des enjeux qui pourraient en découler...

 
Il me faut aussi remercier tous mes valeureux amis sur Facebook qui ont trouvé le courage de me suivre au fil des publications de ce cheminement. Je vous prie solennellement de m’excuser de vous avoir infligé ce très long processus. Et vous remercie d’avoir été là, dans l’empathie de mon État de fatigue, dans la lecture attentive, dans le « like » ou le « dislike », dans le survol rapide ou le léger ralentissement du « scroll » de votre fil d’actualité. Je vous savais là, et c’était bien assez pour moi.

Enfin, pour finir, je tiens à remercier Mark Zuckerberg, qui sans avoir à redire quoi que ce soit sur mes fautes d’orthographes et mes élucubrations, a accepté d’être mon premier éditeur, sans que cela me coûte quoi que ce soit, mais sans me rétribuer pour cela non plus, bien entendu (et en collectant au passage quelques précieuses données à mon sujet). Or donc, bien qu’il ait déjà fait beaucoup pour moi, je me permets de lui proposer de faire sa « part de colibri » dans les éléments d'un autre grand texte intitulé « grande synthèse et renaissance économique » : je le prie de mettre en œuvre sa participation au bon fonctionnement des États qui permettent et facilitent son déploiement économique, à hauteur de ce qu’il jugera réalisable, bref je l’enjoins à mettre son grand pouvoir au service de sa grande responsabilité…

Chacun a sa part à faire.

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SOMMAIRE

PROLOGUE
INTRODUCTION
L’allocution télévisée du président Macron du 13 avril 2020

CHAPITRE 1
Mais de quoi on parle au juste ?

CHAPITRE 2
L'augmentation constante du pourcentage de dette publique dans le PIB français

CHAPITRE 3
Le rachat de la dette publique par la BCE

TROU NORMAND
Et si on arrêtait les caricatures et les idées reçues ?
CHAPITRE 4
« La croissance ! Vite la croissance ! »

BREAK

CHAPITRE 5
La masse corporelle des « corps économiques »
& l’assèchement des « nappes phréatiques économiques »

Il faut noter que j'ai longtemps considéré le texte intitulé « grande synthèse et renaissance économique » [publication à venir] comme la conclusion de tout ce travail. J'en ai même longtemps parlé sur Facebook comme le « chapitre 6 » (tant attendu). Grâce à un comité de lecture (qui fait partie de la liste des remerciements de ce prologue) j'ai décidé de le détacher de cet ensemble intitulé « ok parlons dette » de façon à le rendre autonome et lisible sans forcément avoir suivi tout le (long) processus de fabrication.

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.